DAY 01 : Et hop c'est parti pour mon premier festival d'été, histoire de changer un peu je pars donc pour l'est de la France direction Amnéville pour la deuxième édition du Sonisphère. Après une première édition en demi-teinte qui aura tout de même vu le BIG FOUR (ANTHRAX, MEGADETH, SLAYER, METALLICA), mais surtout dûes à des problèmes d'ordre logistique; l'annulation de l'édition britannique qui fera revoir les ambitions de l'organisation à la baisse, des changements incéssants d'affiche (il m'avait semblé en avoir vu une avec HEADCHARGER, DAGOBA ou GHOST, non?); l'organisation tient le coup et organise son festival un peu plus haut que d'habitude dans un zénith du nom du GALAXIE (apparemment plus connue pour ses affiches "mainstream" genre Calogero, Garou et j'en passe...), avec la même configuration que les METALLURGICALES c'est à dire une scène indoor et une scène outdoor. Les seules similitudes avec le festival nommé plus haut étant ces deux scènes et la présence de MESHUGGAH (2 fois en un mois, un record !), là s'arrêtant les comparaisons, car le SONISPHERE n'a rien à voir avec le festival nordiste, du point de vue de l'affiche qui reste eclectique et alléchante malgré les soucis connus (BLACK STONE CHERRY, MACHINEHEAD, SOULFLY, BARONESS, EVANESCENCE, FAITH NO MORE, MARYLIN MANSON, COMBICHRIST...). Maintenant reste plus qu'à me faire mon idée de cette édition, et de la partager. Pour le pire et le meilleur...

5H de route au départ de Lille sachant que sur le flyer il est indiqué que le premier groupe à jouer est à 17h05 (n'ayant pas tenu compte au moment du départ des shows "off" de la scène outdoor.) Et c'est dans la voiture que j'apprend l'annulation d'EVANESCENCE suite au décès d'un proche d'Amy Lee, un mal pour un bien, ça ne pourra qu'être remplacé par quelque chose de plus intéressant ! Une fois arrivé, premiere constatation par rapport aux entendus de l'année précédente le camping se trouve près du parking, un peu de marche dans un bois et nous sommes installés dans une jolie clairière herbeuse pour notre plaisir. Le temps paraît encore clément pour le moment, ce qui restera le cas pour le reste de la journée de ce samedi. Une fois passé par la case presse je constate hélas que je n'ai pas accès photographe, qu'à cela ne tienne, ça m'entraînera à prendre quelques clichés dans le pit !

Deuxième constatation, les groupes "off" ne sont affichés ni sur le livret offert à l'entrée, ni nul part autre. Pas de promotion ni de communication pour les groupes locaux et nationaux gagnants des podiums?! Conséquence: j'ai loupé 3 groupes qui chauffaient le public à l'extérieur. (Mes excuses auprès d'INCRY, THE KIEFF'S et PACHUCO CADAVER).

Après un rapide tour du site qui se veut un peu plus grand qu'un Metallurgicales, direction cette énorme salle qu'est le GALAXIE pour voir le premier(?) groupe annoncé de la journée BLACK STONE CHERRY. Le groupe aux gueules d'ange de southern rock originaire du Kentucky m'avait bien plus lors d'un Graspop il y a quelques années, ce n'est qu'avec grand plaisir que je retrouve leur rock/metal aux accents du sud profond pour une heure de set energique. J'apprend que le combo est en fin de tournée, ce qui explique les quelques difficultés vocales de leur frontman Chris Robertson, mais ne salissant en rien l'ambiance qui s'en dégage tellement le groupe dégage de la bonne humeur à l'image de John Lawhon (basse) ne cessant d'arranguer la foule. Une bonne mise en condition pour la suite des évènements...

SETLIST: Maybe someday/ Blind Man/ Yeah Man/ Change/ Such a Shame/ Soulcreek/ In my Blood/ Rain Wizard/ Highway to Hell (AC/DC cover)/ Like I Roll/ White Trash Millionaire/ Manish Boy – I'm your Hoochie Coochie Man/ Blame It on the Boom Boom/ Lonely Train/ 30 seconds of Death Metal

Passage rapide sur la Saturn à l'extérieur jeter un vif coup d'oeil à I KILLED THE PROM QUEEN, groupe de Deathcore sur-vu et sur-entendu (quand je disais que l'affiche était éclectique...) pour en profiter et visiter le site. Une chose est sûre c'est que l'on manquera pas de boisson, seulement un stand nourriture qui se retrouvera d'ailleurs très vite depassé, le nombre de buvettes allant facilement au triple !

Allez hop retour à l'intérieur pour se préparer à MACHINE HEAD. Cette fois-ci je pourrais profiter de leur concert à fond, ne les ayant jamais vu encore (et oui...) dans de réelles conditions. Jeu de light impeccable, le groupe se donne à fond pour son public et démarre avec “This is the End” tiré du dernier album, qui fixe l'ambiance au headbanging et aux pits. S'enchaînent “Davidian”, “Old”, et “Imperium” pour la joie des souvenirs nous laissant enfin la part belle à 3titres de “The Blackening” entrecoupé de “Locust”, aussi titre de leur dernier album en date. R.Flynn donne le ton quand ce ne sont pas les lights qui plongent la salle dans une ambiance sombre propre au groupe de “Modern Thrash”, Phil Demmel imposant lui aussi par sa présence scénique. Premières gouttes de sueur dans le public pour une représentation tout aussi efficace, MACHINE HEAD m'ont prouvé leur place parmi les grands. (ce qui ne sera pas le cas de tout le monde...)

SETLIST: This is the End/ Davidian/ Old/ Imperium/ Beautiful Morning/ Locust/ Aesthetics of Hate/ Halo

Bon y'a COMBICHRIST qui va jouer sur la Saturn, ne connaissant pas trop le groupe je me dis que je passerais les voir en touriste puis bon, de l'Electro ... Passés quelques bonnes rencontres, le combo norvégien a commencé depuis un bon quart d'heure quand je vais les voir. C'est lorsque je vois le batteur du fond de sa scène jeter son tom basse de l'autre côté avant de se lever pour aller le rechercher que je me dis “Tiens donc, je sens que vais rester”. Eh bien c'est avec étonnement qu'on se prend au jeu, le groupe jouant sur la présence scénique pour faire danser le public si bien qu'on ne croirait plus à un festival de Hard Rock mais à une “Techno Parade”. A l'image du look androgyne de leur guitariste, l'ambiance maquillages “glam/goth/punk” avec leur batteur et son tee shirt “French Fries”, ou le charisme de leur chanteur, le groupe m'à soufflé part l'énergie qu'il dégage et qu'il arrive à faire partager au public conquis moi y compris. Va VRAIMENT falloir que M.M mette la barre haute juste après à l'intérieur, ce à quoi je ne crois pas un seul instant... En attendant COMBICHRIST restera l'une si c'est pas ma plus grande surprise du festival. Voilà un groupe que je retournerai voir sans aucune hésitation pour son ambiance “électronique” !

SETLIST: Shut up and Swallow/ Deathbed/ Just like me/ Follow the Trail of Blood/ Scarred/ Blut Royale/ Throat full of Glass/ Get your Body Beat/ Never Surrender/ Fuck that Shit/ What the Fuck is Wrong with You

MARYLIN MANSON est maintenant plus connu pour le personnage médiatique et représentatif du milieu que pour ses bonnes prestations scéniques. Et j'ai du mal à croire que ce soir ça changera la donne. Le m'sieur “Antichrist Superstar” ne ressemble plus à ce qu'il est, bouffi et mou. Pourtant le public est très nombreux et acquis à sa cause autour de moi si bien qu'en tournant la tête à gauche ou à droite dépité je fini par croiser le regard d'un voisin qui lui aussi à l'air de se demander “Mais qu'est-ce que je fous là?!”. L'Américain fait peine à voir autant que ses musiciens qui enchaînent un best-of qui nous présente un M.M à bout de souffle, massacrant ses deux reprises les plus connues. Mais cela n'empêche pourtant pas une partie du public de reprendre avec lui “mOBSCENE” ou « Rock is Dead ». Trop c'est trop, faut pas abuser, on ne m'y prendra plus, ok y'a dix/quinze ans ses prestations devaient valoir quelque chose, mais après le concert de COMBICHRIST ne serait-ce, je me demande si ils n'auraient pas dû faire échange... Je quitte la salle avant même les rappels et je n'ai pas trop envie d'entendre “Antichrist Superstar” massacrée.

SETLIST: Hey Cruel World/ Disposable Teens/ The Love Song/ No Reflection/ mOBSCENE/ The Dope Show/ Slow-Mo-Tion/ Rock Is Dead/ Personal Jesus ( DEPECHE MODE cover)/ Pistol Whipped/ Tourniquet/ Irresponsible Hate Anthem/ Sweet Dreams (EURYTHMICS cover). RAPPELS: Antichrist Superstar/ The Beautiful People.

Bon, on va se nettoyer les oreilles dehors hein ! D'autant qu'il y'a MESHUGGAH qui vont jouer et vu la présence du public, je ne suis pas le seul à n'avoir trouvé un quelquonque interêt à M.M.

Près d'un mois après leur passage dans le Nord, il me tarde de revoir le quintette Suédois pour cette fois un concert en condition extérieure. Point de changement niveau setlist par rapport à la dernière fois, si ce n'est le temps de jeu plus court qui la voit imputée de “Mind's Mirror” et “Dancers to a Discordant System”. Et encore une fois un concert hypnotique par son jeu de light incessant, une présence et une prestation des plus carrées ! La petite brise environnante fait qu'il y a moins de fumée sur scène, ce qui enlève un peu de charme par rapport au mois dernier, mais la nuit qui est tombée me permet de mieux voir les musiciens et retranscrit la même ambiance qu'en configuration “indoor”.(Ce qui m'aura toujours pas empêché d'avoir bon nombre de clichés foireux), mais passé ce petit inconvénient je reprend la même baffe ! D'ailleurs même si les gens commencent à rentrer pour se masser devant FAITH NO MORE, une bonne partie du public reste féliciter la prestation du groupe “extrêmes”de la soirée. MESHUGGAH est une valeur sûre à voir en live !

SETLIST: Demiurge/ Combustion/ Lethargica/ Do not Look Down/ The Hurt that finds You First/ Bleed/ Rational Gaze/ New Millenium Cyanide Christ/ Future Breed Machine.

Faisant partie des derniers à quitter la SATURN, je passe directement par le salon V.I.P pour pouvoir accéder au sièges en gradins donnant face à la scène (autant en profiter !) car la salle est pleine à craquer pour les mythiques FAITH NO MORE dont c'est l'avant dernière représentation de leur carrière (si on en croit les dernières annonces via Internet). Après la claque et le souvenir de leur prestation à “Rock en Seine” en 2009, je ne pouvais louper le passage en France de Mike Bordin, Billy Gould et bien sûr du showman Mike Patton. Ambiance de fin pour le groupe comme le prouve la scène aux airs de cérémonie funéraire, le tout d'un blanc éclatant et des pots de bouquet de fleurs parsemant la scène. C'est dès lors qu'arrive FNM, tous de costards blanc vêtus. “This is the End” pourrait-on se dire... Et pourtant FNM nous délivre une prestation “Best-of” avec une floppée de tubes comme “Caffeine”, “Evidence”, “Last cup of Sorrow”, “Epic”. Nos américains ont cette musique si chère à eux, qu'il conquiert tout un public qui se laisse aller bercé par la voix de M.Patton. Ils me font même la surprise de jouer “Digging the Grave” (qui colle à la situation) ou bouteille de vin rouge à la main, Patton use de son accent français avec un petit medley “C'est la vie” de Jacques Dutronc en plein milieu de “Midlife Crisis”. C'est après 14 titres et sous un tonerre d'applaudissements que le groupe quitte la scène avant de revenir pour un dernier rappel enchaînant “Ugly in the Morning”, “Easy” émouvante et “Why Do You Brother”... Etait-ce la dernière chance de les voir? Seul l'avenir nous le dira, mais ce concert a eu une place de choix dans le coeur de chacune des personnes présentes ce soir qui je pense pour la plupart venait admirer et profiter d'une de leur dernières représentations. FAITH NO MORE nous aura fait rêver une dernière fois.

SETLIST: Woodpecker from Mars/ Land of Sunshine/ Caffeine/ Evidence/ Digging the Grave/ Last Cup of Sorrow/ Spirit/ This guy's in love with you/ Epic/ Midlife Crisis (+C'est la vie, Jacques Dutronc)/ Cuckoo for Caca/ King for a Day/ Ashes to Ashes/ Just a Man. RAPPEL: Ugly in the Morning/ Easy/ Why do you Brother.

A la sortie de la Appolo il y a LODZ, jeune groupe de Post-rock/hardcore bateau qui joue, mais après FNM c'est très difficile de rester regarder et apprécier pleinement le jeu des Lyonnais. C'est la tête pleines de souvenirs de FAITH NO MORE, MESHUGGAH, MACHINE HEAD et COMBICHRIST que je quitte le site, retour au campement pour une nuit de sommeil bien méritée dans un camping ô combien calme...

DAY 2: Après une courte mais reposante nuit, c'est reveillé par quelques averses au petit matin, un petit café pris au stand du camping, qu'avec les collègues on décide de ranger notre petit camp pour te remettre dans la voiture. Travaillant tous du Lundi nous ne savons pas encore à quelle heure nous quitterons le site, sachant qu'on attend de voir si EVANESCENCE sera remplacé. Trève de plaisanteries, après déposé le matériel dans le coffre, il est 11h, le temps de trouver une petite terasse dans le coin, alors que le temps lui, devient menaçant... C'est en passant à côté du site que je constate alors que le background de la Saturn est détaché, un vent emmenant les bâches au niveau du haut de la scène, n'inspirant rien de bon...

Après un gros hamburger dans un resto années 50 (avec Fonzie comme enseigne!), direction la case presse sous la pluie pour s'attendre aux mauvaises nouvelles du jour. J'y apprend donc que c'est LACUNA COIL qui remplacera EVANESCENCE sur la Apollo et que l'ouverture du site est repoussée d'une heure suite aux intempéries. Il y a aussi des (mal)chances que les groupe de la Saturn soit annulés pour des raisons de sécurité. (L'orga n'aurait pas prévu à ce niveau-là?!) Bref, après l'épisode du Pukkelpop l'an dernier, mieux vaut ne pas prendre de risques, ce qui est compréhensible.. N'empêche qu'en attendant, ce sont 3 groupes qui sont en suspens quant à une possible annulation les gagnants du podium régional BLOODY MARY, les sludgeux américains de BARONESS (Je n'attendais qu'eux aujourd'hui !) et LOSTPROPHETS, affaire à suivre.

Une fois le site ouvert, je constate que le public est beaucoup moins présent que la veille lorsqu' ouvre PORN QUEEN, groupe Luxembourgeois de Hard-Rock. Et y'a pas à dire, c'est rock 'n roll dans la veine GUN'S N ROSES ou encore AEROSMITH ! Bon, l'anglais n'est pas le point fort du chanteur guitariste, mais on passe. Un Rock puissant déroulé par un quatuor affublés de lunettes de soleil, qui n'est pas sans me rappeller un grand rockeur connu Lenny Kravitz dont je trouve quelques similitudes avec les deux guitaristes, très ressemblant jusqu'au mimiques.. Un bon moment pour commencer cet après-midi et mettre de côté les diverses annulations qui vont parsemer cette journée.

SETLIST: Feel Like Dancing/ Dirty/ Leave that Bitch/ Get oout of my way/ Liar/ Queen of misery/ Welcome to your Nightmare/ Devil's Way

Et c'est en sortant que je vois des barrières autour de la Saturn, ce qui ne présume rien de bon... En attendant, ARMORED SAINT va jouer à l'intérieur. Première représentation en France pour ce groupe de Heavy qui a tout de même 30 ans d'existence ! Le combo est d'ailleurs mené par un chanteur charismatique qui aura eu ses heures avec un autre grand des Etats-Unis: John Bush (ex-ANTHRAX) qui pour le coup est venu avec toute sa famille, puisque j'ai l'occasion de croiser sa femme, enfants et nounou à côté de moi dans le public. Et 30 ans de carrière, ça se ressent sur scène, car malgré un public moins présent qu'hier et plutôt morose suite à l'annulation des concerts extérieurs, le quintette se donne à fond, est tout sourire et nous produit un best-of tiré de leur discographie. Bon j'avoue ne pas être un grand connaisseur d'ARMORED SAINT, mais le groupe nous propose un Heavy Old school sauce américaine, loin des grandes parties mélodiques d'un IRON MAIDEN par exemple. John nous présentera même son petit garçon sur scène pour “Madhouse”(pas celle d'ANTHRAX attention) celui-ci affublé d'une guitare pour une partie de “air” qui donne le sourire. Une première représentation pour ce groupe qui a réuni jeunes comme plus âgés, une valeur sûre dans le milieu du Heavy Metal !

Il est temps de repasser par la case “presse” histoire d'en savoir plus sur le déroulement de la journée.. Et ô rage, ô desespoir... BARONESS et LOSTPROPHETS sont annulés pour les raisons de sécurité inhérents aux intempéries... Moi qui me faisais une joie de revoir le quatuor de Savannah, d'autant que ceux-ci vont sortir un nouvel album qui fait la controverse dans mon entourage. Pas une pas deux, je pars donc à la rencontre du groupe au niveau des backstages quand leur bookeuse me contacte pour proposer une interview malgré tout, et là, je saute sur l'occasion ! Annulés mais interviewé c'est déjà ça, d'autant qu'ils m'auront invité à les revoir la semaine suivante au festival de Dour. THE DARKNESS joue durant mon entretien, ce qui me fera les louper, mais je vous avouerai ne vraiment pas être un grand auditeur du groupe originaire de Suffolk.

J'arrive donc pour les voir quitter la scène qui va être investi par SOULFLY. L'annonce des annulations diverses et le fait que LACUNA COIL sera en tête d'affiche nous démotive (ainsi qu'une partie du public qui n'hésites pas à huer) et nous déciderons donc de quitter le site, mais après avoir revu Max Cavalera et compères! Le dernier album de SOULFLY n'étant pas mauvais et comme je sais que notre Brésilien aux dreadlocks interprète aussi du SEPULTURA sur scène, je me dit que je vais passer malgré un bon moment pour conclure ce festival. Après deux titres tirés de “Enslaved”, le combo compte bien faire oublier au public les mauvaises nouvelles annoncées plus tôt. Et bien autant Marc Rizzo et Toni Campos (Basse) sont tout ce qu'il y a de plus énergique, Max n'est pour moi plus que l'ombre de lui même, voix cassée, bouffi... Qui joue à cordes vides lorsqu'il est obligé de tenir le micro à une main pour ses parties vocales. Mais heureusement qu'il n'est pas tout seul car ce sont alors les musiciens qui raflent la vedette avec une prestation au sommet . Un public qui a du répondant et n'hésite pas à slammer, pogotter voire s'adonner à un “wall of death” sur la reprise de “Refuse/Resist” qui me rappelle sans cesse ces soirées à écouter avec les copains l'album culte qu'est “Chaos A.D”. Max fera comme à son habitude monter ses deux fils sur scène pour interpréter en famille “Revengeance” et c'est après 7 titres (Bien sûr on a le droit à “Roots Bloody Roots”) et un rappel “Jumpdafuckup/Eye for an Eye”que les brésiliens quittent la scène sous les applaudissements. Pour ma part, Max ne vaut plus grand chose sur scène, mais a toujours le mérite pour motiver ses troupes qui auront répondu présentes.

SETLIST: Intro (Resistance)/ Blood Fire War Hate/ Refuse/Resist (SEPULTURA cover)/ Prophecy/ Drums/ Revengeance/ Roots Bloody Roots (SEPULTURA cover)/ Jumpdafuckup-Eye for an Eye

Il est 21h30 lorsque l'on arrive à la voiture, encore 5h pour rentrer sur Lille, la nuit va être courte. Tant pis pour WOLFMOTHER dont ça aurait été une joie de voir leur show et LACUNA COIL à qui j'aurai souhaité avoir l'accueil qu'ils méritent pour pallier l'absence d'EVANESCENCE.

Je repars donc tout de même avec un arrière goût amère. Pas le fait que cette 2nde édition du Sonisphère fut décevante, mais il est sûr qu'avec les annulations diverses et variées pour cause d'intempéries, des stands de nourriture débordés car peu nombreux, je ne peux que reconnaître le travail fourni par l'Organisation qui n'aura pas baissé les bras avec ces mauvaises aventures qu'aura connues le festival, tout au long de sa mise en place et de son déroulement. Mais l'air de rien, cela m'aura permis de pouvoir apprécier une dernière fois FAITH NO MORE en configuration “live”, de (re)découvrir l'Electro avec COMBICHRIST, ou de me confirmer que M.M et M.Cavalera ne sont plus que l'ombre d'eux mêmes et que des fois, j'ai comme l'impression que le public apprécie plus un concert pour la personne qu'ils ont devant eux, mettant de côté la prestation musicale. Enfin, cela ne reste que mon avis. Dans tous les cas, ce fut un festival placé sous le signe de l'éclectisme, il y en avait pour tous les goûts et je remercie encore Olivier et Roger pour l'accreditation, leur tire mon chapeau pour avoir fait ce qu'ils pouvaient avec ce dont ils disposaient, aux groupes qui étaient présents et malgré tout annulés, aux groupe qui au contraire eu la chance de jouer, et bien sûr je remercie mes compagnons de route avec lesquels j'aurais passé un super week end : Besa, Chris et Hugo. On se retrouvera en aout avec (logiquement) un live-report du Vagos open Air, ainsi que du MOTOCULTOR.

Bonne vacances à vous !