CHRONIQUES CONCERTS

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FESTIVAL LEZ’ARTS SCENIQUES
Avec : kreator, ministry, suicidal tendencies, sodom, destruction, finntroll, new model army, lofofora, black bomb a, municipal waste, fall of death
  Date du concert : 27-07-2012
  Lieu : site des Tanzmatten - Sélestat [ 67 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : http://www.lezartssceniques.com
 
 
 
  Chronique : 03 août 2012 , réalisée par Blackened - Photographe : Blackened
   
<p>Apr&egrave;s un Sonisphere disons en demi-teinte d&eacute;but juillet, l&rsquo;Est de la France offre une s&eacute;ance de rattrapage d&egrave;s cette fin de mois. Le festival &laquo; LEZ&rsquo;ARTS SCENIQUES &raquo; est d&eacute;sormais une v&eacute;ritable institution en terre alsacienne, proposant depuis plusieurs ann&eacute;es d&eacute;j&agrave; des affiches bien all&eacute;chantes. Citons en vrac Mot&ouml;rhead, Gojira, Death Angel, Helloween, Arch Enemy, Cradle Of Filth, Epica, Loudblast, Dagoba et bien d&rsquo;autres, qui ont d&eacute;j&agrave; foul&eacute; les planches lors des &eacute;ditions pr&eacute;c&eacute;dentes. Le principe est simple : 3 jours de musique live en plein-air, et en plus pour tous les go&ucirc;ts. Le premier jour est consacr&eacute; au Metal, le second &agrave; la chanson au sens large du terme, et le troisi&egrave;me aux musiques plus &eacute;lectroniques ou hip-hop. Evidemment, nous nous int&eacute;resserons au premier des trois jours de festival, avec cette ann&eacute;e une programmation des plus int&eacute;ressantes, qui montre que le festival monte en puissance. Et si l&rsquo;annulation de TESTAMENT, initialement programm&eacute; en t&ecirc;te d&rsquo;affiche en a d&eacute;&ccedil;u plus d&rsquo;un (dont moi), son (ou plut&ocirc;t ses) rempla&ccedil;ants de luxe comblent largement le manque. Les am&eacute;ricains ont en effet &eacute;t&eacute; remplac&eacute;s au pied lev&eacute; par un trio gagnant venu tout droit de la Ruhr allemande, puisque les thrasheurs pourront headbanguer au doux son du &laquo; Big 3 of Teutonic Thrash Metal &raquo; : KREATOR, SODOM et DESTRUCTION ! Dans une veine similaire, citons les allum&eacute;s de MUNICIPAL WASTE. Les amateurs de &laquo; Core &raquo; se d&eacute;cha&icirc;neront pour LOFOFORA, BLACK BOMB A et les jeunes Mulhousiens de FALL OF DEATH. Le reste sera tr&egrave;s &eacute;clectique : de l&rsquo;industriel MINISTRY au folklorique FINNTROLL, en passant par le groovy SUICIDAL TENDENCIES ou le psych&eacute;d&eacute;lique ONE MODEL ARMY. Eh bien mes amis, quelle belle affiche ! Et &agrave; seulement 35 &euro; le billet, mieux vaut ne pas se priver ! C&rsquo;est ce qu&rsquo;ont compris les 7 000 &agrave; 8 000 personnes (&agrave; la louche) pr&eacute;sentes en ce jour.</p>
<p>Le festival, organis&eacute; par l&rsquo;association Zone 51, met encore une fois le paquet au niveau de l&rsquo;organisation. Le site des Tanzmatten &agrave; S&eacute;lestat (un immense parking entour&eacute; de verdure &agrave; proximit&eacute; du centre-ville) est suffisamment grand pour accueillir sc&egrave;nes, camping, stands divers et vari&eacute;s (bouffe, merchandising&hellip;), et bien s&ucirc;r festivaliers. Cette ann&eacute;e, la disposition des sc&egrave;nes &agrave; &eacute;t&eacute; repens&eacute;e. Les 2 sc&egrave;nes se faisant face lors des &eacute;ditions pr&eacute;c&eacute;dentes sont d&eacute;sormais accol&eacute;es l&rsquo;une &agrave; l&rsquo;autre sur la m&ecirc;me ligne, &agrave; l&rsquo;instar du Hellfest par exemple. La journ&eacute;e s&rsquo;annonce longue et &eacute;prouvante, puisqu&rsquo;aucun temps mort n&rsquo;est pr&eacute;vu entre les groupes qui s&rsquo;encha&icirc;neront non-stop, le tout sous un soleil de plomb qui encourage hommes et femmes &agrave; venir pour un bon nombre d&rsquo;entre-eux assez peu v&ecirc;tu sur le site.</p>
<p>Quelques lenteurs au niveau de la distribution des accr&eacute;ditations et pass photos me font rater la premi&egrave;re moiti&eacute; du set de FALL OF DEATH. Comme chaque ann&eacute;e c&rsquo;est un groupe &laquo; local &raquo; (c&rsquo;est-&agrave;-dire alsacien) qui a l&rsquo;honneur d&rsquo;ouvrir les hostilit&eacute;s. Les Mulhousiens sont &eacute;videmment ravis de fouler les planches de la &laquo; EMP Stage &raquo;, situ&eacute;e sur la droite, m&ecirc;me si le parterre est encore largement clairsem&eacute;. Les cinq membres de ce combo de Metalcore ne sont pour autant pas impressionn&eacute;s, ni par l&rsquo;ampleur de l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement, ni par l&rsquo;immensit&eacute; de la sc&egrave;ne. En effet, l&rsquo;an pass&eacute; ils ont pu ouvrir pour AVENGED SEVENFOLD au Z&eacute;nith de Strasbourg et ont d&eacute;j&agrave; accompagn&eacute; de nombreux groupes de renom (BLACK BOMB A par exemple). Le Metalcore des Alsaciens n&rsquo;est malheureusement pas des plus originaux, loin s&rsquo;en faut. On trouve m&ecirc;me le temps un peu long malgr&eacute; les trente petites minutes qui leur sont allou&eacute;es, tant les titres se ressemblent en utilisant les m&ecirc;mes accords et les m&ecirc;mes gimmicks, propres &agrave; ce style. FALL OF DEATH d&eacute;fend son premier album paru l&rsquo;an dernier, mais peine &agrave; obtenir de grosses r&eacute;actions du public malgr&eacute; les sollicitations r&eacute;p&eacute;t&eacute;es du frontman. L&rsquo;arriv&eacute;e de Poun sur sc&egrave;ne (BLACK BOMB A) le temps d&rsquo;un titre fait soulever quelques bras, mais n&rsquo;a visiblement pas l&rsquo;effet escompt&eacute;. Les deux guitaristes font toutefois montre d&rsquo;une implication s&eacute;rieuse comme en t&eacute;moignent leurs sourcils fronc&eacute;s et leurs visages concentr&eacute;s. Le bassiste reste plus en retrait avec un jeu de sc&egrave;ne timide, tout le contraire du hurleur qui n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; grimper sur les retours de sc&egrave;ne pour haranguer la foule. Si l&rsquo;originalit&eacute; n&rsquo;est pas de la partie dans les compositions, la pr&eacute;cision et l&rsquo;efficacit&eacute; sont pr&eacute;sentes. Le groupe joue propre et carr&eacute;, &agrave; l&rsquo;image d&rsquo;un batteur impeccable derri&egrave;re ses f&ucirc;ts, notamment &agrave; la double p&eacute;dale. Mais cela ne suffit pas &agrave; faire du set de FALL OF DEATH un moment inoubliable du jour. Peut-&ecirc;tre qu&rsquo;avec une cr&eacute;ativit&eacute; suppl&eacute;mentaire, le groupe saurait sortir son &eacute;pingle du jeu. Le r&eacute;chauff&eacute; de Metalcore propos&eacute; ne m&rsquo;a personnellement pas convaincu.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques04.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques05.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques06.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Place d&eacute;sormais au Thrash Metal, largement mis &agrave; l&rsquo;honneur sur l&rsquo;affiche, avec son premier repr&eacute;sentant du jour. Les Californiens d&eacute;jant&eacute;s de MUNICIPAL WASTE d&eacute;boulent sur sc&egrave;ne, devant le backdrop bien d&eacute;gueulasse de leur dernier album en date &laquo; The Fatal Feast &raquo;. La foule est d&eacute;j&agrave; plus fournie pour accueillir ce groupe &ocirc; combien sympathique. Les riffs rapides et accrocheurs de Ryan Waste et sa guitare &agrave; la forme particuli&egrave;re d&eacute;ferlent &agrave; une vitesse folle, accompagn&eacute;s par le jeu brut de Dave Witte derri&egrave;re les f&ucirc;ts, qui manque malheureusement d&rsquo;un peu de claquant dans sa caisse claire, pas toujours audible. Tony Foresta remue sa tignasse quand il ne grogne pas tr&egrave;s rapidement ses paroles. Le groupe ne se prend pas du tout au s&eacute;rieux, et place son set sur ce cr&eacute;neau de la d&eacute;conne. Foresta et Waste encha&icirc;nent les interventions fendardes entre les morceaux. Le chanteur n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; pousser une gueulante sur Herv&eacute; Coquerel qui fait son sound-check batterie pour Black Bomb A sur la sc&egrave;ne juste &agrave; c&ocirc;t&eacute;, car il fait trop de bruit et parasite leur concert. En 45 minutes, le groupe r&eacute;ussit &agrave; caser une bonne quinzaine de morceaux, ses titres oscillant entre 2 et 3 minutes. Les guignols de Richmond envoyant m&ecirc;me un &eacute;norme titre d&rsquo;environ une demi-seconde intitul&eacute;e "Black Penis"( ?! ). Les premiers circle-pits se font voir sur des titres (vraies compositions cette fois-ci) comme "You&rsquo;re Cut Off", ou "The Fatal Feast" issus du dernier album en date du m&ecirc;me nom, mais aussi sur l&rsquo;excellent "Sadistic Magicians", le p&eacute;tillant "Beer Pressure" (consomm&eacute;e sur sc&egrave;ne d&rsquo;ailleurs), "Bangover" et ses plans &agrave; la Maiden sing&eacute;s par Waste et Phil, ou les plus &laquo; anciens &raquo; "Born To Party", "Black Ice", "The Thrashing Of The Christ", ou "Sweet Attack". L&rsquo;ambiance tr&egrave;s Punk de la musique du groupe se retrouve dans le public qui n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; en d&eacute;coudre dans des pogos violents. Et ce n&rsquo;est pas le probl&egrave;me d&rsquo;ampli de Waste (son Mesa Boogie en fait des siennes) qui aura raison de la bonne humeur du combo qui s&rsquo;amuse de l&rsquo;affaire. Un moment tr&egrave;s fun et &eacute;nergique, MUNICIPAL WASTE en a retourn&eacute; plus d&rsquo;un en ce d&eacute;but d&rsquo;apr&egrave;s-midi !</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques07.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques08.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques09.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques10.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques11.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques12.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Apr&egrave;s le Thrash-Punk des Californiens, ambiance nettement plus Hardcore avec les attendus BLACK BOMB A, qui participant pour la troisi&egrave;me fois &agrave; ce festival apr&egrave;s leurs passages ici m&ecirc;me en 2004 et 2006. "Pedal To The Metal" ouvre les hostilit&eacute;s, et montre les Fran&ccedil;ais remont&eacute;s, &agrave; l&rsquo;image d&rsquo;un Poun au taquet comme d&rsquo;habitude. Tout sourire, le frontman parle beaucoup au public qui le lui rend bien dans la fosse. Son alter-ego Shauny (au short de bain tr&egrave;s seyant) est un peu moins communicatif, mais fait tout de m&ecirc;me le show en explorant la sc&egrave;ne sous toutes ses coutures. Torse-poil, Jacou &agrave; la basse, fra&icirc;chement arriv&eacute; dans le groupe, retrouve le public de S&eacute;lestat deux ans apr&egrave;s l&rsquo;avoir retourn&eacute; ici-m&ecirc;me avec Ultra-Vomit. "My Mind Is A Pussy" et "You Can&rsquo;t Save Me" envoy&eacute;s brutalement, laissent peu de r&eacute;pit au pit, qui accueille m&ecirc;me l&rsquo;espace d&rsquo;un instant Poun descendu chanter au contact du premier rang, petit tour qu&rsquo;il r&eacute;&eacute;ditera en fin de set en slammant au c&oelig;ur de la fosse. La chaleur &eacute;touffante me fait quitter le th&eacute;&acirc;tre des op&eacute;rations en direction du guichet d&eacute;livrant les jetons pour les boissons (longue attente en perspective&hellip;), d&rsquo;o&ugrave; je peux rep&eacute;rer au loin des titres comme "Look At The Pain" ou "Mary", bien repris par le public. Avec ce set puissant et brutal, BLACK BOMB A confirme une fois de plus la qualit&eacute; de ses prestations sc&eacute;niques et sa bonne forme.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques13.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques14.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques15.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques16.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques17.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques18.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques19.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Retour sur la Goeland Stage pour une premi&egrave;re dose de Thrash teuton. Le &laquo; Mad Butcher &raquo; fait rugir la tron&ccedil;onneuse et DESTRUCTION peut entreprendre de mettre en pratique son nom. Le groupe est tr&egrave;s attendu au vu de la foule qui se presse pour assister au show. T&ecirc;tes de mort accroch&eacute;es aux pieds de micros, clous et cuir de rigueur, la d&eacute;ferlante risque de faire mal quand Marcel &laquo; Schmier &raquo; Schirmer et sa bande arrivent sur sc&egrave;ne. Le son est au poil, avec notamment une batterie bien r&eacute;gl&eacute;e et percutante. Schmier beugle comme au premier jour, m&ecirc;me lors de ses fameuses mont&eacute;es aigues de fin de phras&eacute;, ce qui nous rassure sur la bonne forme du bonhomme, qui rougit de plaisir. L&rsquo;agressivit&eacute; est de rigueur, avec des titres phares de la f&eacute;conde discographie des teutons, comme "The Butcher Strikes Back", "Total Desaster" ou "Thrash &lsquo;Till Death" jou&eacute; assez t&ocirc;t dans le set. Le rouleau compresseur est en marche, et des titres comme "Mad Butcher", Eternal Ban" ou Nailed To The Cross" contribuent &agrave; aplatir une fosse d&eacute;j&agrave; assomm&eacute;e, mais toujours motiv&eacute;e. Schmier jongle entre les trois micros dispos&eacute;s sur l&rsquo;avant de la sc&egrave;ne et son acolyte guitariste Mike Sifringer semble poss&eacute;d&eacute; par les riffs qu&rsquo;il d&eacute;livre avec une pr&eacute;cision impressionnante. Le pauvre doit mourir de chaud derri&egrave;re sa choucroute garnie grisonnante qui lui fait office de chevelure. "Armaggedonizer" ou "Hate Is My Fuel" issus du dernier b&eacute;b&eacute; des Allemands passent avec brio le test du live, mais "Curse The Gods" b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un suffrage accru du public. Malheureusement, la fin de set est entach&eacute;e par un probl&egrave;me d&rsquo;ampli (d&eacute;cid&eacute;ment), venant cette fois-ci des fr&eacute;quences graves. La basse de Schmier ne d&eacute;livre en effet qu&rsquo;un son fluet sur "Hate Is My Fuel", et il faudra attendre plusieurs minutes avant revoir le gaillard finir le boulot. Vaaver occupe alors la fosse avec un solo de batterie d&eacute;vastateur et technique. DESTRUCTION est venu, a d&eacute;truit, et repart avec le sentiment du travail bien fait.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques20.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques21.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques22.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques23.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques24.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques25.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques26.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Le troisi&egrave;me (et dernier) groupe fran&ccedil;ais &agrave; monter sur les planches est LOFOFORA. Reuno et sa bande ont d&eacute;j&agrave; particip&eacute; &agrave; ce festival il y a quelques ann&eacute;es, et, m&ecirc;me s&rsquo;ils tournent intens&eacute;ment et n&rsquo;oublient quasiment jamais de faire un crochet par l&rsquo;Est de la France, ils restent tr&egrave;s attendus par le public alsacien. 45 minutes de gros son, avec une guitare et une basse vrombissantes, bien en phase avec la voix rocailleuse et surpuissante du frontman. Ce dernier ponctue comme d&rsquo;habitude son show de nombreuses allocutions, ou plut&ocirc;t monologues, qui t&eacute;moignent de la r&eacute;flexion du gar&ccedil;on sur le monde qui l&rsquo;entoure. Ses yeux brillant t&eacute;moignent d&rsquo;une r&eacute;elle sinc&eacute;rit&eacute; et d&rsquo;un bonheur toujours intact de partager un moment unique avec le public. Et le public justement ? Eh bien on peut dire qu&rsquo;il aura &eacute;t&eacute; des plus motiv&eacute;s ! C&rsquo;est sur ce set que l&rsquo;on voit les plus gros circle-pits du festival, tout simplement. Ambiance d&eacute;cha&icirc;n&eacute;e donc sur des titres &laquo; classiques &raquo; comme "L&rsquo;Oeuf", "Justice Pour Tous ", Auto Pilote", mais aussi sur des extraits plus r&eacute;cents du dernier album des Franciliens (&laquo; Monstre Ordinaire &raquo;) avec "Utopiste", "Elixir" ou encore "Cannibales". Excellent set de la part de LOFO qui malgr&eacute; les ann&eacute;es met une bonne racl&eacute;e de ma&icirc;trise et de puissance &agrave; la fran&ccedil;aise. Et &ccedil;a fait du bien !</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques27.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques28.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques29.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques30.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques31.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques32.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques33.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Retour au Thrash d&rsquo;outre-Rhin avec le second trio allemand de la journ&eacute;e. SODOM se pr&eacute;sente &agrave; un public tout acquis &agrave; sa cause. Tom Angelripper et sa fameuse basse rouge ne tarde pas &agrave; donner de la voix sur un "In War And Pieces" bien heavy, histoire de remuer les troupes avant la d&eacute;ferlante de tubes sodomiques. Citons en vrac "Sodomized", "M 16", "Outbreak Of Evil", "Agent Orange" et bien d&rsquo;autres ! Si sa basse est un tantinet forte, son organe vocal raisonne juste ce qu&rsquo;il faut. Arm&eacute; d&rsquo;un T-Shirt Oktober Fest qui en dit long sur ses occupations pour les vacances de la Toussaint, le bougre n&rsquo;a rien perdu de sa puissance et de son agressivit&eacute;, de bon augure pour un show puissant ! Tout sourire, le d&eacute;sormais gris et un poil d&eacute;garni &laquo; Bernemann &raquo; et sa Jackson Kelly en mode camouflage envoie du riff comme il faut. Arborant une technique irr&eacute;prochable, le guitariste est tr&egrave;s mobile sur sc&egrave;ne et vient au contact du public &agrave; de nombreuses reprises par le regard. Le headbanging est de rigueur sur sc&egrave;ne avec un Angelripper qui n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; donner de la nuque, mais aussi dans la fosse, accompagn&eacute; de nombreux slams et autres mouvements en tous genres.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques34.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques35.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques36.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques37.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques38.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques39.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques40.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques41.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Les fans sont ravis, le trio a envoy&eacute; du lourd en cette fin d&rsquo;apr&egrave;s-midi, et l&rsquo;ap&eacute;ritif DESTRUCTION + SODOM l&egrave;ve d&eacute;j&agrave; une barre bien haute pour le plat de r&eacute;sistance KREATOR pr&eacute;vu en t&ecirc;te d&rsquo;affiche, juste apr&egrave;s FINNTROLL. A noter que, hormis le Hellfest en 2011 et une tourn&eacute;e commune en 2002, ce fameux &laquo; Big 3 of Teutonic Thrash Metal &raquo; r&eacute;uni ce soir est un &eacute;v&egrave;nement quasi unique.</p>
<p>Lez&rsquo;Arts Sc&eacute;niques reste un festo, avec son lot de moments funs, de d&eacute;guisements et de rencontres. A ce niveau, je croise St&eacute;phane Buriez (Loudblast) &agrave; plusieurs reprises sur le site. Le musicien/producteur se lance d&eacute;sormais dans le journalisme, puisqu&rsquo;il animera une &eacute;mission consacr&eacute;e au Metal &agrave; la rentr&eacute;e sur une petite cha&icirc;ne. Le costaud nordiste fait le tour des festos estivaux accompagn&eacute; de Fred Leclerc (bassiste fran&ccedil;ais de Dragonforce) pour des interviews notamment. Affaire &agrave; suivre ! Au cours de la journ&eacute;e/soir&eacute;e, de nombreux musiciens des groupes pr&eacute;sents squattent le site du plein-air. Ainsi on a pu croiser Schmier ou encore Mille Petrozza au milieu de la foule, sans oublier les s&eacute;ances de d&eacute;dicaces programm&eacute;es pour la plupart des groupes qui permettent aux fans de garder quelques souvenirs. Bien cool &eacute;galement, ce qui rend ce festival &agrave; taille humaine &eacute;minemment sympathique ! Petite immersion dans le festival : ambiance.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques42.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques43.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques44.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques45.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques46.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Le set de FINNTROLL est l&rsquo;occasion de prendre un peu de recul par rapport &agrave; la sc&egrave;ne. Ne connaissant que tr&egrave;s vaguement ce groupe, je suis agr&eacute;ablement surpris par la prestation des Finlandais. Leur Metal Folklorique aux forts accents Black est un cocktail d&eacute;tonnant et fort sympathique car tr&egrave;s bien foutu il faut l&rsquo;avouer. La voix hurl&eacute;e de Mathias Lillmans est surpuissante et donne du punch &agrave; un ensemble somme toute tr&egrave;s agressif. Si le frappeur Samu &laquo; Beast Dominator &raquo; Ruotsalainen, seul membre du groupe ne pr&eacute;sentant pas de corpse-paints, semble totalement insensible &agrave; ce qu&rsquo;il se passe autour de lui (aucune expression sur son visage), il n&rsquo;en rend pas moins une copie absolument parfaite. L&rsquo;ensemble du groupe est tr&egrave;s actif sur sc&egrave;ne, et les headbangs coordonn&eacute;s ont d&ucirc; &ecirc;tre boss&eacute;s en r&eacute;p&egrave;te, ce qui a toujours son petit effet. Tr&egrave;s bonne prestation, rafra&icirc;chissante et appr&eacute;ci&eacute;e avant la le&ccedil;on de Thrash qu&rsquo;on s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; recevoir de la part des ma&icirc;tres allemands.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques47.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques48.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques49.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques50.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques51.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques52.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques53.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>20h30. Le d&eacute;cor est d&eacute;j&agrave; plant&eacute; sur la Goeland Stage, d&rsquo;une mani&egrave;re tr&egrave;s intelligente qui a beaucoup d&rsquo;effet. Le visuel du dernier album de KREATOR est d&eacute;compos&eacute; en trois dimensions sur la sc&egrave;ne &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;immenses panneaux verticaux et horizontaux, joignant au fond l&rsquo;immense backdrop de &laquo; Phantom Antichrist &raquo;. L&rsquo;introduction "The Patriarch" retentit et la bande de la Ruhr d&eacute;boule pour envoyer un &eacute;norme "Violent Revolution" en guise d&rsquo;amuse-bouche. Mille Petrozza (guitare/chant) est plus remont&eacute; que jamais et &eacute;ructe ses paroles &agrave; s&rsquo;user les poumons. "Hordes Of Chaos" ach&egrave;ve d&eacute;j&agrave; une fosse bouillante avec son final &eacute;pique, avant un "Phobia" simple mais redoutablement efficace, repris comme un seul homme par le public. Petrozza dit alors son bonheur d&rsquo;&ecirc;tre l&agrave;, en France, et n&rsquo;oublie pas de saluer les nombreux Allemands qui ont travers&eacute; le Rhin pour les soutenir. On le sent d&rsquo;entr&eacute;e, les Allemands s&rsquo;imposent ici en patrons, et leur position en t&ecirc;te d&rsquo;affiche (ils b&eacute;n&eacute;ficient du temps de jeu le plus g&eacute;n&eacute;reux du festival, soit 1h15) sera largement justifi&eacute;e au vu de leur prestation. KREATOR puise dans sa f&eacute;conde discographie et encha&icirc;ne ce qu&rsquo;on peut quasiment appeler des tubes. La combinaison "Extreme Agression" / "People Of The Lie" fait tr&egrave;s mal, de m&ecirc;me que les nouveaux titres incorpor&eacute;s &agrave; cette set-list issus du dernier bambin des Allemands. Le titre &eacute;ponyme "Phantom Antichrist" est l&rsquo;un des plus percutants ce soir, et le plus convenu "From Flood Into Fire", pas indispensable, reste un moment sympathique. Le Soleil entame sa descente lorsque "Terrible Certainty" c&ocirc;toie un "Enemy Of God" d&eacute;sormais indispensable &agrave; tout concert de KREATOR. Et on comprend pourquoi ! Ce br&ucirc;lot, d&eacute;cid&eacute;ment l&rsquo;un des meilleurs titres du groupe, est un pur bijou en live. Sami Yli-Sirni&ouml; et sa blonde chevelure assure &agrave; la perfection tant en rythmique qu&rsquo;en lead malgr&eacute; un jeu de sc&egrave;ne peu expressif, et Mille Petrozza headbangue comme &agrave; ses vingt ans, haranguant la foule, lui demandant toujours plus de d&eacute;cibels. La section rythmique est &eacute;galement en tr&egrave;s grande forme, &agrave; en voir l&rsquo;action de Speezy Gieser &agrave; la quatre cordes et J&uuml;rgen &laquo; Ventor &raquo; Reil, kit impressionnant &agrave; port&eacute;e de baguettes, qui assurent tous deux un set tr&egrave;s propre. Le premier s&rsquo;illustre notamment sur une introduction au tapping (le planant "Voices Of The Dead") et joue un r&ocirc;le majeur en live, bien plus mis en avant que sur Cd. Le second martyrise ses f&ucirc;ts, m&ecirc;me si on aurait aim&eacute; un peu plus de grosse caisse en fa&ccedil;ade. Les plus anciens morceaux sont r&eacute;serv&eacute;s pour la fin du set et font mouche chez les plus &laquo; Old School &raquo; des fans de Thrash, &agrave; qui Petrozza d&eacute;die "Endless Pain", ainsi qu&rsquo;&agrave; ses comp&egrave;res de SODOM et DESTRUCTION (le guitariste/chanteur porte d&rsquo;ailleurs un T-Shirt &agrave; l&rsquo;effigie du groupe de Tom Angelripper ce soit). "Pleasure To Kill" et son annonce en forme de question-r&eacute;ponse entre Petrozza et le public est &eacute;videmment offert, et le m&ecirc;me sch&eacute;ma est r&eacute;p&eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;amorce du final "Flag Of Hate" / "Tormentor". Un set explosif, avec un Petrozza en tr&egrave;s grande forme physique et vocale, le petit chevelu ne cessant de gesticuler et de demander la participation des fans. On peut tout de m&ecirc;me reprocher aux Allemands de se reposer un peu sur leurs lauriers, ne prenant absolument aucun risque avec une set-list plus que convenue et sans r&eacute;elle surprise. Les albums parus entre 1992 et 1999 relevant de la p&eacute;riode &laquo; exp&eacute;rimentale &raquo; du groupe sont toujours ignor&eacute;s (exception faite du titre "Phobia"). KREATOR veut proposer du bon gros Thrash &agrave; son public, et il est vrai qu&rsquo;on entend un peu toujours les m&ecirc;mes morceaux en live, ce qui risque au final de s&rsquo;user un peu et de sentir le r&eacute;chauff&eacute;. Mais comment leur reprocher, sachant que c&rsquo;est exactement ce que les fans demandent ? Cependant, les premiers efforts du groupe renferment d&rsquo;excellents morceaux qui m&eacute;riteraient d&rsquo;&ecirc;tre mis en avant, peut-&ecirc;tre pas en festival&hellip; Quoi qu&rsquo;il en soit, avec ce nouveau d&eacute;cor impressionnant, un jeu de lumi&egrave;res au poil, et le groupe en tr&egrave;s grande forme sur sc&egrave;ne, mention tr&egrave;s bien &agrave; KREATOR qui a mis tout le monde d&rsquo;accord ce soir. Rendez-vous pris avec Mille et sa bande &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e pour la tourn&eacute;e promotionnelle de &laquo; Phantom Antichrist &raquo; en compagnie de MORBID ANGEL et NILE. Les nuques vont souffrir !</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques54.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques55.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques56.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques57.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques58.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques59.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques60.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques61.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques62.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Set List KREATOR : 1. The Patriarch, 2.Violent, Revolution, 3. Hordes Of Chaos, 4. Phobia, 5. Phantom Antichrist, 6. Extreme Agression, 7. People Of The Lie, 8.From Flood Into Fire, 9. Terrible Certainty, 10. Enemy Of God, 11. Voices Of The Dead, 12. Endless Pain, 13. Pleasure To Kill, 14. Terror Zone, 15. Betrayer, 16. Flag Of Hate, 17. Tormentor.</p>
<p>La nuit est d&eacute;sormais tomb&eacute;e, et, alors que des &eacute;clairs illuminant le ciel &agrave; quelques dizaines de kilom&egrave;tres de S&eacute;lestat sans toutefois menacer le site en plein-air du festival, un roadie d&eacute;barque sur la EMP Stage et annonce &laquo; Ladies and Gentlemans, coming from Venice Beach, California, SUICIDAL TENDENCIES ! &raquo;. Les musiciens investissent la sc&egrave;ne sur une entr&eacute;e tout en puissance o&ugrave; chacun se met en avant, d&rsquo;Eric Moore &agrave; la batterie sur des roulements ressentis, &agrave; Dean Pleasants qui envoie des soli irr&eacute;prochables de technique. Steve Brunner et ses cordes vertes fluo n&rsquo;est pas en reste fait vrombir la sono par son jeu de basse furieux. A noter l&rsquo;absence du guitariste Mike Clark, remplac&eacute; par un gamin qui doit avoir la moiti&eacute; de l&rsquo;&acirc;ge de Mike Muir, mais qui se montrera &agrave; la hauteur par un jeu de sc&egrave;ne absolument monstrueux de nervosit&eacute; tout en faisant le boulot ! Le frontman, bandana enroul&eacute; autour de la t&ecirc;te, d&eacute;boule enfin et se montrera absolument intenable tout au long du show. La sc&egrave;ne, il l&rsquo;aura parcourue sous toutes ses coutures, ne cessant pas une seule seconde de gesticuler &agrave; la mani&egrave;re d&rsquo;un boxeur en rut. Et si la parlotte est un cr&eacute;neau qu&rsquo;il conna&icirc;t bien (en exag&eacute;rant, la moiti&eacute; du show se r&eacute;sume &agrave; un Muir parlant tr&egrave;s vite au public entre les morceaux), cela en devient au bout d&rsquo;un moment assez aga&ccedil;ant. Eric Moore s&rsquo;illustrera aussi par de nombreux breaks et roulement tr&egrave;s groovy, entre deux tournoiements de baguettes entre ses doigts. Si les Am&eacute;ricains n&rsquo;ont plus sorti de v&eacute;ritable album depuis une bonne douzaine d&rsquo;ann&eacute;e, Muir nous en promet tout de m&ecirc;me un, une fois n&rsquo;est pas coutume, ainsi qu&rsquo;une grosse tourn&eacute;e en France. On attend de voir ! La sc&egrave;ne reste un joyeux bordel &eacute;nergique, qui se transmet sans difficult&eacute; au public, qui s&rsquo;emploie malgr&eacute; la fatigue de la journ&eacute;e. La fin du set verra m&ecirc;me la sc&egrave;ne investie par plusieurs dizaines de fans venus partager la f&ecirc;te avec les &laquo; ST &raquo; ! Show explosif pour un groupe inclassable et toujours mythique, avec son attitude punk/hardcore/funk. Alors qu&rsquo;on aime ou pas le style, ST a envoy&eacute; une heure de bois ce soir, point barre !</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques63.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques64.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques65.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques66.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques67.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Autre gros morceau de la soir&eacute;e, les Am&eacute;ricains de MINISTRY b&eacute;n&eacute;ficient eux-aussi d&rsquo;un temps de jeu cons&eacute;quent (1h15). Al Jourgensen et sa bande ont opt&eacute; pour un visuel sc&eacute;nique diff&eacute;rent, &agrave; savoir un &eacute;cran g&eacute;ant en guise de backdrop derri&egrave;re la batterie, qui diffusera des extraits de clips ou images en ad&eacute;quation avec les morceaux. Si le Metal Industriel n&rsquo;est absolument pas ma tasse de th&eacute; (et c&rsquo;est peu dire), le show ne m&rsquo;a pas convaincu outre-mesure. Les musiciens sont pourtant tr&egrave;s carr&eacute;s et professionnels, et ont assur&eacute; un concert sans r&eacute;elle faille, si ce n&rsquo;est leur relatif effacement. La set list, bien que n&rsquo;&eacute;tant pas connaisseur, semble contenter le public avec des titres engag&eacute;s comme "No W", "Rio Grande Blood" ou "Lies, Lies, Lies" s&rsquo;attaquant pour la plupart &agrave; l&rsquo;administration Bush (un peu lourd et anachronique aujourd&rsquo;hui), ou un final &laquo; classique &raquo; avec "Just One Fix", "N.W.O. " et Thieves". La mise en son est moyenne et assommante, avec des cymbales inaudibles, une grosse caisse trigg&eacute;e au taquet et &eacute;crasante, et des samples assez brouillons. Mais le principal probl&egrave;me vient en fait du charismatique leader du groupe, Al Jourgensen, qui a &eacute;t&eacute; tout simplement pitoyable sur sc&egrave;ne. D&eacute;ambulant difficilement, criant avec m&eacute;diocrit&eacute; ses parties vocales quand il ne singe pas un playback qui ne convainc personne (merci les bandes son pour les parties chant&eacute;es et les refrains&hellip;), le papi de l&rsquo;Indus semble compl&egrave;tement paum&eacute;. Bredouillant entre les morceaux des monologues incompr&eacute;hensibles, le frontman, visiblement pourri de drogues et d&rsquo;alcool, se montre fid&egrave;le &agrave; sa r&eacute;putation de toxicomane et d&rsquo;alcoolique notoire (il s&rsquo;effondrera d&rsquo;ailleurs en plein concert le lendemain &agrave; Paris). Minable tout simplement, et pas du tout respectueux du public, qui d&rsquo;ailleurs ne semble pas lui en tenir rigueur. Apr&egrave;s Dani Filth l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re qui &eacute;tait &agrave; peu pr&egrave;s dans le m&ecirc;me &eacute;tat, Jourgensen r&eacute;&eacute;dite l&rsquo;exploit, le tragique en moins. Pour les amateurs du genre, nul-doute que voir l&rsquo;un des g&eacute;niteurs du Metal indus pr&egrave;s de trente ans apr&egrave;s sa formation est un &eacute;v&egrave;nement, mais moi, je passe mon tour.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques68.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques69.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/250712_selestat_lezartssceniques70.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Il est maintenant minuit et demi, et le dernier groupe &agrave; fouler les planche est NEW MODEL ARMY, combo britannique de rock/punk alternatif. Et il faut avouer qu&rsquo;apr&egrave;s les rythmiques martiales de Ministry, les ambiances plus rock et plus m&eacute;lodiques du groupe sont bienvenues. Apr&egrave;s plus de trente ans de carri&egrave;re, les Anglais, sous la houlette de Justin Sullivan (chant/guitare) accompagn&eacute; de recrues plus jeunes que lui, d&eacute;livrent une tr&egrave;s bonne prestation. La mise en son est excellente, Justin est bien en voix en plus d&rsquo;&ecirc;tre aff&ucirc;t&eacute; du haut de ses 56 ans. Le rock &agrave; tendance punk du combo n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; s&rsquo;aventurer sur des passages plus atmosph&eacute;riques, planants et a&eacute;riens &agrave; souhait. Le bassiste &agrave; la rose ( ! ) chevelure se transforme m&ecirc;me pour plusieurs morceaux en percussionniste, puisqu&rsquo;il seconde le batteur attitr&eacute; du groupe &agrave; l&rsquo;aide de toms ou tambours divers. Ca joue propre et clair, les morceaux sont bons, les fans, nombreux au premier rang, en transe et tr&egrave;s en voix aussi : une bien belle fin de soir&eacute;e !</p>
<p>Encore une fois, un festival r&eacute;ussi en tous points. Une affiche excellente et &eacute;clectique qui pouvait convenir &agrave; beaucoup, une organisation rod&eacute;e et assez fonctionnelle (site, disposition des sc&egrave;nes et des stands, boissons et nourriture vari&eacute;es, tente destin&eacute;e au merchandising avec boutiques T-Shirts et Cd&hellip;) : que du bon ! Encore merci &agrave; Zone 51 qui propose chaque ann&eacute;e une journ&eacute;e Metal franchement excellente, et un grand bravo aussi &agrave; tous les b&eacute;n&eacute;voles qui s&rsquo;affairent &agrave; rendre cet &eacute;v&egrave;nement possible. Evidemment, &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e prochaine !</p>

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