CHRONIQUES CONCERTS

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LES ESTIVALES DU KLUB
Avec : Denied, Master Crow, Herpes, Death Agony, Aäzylium
  Date du concert : 05-08-2012
  Lieu : Le Klub - Paris [ 75 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : http://www.korporation.net/le-klub/
 
 
 
  Chronique : 08 août 2012 , réalisée par Chleo - Photographe : http://birdy-miettesdevie.blogspot.fr/
   
<p>Pour commencer le mois d&rsquo;aout sous le signe du Metal, Le Klub nous propose une programmation int&eacute;ressante pour ses Estivales : Denied, Master Crow, Herpes, Death Agony et A&auml;zylium (qu&rsquo;on ne pr&eacute;sente plus !). Ce soir, nous avons cinq groupes qui sont l&agrave; pour nous montrer que, malgr&eacute; les vacances, les festivals divers et vari&eacute;s et la m&eacute;t&eacute;o changeante (&ccedil;a n&rsquo;aide pas, c&rsquo;est s&ucirc;r), il reste toujours une place pour un bon concert de Death sur Paris !</p>
<p>Je me retrouve dans une salle &agrave; moiti&eacute; remplie pour d&eacute;couvrir les quatre membres de DENIED, accueillis par des cris et des pogoteurs d&eacute;chain&eacute;s. La salle se chauffe peu &agrave; peu et il est de moins en moins facile pour moi d&rsquo;acc&eacute;der au-devant de la sc&egrave;ne pour tenter d&rsquo;arracher quelques clich&eacute;s. Les balances sont plut&ocirc;t bien cal&eacute;es et les musiciens sont est plut&ocirc;t bien motiv&eacute;s pour nous montrer de quel bois ils se chauffent. Au niveau du chant, rien de tr&egrave;s novateur : l&rsquo;alternance du chant cri&eacute; et du growl reste une valeur sure. Les riffs des guitares se suivent et s&rsquo;entrechoquent avec les lignes de basse. Apr&egrave;s quelques morceaux, il semble y avoir un probl&egrave;me sur une des guitares qui entraine un break de 2 minutes &agrave; peine, visiblement difficile &agrave; meubler. Un silence se fait et la salle commence &agrave; se vider et c&rsquo;est ainsi que les pogoteurs en d&eacute;lire prennent possession de l&rsquo;ar&egrave;ne. Un second break et c&rsquo;est un spectateur qui montre son m&eacute;contentement par un &laquo; T&rsquo;envoies quand ? On se fait chier l&agrave; ! &raquo;. Serait-ce de l&rsquo;humour ou une sorte de v&eacute;rit&eacute; d&eacute;guis&eacute;e ? Je ne juge pas, je constate seulement&hellip;</p>
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<p>Vient le tour de Master Crow, dont on aura devin&eacute; la pr&eacute;sence ce soir par leur batterie en concurrence directe avec l&rsquo;habituelle du Klub&hellip; Je d&eacute;couvre alors un &eacute;tonnant musicien derri&egrave;re les baguettes, &acirc;g&eacute; de 15 ans seulement. Ce batteur surprenant nous offre un spectacle assez in&eacute;dit. La maitrise est l&agrave;, il n&rsquo;y a pas de doute ! Encourag&eacute; par son p&egrave;re, &agrave; la guitare et au chant, le combo ne serait pas complet sans le bassiste, &acirc;g&eacute; de 18 ans mais qui a d&eacute;j&agrave; tout d&rsquo;un &laquo; grand &raquo;. Les compos sont travaill&eacute;es et structur&eacute;es. Je ressens bien la volont&eacute; du trio &agrave; vouloir montrer leur technique et leur originalit&eacute;. Malgr&eacute; tout, je reste assez perplexe au niveau du chant clair, &eacute;tant amatrice du chant growl&eacute;. Ce petit b&eacute;mol ne m&rsquo;emp&ecirc;che en aucun cas d&rsquo;appr&eacute;cier le show qui s&rsquo;offre &agrave; moi. Les morceaux s&rsquo;enchainent et ne se ressemblent pas. Les basses deviennent tr&egrave;s fortes d&rsquo;un coup et les riffs du bassiste deviennent presque inaudibles mais tout revient &agrave; la normal quelques instants plus tard. Une belle d&eacute;couverte pour ma part, et un bon pr&eacute;ambule au groupe suivant&hellip;</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_master-crow01" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_master-crow02" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_master-crow03" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_master-crow04" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Me voil&agrave; devant HERPES, combo un peu plus brutal que les pr&eacute;c&eacute;dents. Les cinq Nanc&eacute;iens nous propose des compositions rythm&eacute;es et &eacute;quilibr&eacute;es, saupoudr&eacute; d&rsquo;un chant Death assez classique mais qui cr&eacute;&eacute; son effet. Les riffs basiques mais structur&eacute;s des guitares et des lignes de basse se livrent dans une bataille sans fin tout au long du concert. Bien qu&rsquo;ils semblent un peu &agrave; l&rsquo;&eacute;troit sur sc&egrave;ne, les musiciens nous proposent un set bien construit et des morceaux originaux, rappelant par moments leurs influences musicales (Vomitory, Autopsy &amp; C&deg;). Il me semble reconnaitre certains morceaux de leur derni&egrave;re d&eacute;mo, Awaking of a sleeping madness, sortie il y a quelques temps. Durant ces quarante-cinq minutes de set, ils donnent aux spectateurs de quoi barboter dans un Death Metal tant&ocirc;t Old-School, tant&ocirc;t Brutal, ce qui les caract&eacute;rise et les diff&eacute;rencie des groupes vus pr&eacute;c&eacute;demment.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_herpes01" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_herpes02" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_herpes03" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Vient le tour de Death Agony qui nous viennent de Maubeuge. A l&rsquo;appel de leurs riffs &eacute;nerv&eacute;s et endiabl&eacute;s, les pogoteurs fous sont de retour. Sur sc&egrave;ne, le quatuor nordiste nous offre des compositions Death travaill&eacute;es et presque m&eacute;lodiques par moment. Je distingue une certaine technique tr&egrave;s bien maitris&eacute;e et une justesse dans la voix. Une sorte de tornade m&eacute;tallique envahit la salle qui, &agrave; peu de choses pr&egrave;s, emm&egrave;nerait les spectateurs dans un enfer incontr&ocirc;l&eacute; qui les pousserait &agrave; avoir des comportements de d&eacute;sax&eacute;s asociaux comme secouer la t&ecirc;te de fa&ccedil;on compulsive, hurler sans raison et prof&eacute;rer des insultes &agrave; tout va. M&ecirc;me si, &agrave; bien y r&eacute;fl&eacute;chir, c&rsquo;est d&eacute;j&agrave; un peu le cas depuis le d&eacute;but de la soir&eacute;e et &ccedil;a n&rsquo;ira pas en s&rsquo;am&eacute;liorant. Le combo alterne anciens et nouveaux morceaux ce qui donne au set un rythme aussi maitris&eacute; qu&rsquo;int&eacute;ressant. Influenc&eacute;s Death Old-School, Trash et m&ecirc;me parfois un peu Black, c&rsquo;est toute cette diversit&eacute; qui fait l&rsquo;originalit&eacute; du combo.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_death-agony01" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_death-agony02" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_death-agony03" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_death-agony04" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Arrive enfin la t&ecirc;te d&rsquo;affiche tant attendue depuis le d&eacute;but de la soir&eacute;e. Les cinq sanguinaires que composent A&auml;zylium nous ont pr&eacute;par&eacute;s du lourd. Proche du Brutal Death mais sans vraiment tomber dedans, le combo nous offre de quoi voyager dans un univers proche de la d&eacute;mence et de la brutalit&eacute;. Le dynamisme des compos est cr&eacute;&eacute; par la maitrise du son et des rythmiques. Les riffs d&rsquo;A&auml;zghal et Romain sont parfaitement coordonn&eacute;s avec les lignes de basse de Gautbill qui, pour les amateurs de Psychobolia, percevront la diff&eacute;rence de style. Kill et sa grosse voix nous entraine dans des grawls puissants et sombres proches de la folie. Nous retrouvons Schuff tr&egrave;s d&eacute;termin&eacute; derri&egrave;re les futs (la caisse claire m&rsquo;en dira des nouvelles !). Durant le set, les regards s&rsquo;&eacute;changent, les batailles de riffs s&rsquo;enchainent, encourag&eacute;s par un public visiblement s&eacute;duit. Kill n&rsquo;h&eacute;site pas aller &agrave; la rencontre des spectateurs, profitant que la &laquo; fosse &raquo; soit vide pour montrer qu&rsquo;A&auml;zylium est bien pr&eacute;sent ce soir et que si ils doivent mettre le feu quelque part c&rsquo;est bel et bien au Klub que &ccedil;a se passe. Un Wall of death est propos&eacute; par le chanteur, et il n&rsquo;en faut pas plus pour subvenir aux besoins primitifs des pogoteurs qui attendaient le signal. Pour r&eacute;sumer, c&rsquo;est un petit concert Death bien construit, comme on les aime, et c&rsquo;est dans l&rsquo;impatience de revoir A&auml;zylium sur les planches que ma chronique s&rsquo;ach&egrave;ve&hellip;</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_aazylium01" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_aazylium02" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_aazylium03" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_aazylium04" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_aazylium05" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/050812_klub_aazylium06" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Il me semble bien que ce joli mois d&rsquo;aout commence bien et que la programmation de ce soir y est pour quelque chose&hellip; Death Metal isn&rsquo;t dead ! Chl&eacute;o.</p>

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