CHRONIQUES DE CONCERTS

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MOTORHEAD - Lyon
Avec : MOTORHEAD, Skew Siskin
Date du concert : 27-05-2007  
Lieu : Halle Tony Garnier - [ 69 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 03 juin 2007 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe :  


Ce soir à Lyon la grand messe du Rock'n Roll sera dite par le père Lemmy en la grande Halle Tony Garnier et beaucoup de fidèles sont attendus.
En fait deux heures avant il n'y a pas encore grand monde devant la salle, mais les nombreux marchands de frites, merguez et autres kebabs sont déjà bien installés.
Dès l'ouverture des portes, plus d'une centaine de personnes s'engouffrent afin de pouvoir s'enchainer à la barrière devant la scène, car plus tard il faudra défendre chèrement sa place face à l'arrivée progressive de quelques 2500 personnes (estimation personnelle).

Le timing reste bien respecté car à 20 heures la cérémonie débute avec SKEW SISKIN groupe allemand qui vient chauffer la salle avec un rock de haute volée. A Tony Garnier le son n'est pas toujours génial, mais pour l'instant tout est clean. Pendant environ 45 minutes nous allons recevoir du bon rock balancé non stop par la chanteuse Nina C. Alice et sa bande.
Voix à la Bon Scott, parties de guitares brutes et heavy, ça déménage sévère sur la scène. Mention spéciale pour le guitariste nous démontrant ses talents avec un bon solo qui permet à la chanteuse de se rafraichir derrière les amplis. Le public en redemande, mais tout s'éteint.

Les roadies sont fort occupés sur scène à installer les monstrueux amplis pour la suite des évènements.

La tension monte de plus en plus, mais nous n'auront pas longtemps à attendre. Quelques accords et puis la phrase fatidique résonne dans les têtes : "we are Motorhead and we play rock n 'roll".
Premiers titres bien vus avec notamment Stay Clean et Killers. Le son est bon mais, bien sûr, il ne faut pas oublier les bouchons d'oreille, la sono est quand même énorme.
Contre la barrière les plus minces sont littéralement écrasés, on se croirait dans une boite à sardines. Au bout de quatre morceaux j'étouffe, alors je cède ma place aux plus jeunes et je circule un peu à l'arrière. Le public est hétéroclite à souhait : tous les âges, tout les look, rockers, punks, métalleux de toutes tendances sont bien présents ce soir.
Lemmy est toujours assez statique mais à l'air en pleine forme.On ne voit que les cheveux de Mikkey Dee derrière son énorme batterie. Quant à Phil Campbell et son bonnet de laine il a l'air toujours aussi "fêlé".
Over the Top, Tragedy, Rosalee(Phil Lynott) se suivent pour notre plus grand plaisir.
Au bout d' une heure environ Lemmy nous pousse "Vive le France" avec son accent anglais à couper au couteau.
Et puis second round avec le tonitruant Sacrifice sur lequel Mikkey place son solo de batterie. Ensuite : Power, Going to Brazil et le fameux Killed by Death avec un solo déjanté de Phil. Après Iron Fist, "thank you !" et tout s'éteint. Cris, hurlements, le rappel va-t-il venir vite ?
Ouiiiiii, et ce rappel prends tout d'abord des airs de Johnny Cash avec un Whore house blues agrémenté d' harmonica. Aces of spades réveille tout le monde depuis 1980 et ce soir c'est la même ! On en profite de faire la présentation du trio, Lemmy et Phil plaisantent, ils ont l'air contents d'être ici ce soir. Pour terminer naturellement il nous faut Overkill qui n'en finit plus de finir avec un éclairage percutant et un énorme larsen s'estompant progressivement. Itaé missa est !

Sortie de la foule, et l'on entend des phrases du style "j'ai eu Overkill je peux mourir".
En tous cas ce soir la légende Motorhead nous a montré qu'elle était encore bien vivante et pour longtemps , je l'espère bien...


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