CHRONIQUES DE CONCERTS |
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MOTOCULTOR 2012 J-2 Avec : J - 2 : Direwolves, SCD, Peter Pan Speedrock, No Return, Blockheads, The Adolescents, Noctem, Crowbar, Napalm Death, Warmachine, Municipal Waste, Dark Tranquillity, Your Demise, Coroner, Septic Flesh |
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Date du concert : 18-08-2012 | |||
Lieu : Site en plein air - Theix [ 56 ] | |||
Affluence : NC | |||
Contact organisateur : | |||
Interview : | |||
Date de la chronique : 17 septembre 2012 - Chroniqueur : Doc.Douggy - Photographe : Doc.Douggy | |||
Doc.Douggy: Après une bonne nuit de sommeil entre rencontres et partages voire retrouvailles, le soleil tape déjà dur lorsque l'on fait notre retour sur le site à la fin du concert de DIREWOLVES qui je vous l'avoue ne me donnait pas plus envie que ça... Une deuxième journée qui s'annonce haute en couleur avec beaucoup de groupes déjà vus plusieurs fois (DARK TRANQUILLITY, SEPTIC FLESH, NAPALM DEATH, CROWBAR, MUNICIPAL WASTE...) et je l'espère aussi de bonnes découvertes (PETER PAN SPEEDROCK, NOCTEM, NO RETURN …) D'ailleurs pour moi la journée démarre vraiment avec l'arrivée de SCD (SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION pour les anciens) sur la Dave Mustage. Les voyant pour la deuxième cette année, je m'attend à une bonne dose de Grind pour mettre de bonne humeur. Un groupe qui défend très bien “Sheep'n guns” son dernier bébé en date, sans oublier les morceaux plus “Grindgore” de la première époque. Un combo très heureux de l'accueil qui lui est reservé aux vues des sourires incessants de leur chanteur Seb et d'un public qui répond lui aussi présent. Un set énergique qui met de bonne humeur surtout avec le soleil ultra-présent encore une fois aujourd'hui, et un son global de bonne augure. Kila : Deuxième jour de festival, deuxième jour de grand soleil et de grosse chaleur. La journée s'annonce bonne à nouveau, et à tous niveau ! Exit les problèmes d'organisation de la veille, le retour sur le site se fait maintenant sans encombres, et sans attente. DIREWOLVES marque le début des hostilités du jour, mais je passerai rapidement sur la question. Leur musique ne m'attire pas et c'est donc en phase de « remise en jambe » que je suivrai leur concert de loin. Il faut dire que je voulais être bien réveillée pour la suite ! SCD prend le relai. Je n'avais pas encore eu la chance de les voir et il faut dire que je les attendais de pied ferme ! Le combo convint et parvient à attirer un public important, au vu de l'heure qu'il est. ( Le camping était festif la veille, et le réveil des festivaliers est en adéquation avec la soirée de la veille. ). N'étant pas réellement fan des dernières sorties de SCD, j'aurai quand même eu le droit à quelques morceaux de leurs débuts, bien plus grind et cradingue. Chaque groupe évolue et SCD n'a pas échappé à la règle. Le son est plus propre et les compositions plus modernes. Un poil plus accessible mais toujours aussi efficace. Première claque en ce samedi 18 août, et l'ambiance est belle et bien là. SCD s'offre même le plaisir d'un petit passage à travers le site, grimaçant et souriant pour chaque appareil photo avide d'immortaliser un bon moment. Pour votre set si pro et votre bonne humeur communicative, SCD, MERCI !
Doc.Douggy ; Petit tour en curieux à côté maintenant avec les Néerlandais de PETER PAN SPEEDROCK. Je connais le groupe de réputation pour son festival le SpeedFest, mais aussi pour son (speed ) rock'n roll sauce “punk rock” bien enervé, fait de sueur et de bières. Le groupe ne possède pas encore de notoriété bien basée en France aux vues du bar bondé d'un côté et les amateur du groupe qui comme moi ne sont pas en reste devant un groupe bien ficelé esprit “crasse, huile et bière”. Le groupe bénéficie d'un son bien calibré et fait danser après la demi-heure brutale de SCD, un bon enchaînement bien énergique car après ce passage, c'est au tour de NO RETURN de se frotter au public. Kila : A l'inverse de Doc.Douggy, je n'ai pas eu cette impression « esprit crasse, huile et bière » durant le set de PETER PAN SPEEDROCK. J'ai plutôt eu l'impression d'avoir en face de moi un groupe Punk Rock'n'Roll, trop propre pour être réellement apprécié. Question de goût et de ressenti, certes, mais il me manque ce petit grain de folie qui m'aurait vraiment donné envie de m'attarder sur la question. J'imagine que j'apprécierai davantage la musique du groupe dans un lieu plus petit, et où la proximité public/groupe permettrait un envolement plus prononcé de l'ambiance. Je reste néanmoins curieuse de les voir dans d'autres conditions... Doc. Douggy : NO RETURN, Nouvel album et nouveau chanteur pour un groupe qui malgré un changement de line-up incessant (ne reste plus qu'Alain désormais) possède une carrière de plus de 20 ans ! Voyons voir maintenant ce que donne “Inner Madness” en live, pas franchement botté par la version “studio” de celui-ci. C'est 3 titres de celui-ci qui sont représentés: “N.I.L 2”, “Borderline” et “Dead Inside”. Bon, ouais ça passe... Envolées de solos de la part des guitaristes, un Chuck D. remonté comme un coucou qui fonctionne beaucoup avec le public (Wall of Death, Circle pit) et possède par la même un charisme scénique. En fan inconditionnel de l'époque Steeve “Zuul” Petit (“Self Mutilation/Machinery”), j'espère tout de même un titre représentatif de cette époque, mais le groupe s'arrête aux dernières productions en date à mon grand désarroi si ce n'est “Vision of Decadence” qui date du premier enregistrement “Psychological Torment”. Bon, ok le groupe est très présent sur scène exepté peut-être Nicolas Coudert que je trouve très statique dans son coin de scène. Mais qu'à cela ne tienne, NO RETURN délivre une bonne prestation qui suit avec les affiches proposées avant, mais me laisse un petit arrière-goût amère... Kila : « Il en faut pour tous les goûts », à ce qu'on dit. Et voilà que même si SCD avait réussi l'exercice avec succès, NO RETURN a un peu plus de mal à contenter tout son public. Il y a les fans de la première heure, et les autres. En ce qui me concerne, c'est avec déception que j'assiste à un set quasiment exclusivement composé de titres récents, que je connais moins... et apprécie moins. SETLIST: Borderline/ Rising/ Inquisitive Hegemony/ News Item/ N.I.L 2/ Don't Judge me/ Near Death Experience/ The Dead Inside/ Vision of Decadence.
Doc Douggy : Ma seule déception de la journée est bien d'avoir loupé la prestation de BLOCKHEADS que j'attendais sévèrement pour toujours plus de Grindcore aujourd'hui, mais le soleil a eu raison de moi et la chaleur caniculaire du milieu d'après-midi ajouté à un site en plein champ sans ombre me fait partir à la recherche de celle-ci, quand il y a de la place. Mais l'énergie de ce groupe que j'entends au loin est somme toute impressionnante, comme beaucoup du style. Kila : Alors que la veille était résolument une journée orientée Black, Pagan, Folk... le samedi est bel et bien la journée des amateurs de Death/Grind. Il y a eu SCD en début d'après midi, et c'est BLOCKHEADS qui prend le relai. Un set carré, un son excellent ( est-il encore vraiment nécessaire de le préciser ?! ) mais il n'y a pas à dire, du grind sous 40 degrés, c'est comme le black, ça passe difficilement. INHUME le lendemain n'aura que confirmé ce fait, mais nous y reviendront... le moment venu ! Doc Douggy : Je profite pour faire un tour au camping me ravitailler durant le Punk/metal de THE ADOLESCENTS (qui n'en ont plus l'âge, soit dit en passant) qui ne me touche pas une seule seconde et revient, hélas (ah, à attendre les copains !) à la fin de WAR MACHINE (?) avancé car NOCTEM a pris du retard sur la route... Qu'à cela ne tienne, juste l'occasion de voir deux titres d'un Metal bourré aux hormones et à la testostérone, dont le jeu me rappelle celui de VOLBEAT. Bête, ça aurait pu être une bonne surprise, sans aucun doute ! La bonne humeur qui se faisait sentir sur scène me fera retourner les voir à l'occasion … Et c'est parti pour THE enchaînement de la soirée, si on excepte NOCTEM pour la découverte et YOUR DEMISE pour le désinterêt.
Et ça commence avec CROWBAR. Après l'aventure DOWN, Kirk Windstein n'en oublie pas son groupe principal avec plusieurs apparitions en festival d'été cette année (dont pour ma part un passage à Dour des plus mémorables !) Rarement déçu des apparitions scéniques du quatuor, c'est un ôde au son ultra-massif et écrasant des compositions sludge/doom/stoner aux rythmiques lancinantes et desespérées made in New Orleans du groupe qui se font clairement entendre et vrombir le sol de la Dave Mustage. Une équipe en très grande forme headbanguant à tout va, lorsque ce n'est pas voix la voix typiquement rauque de K.Windstein qui emmène le public dans des contrées desertées de toute vie. Bien sûr, “Sever the Wicked Hand” (2011) se fait la part belle mais ceux sont l'enchaînement “Conquering” , “New Dawn”, “Burn your world”, “The Lasting Dose” et les titres qui ont fait la réputation du groupe tels que , “All I had (I gave)”ou encore un “Planets Collide” (à s'arracher les yeux) qui feront voyager votre serviteur ! Le concert passe hélas trop vite, un public conquis, et quand ça passe trop vite, c'est que c'était bon. Merci CROWBAR ! Kila : Difficile de rajouter quoi que ce soit au report de CROWBAR, en ce qui me concerne, c'était une première. Pas vraiment septique mais plutôt novice au sujet du groupe, j'aurai pris ma claque du début à la fin, pour toutes les raisons évoquées précédemment, et surtout parce que les plus belles claques, viennent des groupes que l'on attend pas forcément ! SETLIST: Conquering/ New Dawn/ Burn your World/ The Lasting Dose/ Sever the Wicked Hand/ High Rate Extinction/ Let me Mourn/ All I had (I gave)/ Planets Collide/ The Cemetery Angels.
Doc Douggy: Après la claque CROWBAR on enchaîne avec les Espagnols de NOCTEM qui ont enfin pu arriver et force est constatée qu'ils ont aussi pris le temps de revêtir leurs armures de guerre ! Après écoute du dernier album en date “Oblivion” ma foi bien réussi, je reconnaîtrai 3 de leurs titres à savoir “Invictus” qui bien sûr ouvre le set, “A borning winged snake” et “Abnegation and Brutality”. Le reste du set axé sur je pense des titres plus anciens couvrant la courte discographie du groupe grimmé. Leur musique se rapprochant de BEHEMOTH en version plus “Thrash”, la similitude avec les Polonais ne s'arrêtent pas là, le groupe en armure des temps modernes, maquillés en blanc comme ses homologues si ce n'est un chanteur habillé comme un prophète tiré d'un univers post-futuriste, (trop grande? Capuche sur la tête n'ayant cesse de faire des mimiques et de faire réagir un public de connaisseurs comme d'amateurs. Un problème sonore qui se fait entendre au début au niveau du micro mais arrangé très vite, pour une cascades de riffs brûlots sans concession. Une bonne découverte pour un groupe qui possède une prestance sur scène de part notamment un look travaillé. Kila : Difficile de prendre plusieurs claques de suite, et après CROWBAR, j'avoue avoir vraiment du mal à apprécier la prestation de NOCTEM, au point d'abandonner au bout de quelques titres, petites pause « syndicale », j'en profite pour demander aux potes présents, quelles sont les meilleurs groupes vus jusqu'à maintenant en ce samedi, pour beaucoup, ça aura été SCD, jusqu'à...
Doc Douggy: Après la découverte, retour en terres connues car c'est NAPALM DEATH qui passe. Avec “Utilitarian” sorti en début d'année, le quatuor est sur tous les fronts cette année (dont un passage au Neurotic Deathfest pour ma part). Pas de réelles nouveautés donc, une première partie de set consacrée au petit nouveau de leur sacrée discographie et de la période qui l'a précédé. Le temps de constater l'absence de Shane Embury qui est malade et n'a pas pu se présenter, mais l'occasion pour Barney de présenter son remplaçant pied levé, qui pour le coup se retrouve mal à l'aise devant un parterre de gens petits comme grands venus écouter et (re)découvrir le combo de Grindcore culte. Une deuxième partie donc qui se fait la part belle aux plus vieux et pour certains titres les plus cultes du groupe Anglais. Pas de grande surprise, NAPALM DEATH grâce à son Barney et sa simplicité et à Ian Curtis toujours aussi survolté nous délivre un set carré, tout en brutalité proche du punk des années 80. Une valeur sûre, rarement décevante pour ma part ! Kila : Ayant découvert le grind avec NAPALM DEATH à l'époque, je dois avouer que c'est pour moi un groupe « de coeur », incontournable à mes yeux, probablement l'un des set que j'attendais le plus ce samedi là. Barney est fou sur scène, je n'apprends rien à personne, et ce jour là, il le semble encore plus. Déchaîné sous le soleil breton, le frontman s'égosille, se ruine, s'épuise, parvenant à entraîner le public dans une ambiance chaotique et acharnée. On ne compte plus les slams, et c'est au fil des morceaux récents comme anciens, cultes comme moins connus, que l'heure défile sans même qu'on aie le temps de s'en rendre compte. Les cervicales s'en souviendront, elles ! SETLIST: Circumspect/ Errors in the Signal/ Everyday Pox/ Protection Racket/ Silence is Deafening/ The Wolf I Feed/ Practice What You Preach/ Quarantined/ Analysis Paralysis/ Dead/ Deceiver/ When All is Said and Done/ Unchallenged Hate/ Suffer the Children/ Breed to Breathe/ Nazi Punks fuck off (Dead Kennedys cover)/ Scum/ Human Garbage/ You Suffer.
Doc Douggy : L'enchaînement fin d'aprem/début de soirée continue avec les thrashers de MUNICIPAL WASTE. Préférant les voir en condition “club”, j'avoue que voir un public toujours aussi survolté lorsque ce groupe joue me donnera toujours le sourire. Circles pits, Wall of Death, Slams, tout y est. Un combo en pleine forme très souriant et proche de son public pour plus de fureur. Mais parlons “fureur” justement. Car passé les “tubes” du groupe que sont “Beer Pressure”, “Sadistik Magician”, “Unleash the Bastards” et j'en passe (beaucoup en fait ! ), je trouve que le nouvel opus “The Fatal Feast” manque de patate en studio et j'ai la même impression sur scène, il manque un truc, un feeling qui est absent par rapport aux anciens enregistrements. Mais c'est toujours un plaisir de reprendre “Municipal Waste is gonna f*** you all !” et tous en coeur s'il vous plaît. Un bon moment entâché par ce que je trouve un manque de renouvellement dans les nouvelles compos du groupe qui me lâche quelques soupirs mais heureusement vite oubliés lorsque les titres “groovy” sont de sortie ! KiLa :Peu avide de Trash, aussi bon soit il, c'est un peu plus septique que je me dirige vers l'autre scène pour admirer MUNICIPAL WASTE. L'ambiance est explosive, et le groupe est attendu par bon nombre d'adeptes et autres fans de l'extrême. Il faut dire que le combo américain n'a plus de preuves à faire, même si l'heure est à la défense d'un nouvel album. Sans connaître parfaitement l'ensemble de la discographie, je dois avouer que tous les titres passent bien, qu'il s'agisse des anciens ou des plus récents. Je peux néanmoins comprendre la déception des fans de la première heure, car il faut bien le dire, comme pour beaucoup de groupes tentant de se renouveler, le résultat n'est pas toujours à la hauteur des espérances (Hélas...). A voir, tout de même ! SETLIST: Unleash the Bastards/ Mind Eraser/ You're Cut Off/ Wolves of Chernobyl/ The Thrashin' of the Christ/ Beer Pressure/ Acid Sentence/ Black Ice/ Wrong Answer/ Waste In Space + The Fatal Feast/ Bangover/ Headbanger Face Trip/ Terror Shark/ Boner City/ Sadistic Magician/ The Art of Partying/ Born to Party
Et ça enchaîne ! Voilà maintenant 4 ans que je n'ai pas vu DARK TRANQUILLITY sur scène... Autant dire que c'est avec un grand plaisir que je retrouve le combo de Gotebörg, qui la dernière fois que je les avais vus étaient en train de promouvoir “Fiction” (2007). Et comme toujours, c'est un Mika Stanne très souriant qui nous accueille après intro accompagné de ses 5 musiciens. Le chanteur possède un charisme tel et une présence scénique qui font qu'il reste pour moi l'un des meilleurs chanteurs de notre époque. Le son est parfait, à l'image de “Terminus” qui ouvre leur setlist. D'ailleurs parlons de cette setlist. Car, même si ce sont des tubes (“Fiction” étant étonnament l'album le plus représenté) comme “The Treason Wall”, “The Wonders at your feet” (ahhh ce solo à la fin du morceau, l'un de mes premiers coups de coeur Death metal à l'époque), “Monochromatic Stains”; j'attend avec impatience quelques morceaux plus âgés qui ont fait la réputation du groupe... Ayant eu pour habitude de les voir jouer “Punish my heaven” (issu de “The Gallery”) ou encore “Zodyjackyl Light” (“The Mind's I”), la configuration actuelle du groupe avec son claviériste fait que cette première époque est mise aux oubliettes pour mettre en avant des morceaux possédant plus de parties claviers à mon grand dam... Mais j'espère que c'était juste parce que le groupe ne jouait qu'une heure ! Mais fort heureusement, c'est l'émotion qui vient lors de l'annonce de “The Sun Fired Blanks” et de “Thereln” tirés de l'excellent “Projector”. Lorsque “Final Resistance” est annoncé, je me dis que ça va être la fin du set, ce morceau ayant toujours été joué à la fin, mais non, c'est “The Fatalist” qui fermera la marche sous les applaudissements d'un public venu nombreux et d'un groupe très souriant et des plus professionnels. Ce sont quelques discussions avec d'anciens fans comme de nouveaux qui me feront conclure cette prestation: “-Dommage qu'on aie pas eu au moins un p'tit morceau de “The Gallery” ou de “The Mind's I” mais au moins ils ont joué 2 titres de “Projector” (avis que je partage donc); “-Bah pour une première fois je suis contente d'avoir entendu des vieux morceaux comme des nouveaux que je connais moins, mais ça envoyait et c'était une bonne claque ! En même temps, j'ai très peu écouté la période pré-Projector...”. Des avis qui divergent, mais une chose est sûre, DARK TRANQUILLITY reste toujours une valeur sûre dans le milieu Death Mélodique (loin devant IN FLAMES et ARCH ENEMY...) KiLa : Set à double tranchant donc, pour les zicos de DARK TRANQUILITY. Confrontant les fans de la première heure, et les autres. D'ailleurs, je commence à me dire que ce sujet est vraiment récurrent cette année, au MOTOCULTOR ! SETLIST: Terminus (Where Death is most Alive)/ The Treason Wall/ The Wonders at your Feet/ The Mundane and the Magic/ Inside the Particle Storm/ Monochromatic Stains/ The Sun Fired Blanks/ Misery's Crown/ Thereln/ Final Resistance/ The Fatalist
Il est temps de remercier la programmation, car contrairement à hier et juste avant l'assaut final de cette deuxième soirée, je profite pour patienter longuemment au stand snack comme toujours pris d'assaut à cette heure, pendant que YOUR DEMISE joue. Bon j'avoue le Hardcore c'est pas mon truc. En tout cas, je suppose que ça devait mosher. Mais apparemment, je ne suis pas le seul à ne pas être amateur quand je vois le monde aux stands snack et buvette... 2 semaines tout pile après le Vagos Open Air, mais cette fois en tête d'affiche, c'est au tour de CORONER de faire frémir le public Français ! Et en fait, point de changement ou presque si je compare leur prestation à celle du Vagos. Le son et la technique sont exactement au même niveau, si ce n'est peut-être encore mieux. Le public est conquis, moi aussi. A noter l'absence de “Status:Still thinking”, “Gliding Above While Being Below” et “Divine Step”(snif !); la setlist est alors amputée de deux titres car c'est bel est bien “Reborn Through Hate” pour le plaisir des oreilles qui clôture une prestation professionnelle et quasi propre jouée en second rappel. Du grand CORONER encore ! KiLa :Maintenant il faut du lourd, très lourd. Et c'est ce qui arriva...! CORONER prend place sur la grande scène et c'est confortablement installée au plus près possible de la scène, que j'aurai tout le loisir de me déboîter les cervicales au fil d'un set excellent. De là où je suis, je vois même des membres d'autres groupes se rapprocher pour apprécier le set et écarquiller les yeux durant les soli ! Et mon Dieu, quels soli ! La technique est de mise, ça n'est pas une surprise, mais toujours appréciable à admirer en live. Probablement l'un des meilleurs concerts en ce deuxième jour, pour ma part. SETLIST: Golden Cashmere Sleeper, Part 1/ Internal Conflicts/ Serpent Moves/ Masked Jackal/ Metamorphosis/ Die by my Hand/ The Lethargic Age/ Semtex Revolution/ Grin (Nails Hurt)/ RAPPELS: The Invincible/ Reborn Through Hate.
Et cette seconde soirée se termine sous le son “majestueux” de SEPTIC FLESH. Beaucoup de mal avec leurs prestations scéniques car souvent les nappes d'ambiances (qui jouent beaucoup sur ce groupe) sont soit trop forte soit trop faible et cette fois-ci se sera la seconde. Un son très massif sort des musiciens à cordes et de la batterie qui font que les nappes sont un peu mises en retrait. Résultat beaucoup de difficultés à reconnaître leurs morceaux, d'autant plus que ceux-ci sont tous tirés des deux derniers albums synonymes de la reformation des Grecs: “The Great Mass” et “Communion”. Ah si ! J'ai reconnu “Anubis” et “Communion” ! Mais hélas, l'absence de Sotiris et de son chant clair pèse beaucoup, et ce malgré un Seth plus que présent sur scène, vivant sa musique, basse à la verticale. Une déception en cette fin de journée qui avait tout pour être une des meilleures du festival. KiLa : Pour finir ce deuxième jour en beauté, nous voilà donc face à SEPTIC FLESH ! Direction donc la petite scène, calée du mieux possible afin de suivre un set dont j'attends beaucoup. Et je préfère vous dire tout de suite que la déception fut... terrible ! Enchaînant pourtant des titres que je connais et apprécie dans leur version studio ( "Communion", "Anubis", "Mad Architect" et autres titres tirés principalement des deux derniers albums en date ), je ne parviens à aucun moment à rentrer dans ce set. Le frontman enchaîne les breaks dont il se sert pour faire réagir le public ( et flatter son égo...? ), et les sur-utilise, au point de faire parfois plusieurs pauses de presque 1 minutes chacune dans chaque titre. Le résultat ? Simple : Certains adorent, d'autres détestent. Perso, je hais. A quoi bon sortir des bonnes compos si c'est pour les casser, les unes après les autres ? Chaque partie pouvant laisser espérer la moindre petite envolée tombe ainsi donc à plat, et me fera même partir avant la fin. Déception du jour, bonjour. SETLIST: The Vampire from Nazareth/ Communion/ A great Mass of Death/ Pyramid God/ Lovecraft's Death/ Oceans of Grey/ Persepolis/ Anubis/ Five-pointed Star.
Retour au camping, pour une nuit de folie avant une dernière journée qui s'annonce “Rock'n Roll” !
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