CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


A.C.O.D.
Avec : A.CO.D.,Cynical tales, The Great Beyond
Date du concert : 21-09-2012  
Lieu : Le Warmaudio - Décines [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.warmaudio.net  
Interview :  
   
Date de la chronique : 23 septembre 2012 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com  


Concert métal particulier au Warmaudio de Déécines ce vendredi 21 Septembre avec en tête d’affiche ACOD de Marseille, mais surtout avec le retour sur le devant de la scène des Lyonnais CYNICAL TALES et THE GREAT BEYOND.


C’est donc vers 21 heures que THE GREAT BEYOND démarre son set devant un public curieux et des amis de la formation. Le groupe semble vouloir reprendre « du poil de la bête » après une période en « stand by ». il a même prévu l’enregistrement d’un EP dans les prochaines semaines. A l’écoute, leur musique se situe dans une niche métal/prog avec toujours des influences reconnaissables de Dream Theater mais pas que. En effet Next Year/Last Year à l’intro orientale nous le rappelle fortement. Un chant travaillé collant bien au style avec dérapages heavy et des chœurs notamment introduits par le guitariste, sont de bonne facture. Reste que les longues compositions assez variées au demeurant restent un peu trop inaccessibles au commun des métalleux, sauf pour les purs et durs qui apprécient bien les aventures progressives. Ces aventures qui sont soutenues par une batterie omniprésente et impressionnante. Mais il manque encore un petit « je ne sais quoi » pour faire mouche vraiment. Ne crachons tout de même pas dans la soupe, the Great Beyond est sur la bonne route, preuve en est la prestation de ce soir assez convaincante et assez pro.


Set-List – Next Year/Last Year, Issue, Sweet Dream My Friend, Just A Stranger, ®-Evolution



Abordons maintenant le cas CYNICAL TALES. Du rock, du métal, les deux sûrement. Des dérapages thrash, des textes forts, des flirts avec la scène post-core, Cynical Tales mixte tout ça pour une sauce qui prend ou ne prend pas. Je l’explique en disant que la première partie de leur prestation fut un peu alambiquée passant du rock énervé à des ballades heavy. Et puis en seconde partie du set, les compositions proposées font mouche et déclenchent même une certaine agitation dans le pit. Set en demi-teinte donc, sucré-salé, nous avions deux groupes en un ce soir sur l’estrade, un Cynical tales presque pop et un Cynical Tales résolument thrash. Ma petite restriction se porte sur la voix du chanteur/frontman un peu limite par moments, mais sa présence fait le reste. Combo à revoir pour une meilleure appréciation.


Set-List – Tata/Mask, Face, Precious, Box, Tame/Psycho, Friend, Prince, Reality



Les organisateurs de la soirée ont encore commis l’erreur fatale dans ce genre de concert. A savoir faire jouer la tête d’affiche en fin de soirée. En effet, le groupe invité vient souvent de loin et les métalleux du coin ne viennent souvent que pour leur groupe local « ami ». Résultat encore aujourd’hui, les Marseillais d’ACOD qui ont fait 500 km se retrouvent à jouer devant une poignée d’irréductible, c’est tout. Pourtant Acod pratique un métal, certes tordu, mais assez original avec deux chanteurs, l’un proposant ses « grunts », l’autre un chant plus mélodique. Et derrière, ça tabasse sec avec deux guitaristes tranchants, un bassiste qui en veut et un batteur (petit nouveau parait-il) qui martyrise ses fûts de belle façon. ACOD n’est pas né de la dernière pluie (deux albums, « Point Zero » et « First Earth Poison », et de nombreux concerts), Cela se ressent dans la qualité du métal proposé et les compositions bien variées et accrocheuses malgré tout, même si notre perpétuelle envie de classer les styles est prise en défaut ici ou l’on mélange allègrement thrash, heavy, death et black, voire plus si affinités ! La prestation des Marseillais fut donc courte mais intense. Courte du fait du changement de batteur (voir plus haut), mais intense dans la puissance dégagée, un métal qui arrache quoi ! On en aurait bien reprit une dose, mais l’on est resté tout de même sur notre faim. A revoir donc une autre fois pour apprécier leur « blended métal », appellation d’origine non contrôlée dont le sextette s’est auto-proclammé.



Soirée un peu brève, mais sympathique. Merci aux organisateurs et aux trois formations en lice ce vendredi soir au Warmaudio endroit toujours aussi accueillant, il fallait le préciser.



no images were found





 


Aller en haut