CHRONIQUES DE CONCERTS

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MOTOCULTOR 2012 J-3
Avec : J – 3 : Impureza, Oil Carter, Collision, Inhume, ADX, As They Burn, Audrey Horne, Pervert Asshole, Beatallica, Myrath, Krisiun, Nightmare, Behemoth, Textures, Immortal
Date du concert : 19-08-2012  
Lieu : Site en plein air - Theix [ 59 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.motocultor-festival.com/wordpress/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 24 septembre 2012 - Chroniqueur : Doc.Douggy - Photographe : Doc.Douggy  


Kila : La fatigue commence à se faire légérement ressentir et le dos souffre un peu des deux nuits de camping, mais qu'à cela ne tienne ! C'est parti pour le troisième et dernier jour de l'édition 2012 du MOTOCULTOR, le soleil est un (tout) petit peu plus supportable aujourd'hui, ouf ! Il faut dire que l'eau se fait rare... Pas encore eu l'occasion d'en parler, mais c'était un réel problème sur le site : le manque de points d'eau, ou plutôt, le manque d'informations concernant l'apparente existente de ceux -ci.. L'organisation a été quelques peu dépassées par les événements, qu'il s'agisse d'affluence ou de canicule, mais le reconnaîtra elle-même, donc ne leur en tenons pas trop rigueur, et espérons que les remarques soient prises en compte pour améliorer tout ça l'année prochaine !


Trêve de blabla, aujourd'hui c'est IMPUREZA qui ouvre le bal. Du “Death Flamenco”, ça vous paraît peu probable ? Rassurez-vous, à moi aussi ! Et pourtant, c'est en faisant ce mélange improbable que IMPUREZA se retrouve devant un public encore éparse (les concerts ayant commencés une heure plus tôt en ce dernier jour, une bonne partie des festivaliers est encore en train de prendre l'apéro au camping.). Le mélange fait son petit effet tout de même et les passages Flamenco pourraient pousser les plus immobiles au déhanchement, par contre, question de goût, je trouve que les parties Death et les parties Flamenco ne sont pas assez incorporées les unes aux autres, et que la suite de plans s'alternent avec un peu trop de contraste, ce qui casse un peu l'originalité de la chose. Affaire à suivre tout de même !


Doc Douggy : Commencer le dimanche par IMPUREZA peut mettre bien en bouche pour la suite ! Le combo déferle son “Death Flamenco” d'une manière précise et efficace. Le mélange pourrait être bien meilleur si ils arrivaient à vraiment incorporer les deux ambiances et ne pas faire “un tour l'un un tour l'autre”. Mais malgré tout une bonne découverte scénique !


Direction la Supositor maintenant pour une bonne dose de Stoner/Rock avec les toulonnais d'OIL CARTER. Comme son nom l'indique, ça sent l'huile de vidange et la belle carosserie chez eux. Un premier album en date, le groupe brille de mille feux et fait bouger les têtes et les popotins. Groupe charismatique et explosif, les OIL CARTER sont heureux d'être là souriants jusqu'aux oreilles. Un groupe qui monte et à suivre surtout ! D'ailleurs peut-être LA découverte de ce week-end, ne serait-ce qu'aux vues du stand de merch' pris d'assaut après leur prestation.


KiLa : OIL CARTER, voilà un groupe qui porte bien son nom, ça sent l'huile et la route 66, la traversée du désert sur fond de bonne musique, lunettes de soleil vissées sur le nez. Il faut dire que... c'est ça l'effet Stoner Rock, non ?!


En tout cas, sous le soleil de plomb breton, ça fonctionne à merveille. Pour ne rien gâcher, les gaillards sont souriants, communicatifs... heureux d'être là ! Et vu l'assaut du public sur le merchandising estampillé « OIL CARTER », le quatuor Toulonnais n'était pas seul dans son bonheur !



Doc Douggy : On change de registre et on repart sur du Grind cette fois avec COLLISION qui nous viennent des Pays-Bas. J'ai souvenir d'une prestation au Neurotic Deathfest 2011, mais j'y accorde cette fois plus d'intérêt, car le groupe qui excelle dans un Grind aux accents punk voire crust est tout ce que j'aime dans ce style. 2 chanteurs qui font des allers-retours sur la scène, des riffs peu recherchés et plutôt dans l'efficacité pour unedurée excedant rarement 2 minutes par chansons. Mais malgré tout le son est relativement chaotique, les deux chants qui se complètent en studio sonnent pareil sur scène quand il n'y a pas des loupés rythmiques. Le côté Punk dans toute sa splendeur, mettons de côté les set « pro » pour un peu de fureur et de brutalité qui en font sauter plus d'un (moi y compris) Hélas, malgré un très bon dernier album, « Healthy Dose of Death » qui représente deux tiers de la setlist, le côté « punk » n'a pas l'air d'attirer les foules, mais aura pour ma part eu le mérite qu'il se doit et retournerai voir pour son côté très « dansant » les Hollandais dès que possible...


KiLa : COLLISION aura décroché une palme à mes yeux, la palme du “Mais, hein? Quoi? Qu'est ce que c'est que ça?” C'est en effet les mots que j'aurai les plus employés lors de leur set. Du Grind “cradingue” qui, moins de chance pour eux, aura eu le moins bon son de tout le festival (mais bon, on est au Motocultor, donc ça reste plus que potable). Bref, bien qu'appréciant le registre, COLLISION n'aur apas réussi à me faire tenir jusqu'à la fin... Dommage, parce qu'après ré-écoute à la maison, je me dis que j'aurai dû apprécier. A revoir, par curiosité ou “pour être sûre”.


Oui bon, c'est sûr, le Grindcore, ça ne plaît pas tout le monde et ça n'est pas toujours évident de se déchaîner dans le pit sous un soleil de plomb et une chaleur inqualifiable. Pourtant, cela n'a pas empêché INHUME de nous offrir un shwo plus qu'à la hauteur des espérances de tous les fans du genre. On imagine aisément la souffrance des deux frontmans et d eleurs compères, mais l'ambiance et la qualité d ela prestation étaient bel et bien au rendez-vous. Retracant toute leur discographie, INHUME a su entraîner le public dans sa brutalité, et nous a même gratifié de quelques nouveautés. Sonnant plus “propre”, ces compos ont tout de même un franc succès. Moins “old school” certes mais toujours aussi efficace, rentre dedans, crades et bourrins, franchement bravo les mecs !


Doc.Douggy : D'ailleurs ça continue pour le Grind/Brutal, avec INHUME qui enchaîne ! Je garde un sacré souvenir de leur date à Boulogne sur Mer y'a quelques années, va-t-il en être de même à Theix ? Eh bien en effet c'est le cas ! Pas grand monde hélas pour supporter le combo de death/grind aux compos très dansantes, un appel au pit se fait ressentir sur le groupe, quand on entend pas un « Zwaffalen » être répondu par un « Suce ma b... » par l'un des deux hurleurs. Les chants sont complémentaires et le son est très bon ce qui permet d'apprécier une partie de leur discographie. Peut-être même d'ailleurs aurait-il fallu les placer sur la Dave Mustage en lieu et place de COLLISION dont le show était chaotique en comparaison. INHUME en tout cas reste une valeur sûre !


SETLIST : Inescapable Destiny/ Incinerated/ Cadaverous abortion/ Dead Man walking/ Blood Sperm shit/ Pandemic/ Phobia/ Deadbeat/ The missing Limb/ Bloody Orgy/ Bewildered by Rage/ Squirming Parasites/ Airplane Crash/ Hatekill/ Superior Existence/ Process to Decelerate/ Tiamat.



Doc Douggy : Le Heavy Metal n'est pas ce que je préfère en studio, mais j'avoue m'être déjà pris de bonnes claques lors de concerts de ce type. ADX est donc le premier à y passer en ce dernier jour fort éclectique. Le groupe aux 30 ans de carrière se porte bien, très bien même et sera le seul à faire un show pyrotechnique. Très en forme, le combo nous retrace sa discographie sans bien sûr oublier leur dernier bébé en date « Immortel », et comme le titre l'indique, le groupe l'est aussi. Une très belle performance.



Je loupe AS THEY BURN qui remplace EXIT TEN pour me concentrer sur la conférence de presse, sur laquelle je reviendrai à la fin.


KiLa : Unique changement de programmation de la journée, AS THEY BURN remplace EXIT TEN. Soit, on échappe donc pas au groupe "-core" du jour, l'occasion de faire une petite pause, tout en écoutant tout de même de loin. L'éternel problème face à ce genre de groupe, c'est l'impression d'entendre toujours la même chose. Le chant y est pour beaucoup, et peu de groupes parviennent réellement à se démarquer des autres dans ce domaine. Cependant, la recette parvient à convaincre tout de même une partie du public, et l'ambiance semble bonne.


Doc Douggy : Et voilà un groupe que j'ai attendu tout le week end, puisqu'il est l'heure de découvrir scéniquement parlant AUDREY HORNE. Les apparitions live du groupe de Grunge ne sont pas légions, mais cette année ils écument quelques festivals, et heureusement pour le public de Theix, le Motocultor aussi ! Et c'est un groupe vraiment à l'aise sur scène, entre leur chanteur tatoué à la dégaine rockab' qui joue avec les photographes ou descend de la scène pour aller à la rencontre du public, les deux guitaristes de renom que sont Arve Isdal (ENSLAVED, OV HELL, TRINACRIA) bodybuildé et torse nu et son compagnon Thomas Tofthagen (SAHG) qui n'arrête pas les poses déferlent des compositions tirés de leur 3 albums avec énergie. D'ailleurs, ils sonnent plus brutal et « rock » sur scène qu'en album, ce qui en fait un bon point et devrait les faire jouer plus souvent ! Hélas, 50 minutes ça passe très vite, et le quatuor nous quitte après une très bonne prestation sous les applaudissements. A ne pas louper si ils passent près de chez vous !



KiLa : Il faut le préciser, PERVERT ASSHOLE est un groupe à l'univers visuel assez développé. Squelette ensanglanté sur le pied de micro, faux sang, costumes et j'en passe... Niveau musique, les compositions n'ont rien de transcendantes et sont affublées de samples “porno-gore”. Rien d'original. Le frontman s'evertue à s'enfoncer dans cet univers à chaque titre. Au final, le tout réuni m'aura donné une impression de “too much” et de “déjà-vu”. Set sympa et parfois, la simplicité a du bon et le jeu de scène surprésent prête à sourire... PERVERT ASSHOLE ne m'a donc pas convaicnue, mais devrait plaire aux amateurs de musique “bastard”, voire de “série B”...


Doc Douggy : Après avoir entendu les louanges de certains collègues à propos de PERVERT ASSHOLE et écouté leur premier album, j'en attend maintenant pas moins sur scène. Et coup réussi entre leur chanteur en chirurgien qui a oublié de se changer, gobelet de Jack Daniel's à la main, ses guitaristes entre terroriste mexicain et masque de catcheur de la même origine (tiens d'ailleurs ils ont pas été chercher loin quand on connaît BRUJERIA) une jolie bassiste qui n'a pas vraiment d'interêt quand on constate la simplicité de son jeu (à se demander si elle juste là pour “compléter” un line-up visuel) et un show basé sur le visuel. Entrecoupés de samples tirés de séries Z où l'on peut entendre le plus souvent des nanas jouir, PERVERT ASSHOLE joue son rôle de groupe nourri à la testostérone. Mais si sur album ça prend pas plus que ça, j'avoue que sur scène c'est tout de suite plus vivant et plus intéressant à suivre ! Les titres s'enchaînent mais se ressemblent hélas. Peut-être faudrait-il que le groupe travaille maintenant ses compos du fait que le visuel est déjà mis en place. C'aurait pû être un joli coup de poker, mais ça ne sera pas le cas. A revoir lorsqu'ils auront retravaillé.



Doc Douggy : Bon ben BEATALLICA c'est pas mon truc. Faire du neuf avec du vieux, merci. J'en reste soit d'un côté sur METALLICA, soit sur les BEATLES, mais pas les deux, même si c'est ingénieux d'incorporer les deux, chez moi la mayonnaise ne prend pas.


KiLa : Quand la chaleur est étouffante, la pause s'impose. C'est donc allongée dans l'herbe que je découvre BEATALLICA. L'avantage d'un festival “ à taille humaine” comme le Motocultor, c'est que tout est audible partout où l'on se trouve (même au camping, c'est dire !).


BEATALLICA officient dans un registre qui n'appartient qu'à eux... ou pas puisqu'il s'agit d'un habile mélange entre les tubes/paroles/sonorités des BEATLES et de METALLICA. L'idée est sympa et a le mérite de rassembler les foules. Mélange parfois chaotique tout de même mais qui donne parfois l'envie de fredonner et de ponctuer les conversations de “Ah, c'est celle là !”.En tout cas le public apprécie et le groupe a du mal à quitter la scène. Il nous gratifie même en entonnant “La Marseillaise” suivie d'un court “All you need is Love”. Sympa.


Doc Douggy : Le Metal oriental a le vent en poupe ces dernières années. Après ORPHANED LAND, j'ai l'honneur de découvrir un groupe de Metal Progressif en l'entité qu'est MYRATH. Malgré l'absence de leur claviériste resté bloqué au pays pour des raisons administratives le quatuor deverse des morceaux issus de leur courte discographie, mais somme toute intense par la qualité des compositions. Je tiens d'ailleurs à féliciter Anis (basse) pour son excellent jeu sur sa basse 6 cordes, rien que ça et qui est utilisé comme il se doit à en faire décrocher la machoire de certains. Par moments tout de même un peu longuet, on aurait tendance à s'endormir, mais Zaher garde bien le public en main de part un charisme et un jeu de scène dans lequel il fait beaucoup participer le public. Une belle découverte pour un groupe à suivre !


KiLa : La journée (tout comme l'ensemble du festival en fait...) est plus qu'éclectique. Grind, hardcore, Death, Black... cette fois c'est le métal oriental qui s'invite sur scène, sous le nom de MYRATH ! A noter en premier lieu que j'aime beaucoup leur univers visuel. Très... Oriental (qui l'eut cru?). Point de vue musique, c'est plutôt bien foutu, et bien fait. Le frontman s'en donne à coeur joie et communique extrêmement avec le public. Sourire aux lèvres du début à la fin, MYRATH nous offre un show très pro, malgré l'absence de leur claviériste, qui n'a pu suivre ses compères pour des raisons "administratives" (No comment'...). Bref, MYRATH c'était plutôt chouette, malgré une légère impression récurrente d'entendre des choses un peu trop basiques à mon goût, et puis le chant clair c'est sympa, mais au bout d'un moment...



KiLa : Tout à l'heure, je vous parlais de COLLISION qui avait selon moi hérité du moins bon son du festival, mais honte à moi, j'avais oublié le son de KRISIUN ! Bien calée au plus près d'un des groupes que j'attendais avec impatience, il m'aura fallu à peu près 2 minutes et quelques secondes pour me décider à m'éloigner, puissance sonore oblige. (Sans bouchons, c'était tout simplement intenable.) Trop de grosse caisse, trop de basse, au point de ne presque pas entendre la guitare. Ce qui, il faut le dire, m'a posé problème au point de ne pas reconnaître la moitié des morceaux. Grosse déception donc, malgré un set des plus bossé, une présence scénique toujours particulière. L'expérience de KRISIUN se sent sur scène, mais ce fameux problème de son m'a empêchée de rentrer dans le show. Tristesse.


SETLIST : Ominous/ Combustion Inferno/ The will to Potency/ Vicious Wrath/ Ravager/ Descending Abomination/ Hatred Inherit/ Solo Batterie/ Blood of Lions/ Kings of Killing.



Doc Douggy : Mettre NIGHTMARE entre KRISIUN et BEHEMOTH n'est pas une mince affaire pour les heavy metalheads Grenoblois. Pourtant le groupe distille à merveille, un peu trop même des compositions bien travaillées mais manque un peu de spontanéité. Moins d'atomes crochus qu'avec ADX, je ne resterai pas jusque la fin et en profite donc pour aller manger, le snack est juste à côté !


Première tête d'affiche de la soirée, c'est au tour de BEHEMOTH maintenant. Le concert au Neurotic cette année était époustouflant, je reste donc à l'écoute. Mais c'est après deux photos que mon appareil a lâché, plus de batterie, je suivrais donc le concert du bar VIP avec une vue pas terrible. Mais en tendant l'oreille, je suis quelque peu déçu. Nergal est heureux d'être en vie comme il le dit, mais beaucoup de titres que j'attendais ont été mis de côté pour la durée du set. Pas d'”Antichristian Phenomenon” par exemple. Bon mon avis n'est pas des plus flatteur d'autant que j'avais obligation de rester à l'écart. BEHEMOTH pour moi, ça sera une prochaîne fois.


KiLa : "It's good to be alive", voilà ce que j'aurai retenu du show de BEHEMOTH. Il n'y a pas que ça, c'est sur, mais tout de même... Quand on connaît un peu l'histoire du groupe et celle de Nergal, cette phrase résonne comme marquant la fin d'une période noire. En dehors de ça, BEHEMOTH, c'est cool à regarder. Des machines à fumée, des jeux de lumières travaillé au point de ne faire détacher que des silhouettes... C'est joli, et ça apporte un côté sacrément mystique. Musicalement ? Que dire, BEHEMOTH, c'est BEHEMOTH. Pas vraiment ma tasse de thé, restée bloquée sur les albums purement black metal de leurs débuts. Le tournant pris m'a évidemment permis d'accrocher un peu plus à leurs compos, mais sans non plus me transcender. Néanmois, ça a été un excellent moment, chargé en symbiose public/groupe.


SETLIST: Ov fire and the Void/ Demigod/ Moonspell Rites/ Conquer All/ Alas, Lord is upon Me/ Decade of Therion/ At the left hand ov God/ Slaves shall Serve/ Chant for Eschaton 2000/ Rappel : Lucifer



Doc Douggy : Après les avoir vus de loin lors du Vagos Open Air début août, il me tarde de retrouver TEXTURES et leur Metalcore technique/progressif. Un groupe ultra présent sur scène, où les musiciens ne restent pas une seule seconde sur place. Leur jeu de lights très travaillé rajoute une couche pour nous transporter dans l'univers des Hollandais. Hélas la prise de chant clair par moments me donne ce petit coût de beau gosse, ce qui me fait décrocher par moments. Mais un set qui passe très vite malgré tout. Une chose est sûre, que ce soit en live ou en studio, TEXTURES sait se défendre !


SETLIST : Surreal State of Enlightenment/ Regenesis/ Storm Warning/ Consonant Hemispheres/ Stream of Conciousness/ Sanguine draws the Oath/ Awake/ Singularity/ Laments of Icarus



KiLa : Une chose est certaine, pour moi qui suis adepte de Death/Grind et assez allergique au Black Metal et à son univers (chacun ses goûts hein !), la fournée du dimanche à été assez rigolote, voyant pulluler les warpaint et autres accoutrements comment dirais-je... typiques? On ne pouvait pas oublier que la tête d'affiche de ce soir était IMMORTAL. Très peu connaisseuse en la matière, k'ai vu arriver l'heure fatidique sans beaucoup d'interêt et pourtant... Faisant valser tous mes préjugés et certitudes, IMMORTAL m'a offert une claque musicale monumentale. Quelques petites faiblesses de précision, quelques ratés ci et là, mais rien de grave... Et mon Dieu (ou Satan?) quelle ambiance, quelle qualité ! Quoi de mieux pour un final? Bon allez, je vais fermer les volets, m'isoler et me pencher sur la discographie d'un groupe qui aura mérité toute mon attention, comme bien d'autres d'ailleurs ! Mais chut, le dites à personne !


Doc Douggy : Ca y est on y arrive enfin, le moment tant attendu, le pas de crabe d'Abbath qui en aura influencé plus d'un !! Quoi de mieux après la déception engendrée par BEHEMOTH qu' IMMORTAL en véritables empereurs du Motocultor?! J'aurais ennuyé tout le monde ce week-end espérant qu'ils joueraient “Withstand The Fall of Time”. Et bien, après une grosse intro musique classique en guise de “test de lights” et l'apparition de Horg à la batterie, voici qu'arrivent Abbath et Appolyon, et Abbath qui enchaîne sur riff qui m'aura tant bercé durant mon adolescence... OUI, ils ouvrent leur set avec “Withsthand The Fall of Time” ! Dur dur de shooter le trio quand l'envie d'headbanguer vous prend... Mais bon, 3 chansons, faut faire vite ! Pas de grande évolution depuis leur passage au Hellfest en 2010. Le son de guitare d'Abbath sonne toujours aussi heavy, cheveux dans la brise du ventilo, jeu de lights froid, et bien sûr les gimmicks que tout le monde reconnaît même hors du “milieu” Black metal à savoir : corpsepaints, vestes en cuir ou t-shirt à manches déchirées, le fameux pas de danse “en crabe” d'ABBATH et un personnage qui rien que par sa présence vous fait oublier tout le reste. D'ailleurs, c'est le public qui ne sera pas en reste, avec un melting-pot made in Norway, même si vraiment pour les inconditionnels “Battle in the North” et “Blizzards Beast” ne seront pas de la partie. Mais, comme beaucoup je pense je repars quelques années en arrière à l'entente de “Triumph” ou “Solarfall”, le moment magique du set restant pour ma part l'enchaînement “One by One/Tyrants”. “Sons of Northern Darkness” est ainsi l'album le plus représenté ce soir, avec 4 titres. Mais le trio n'oublie pas les anciens avant de tous nous quitter et nous gratifient d'un superbe “The Sun no Longer Rises”. On aura pas eu le show cracheur de feu. Mais bon. On est là pour la musique ! Un final des plus terribles pour ce Festival. Et c'est pas les collègues qui m'accompagnent qui diront le contraire ! “-Ben dis donc, je m'attendais pas à ça avec IMMORTAL, j'irai réécouter la disco en rentrant...” Comme quoi une certaine partie de cette époque (plus sonore qu'intellectuelle) reste parmi nos charmantes têtes blondes !


SETLIST: Whithstand the Fall of Time/ Solarfall/ Sons of Northern Darkness/ Triumph/ In My Kingdom Cold/ Tyrants/ One by One/ All Shall Fall/ The Sun no Longer Rises



Ca y est, le MOTOCULTOR 2012, c'est fini !


Ces trois jours resteront pour moi un excellent souvenir, et même si l'organisation a cafouillé au début du week end, ces soucis n'en reste que secondaire, vis à vis de l'affiche à laquelle on a eu le droit. J'espère tout de même que les problèmes rencontrés cette année par l'équipe du MOTOCULTOR et ceux pointés du doigt par les festivaliers eux même, seront pris en compte afin d'être améliorés les quelques trucs qui peuvent vite gâcher le plaisir. Alors oui, c'est vrai, on a un peu souffert. Mais sans être masochiste, j'avoue que de la souffrance comme celle ci... j'en veux bien tous les ans ! MOTOCULTOR 2013 ? Je signe tout de suite.


Doc Douggy : Cette édition du Motocultor était celle de la confirmation pour l'organisation. Entre un public qui a doublé entre cette année et la dernière il faut se dire que certaines choses sont à modifier ou à revoir, comme partout dans ce type d'événements. Alors qu'il a eu du mal à démarrer, une fois rôdé le festival s'est très bien déroulé, malgré même une chaleur épuisante. Très peu de groupes ont eu des conditions chaotiques, le public était réactif et enjoué comme les artistes. Le site peut être devrait être revu (L'organisation a parlé de revenir sur l'ancien site), car avec une chaleur comme celle-ci, il était difficile de rester à l'ombre... Les stands de nourriture et la buvette restaient trop peu nombreux et ont souvent été pris d'assaut aux heures fatidiques par les festivaliers, mais s'en sont tout de même sortis.


Heureusement épaulé par une partie de l'équipe du Hellfest, ce cru 2012 du Motocultor restera dans les souvenirs des festivaliers et pourra peut-être si il continue à marcher sur les traces de son grand frère, devenir un rendez-vous incontournable des festivals d'été grâce à une affiche ecclectique ! Messieurs, je vous tire mon chapeau et vous dit sûrement à l'année prochaine avec, espérons le des soucis qui seront réglés !




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