CHRONIQUES DE CONCERTS

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KERNEL PANIK
Avec : CORKAGE, KERNEL PANIK, ICEBOW
Date du concert : 28-09-2012  
Lieu : Saint-Etienne - L’Assommoir [ 42 ]  
Affluence : 60  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/kernelpanikrock  
Interview :  
   
Date de la chronique : 02 octobre 2012 - Chroniqueur : Charcoal.Blood - Photographe : Charcoal Blood https://www.facebook.com/#!/CharcoalBloodPictures  


C’est avec un goût de retrouvailles que je me dirige en ce 28 Septembre vers l’Assommoir Café à Saint-Etienne. Je dis bien « retrouvailles » car en effet, en Mars dernier, il m’avait déjà été permis de faire le report du concert donné par CORKAGE, et KERNEL PANIK en guest, au Bar des Capucins à Lyon. Aujourd’hui, c’est le match retour, KERNEL PANIK joue à domicile et a pour l’occasion convié ICEBOW à rejoindre l’affiche. Connaissant les loustics, c’est sous le signe de la convivialité et d’un état d’esprit totalement « Rock n’ Roll » que la soirée se dessine. Pourtant, les choses ne semblent pas gagnées d’avance à en juger le nombre de personnes présentes à mon arrivée dans l’estaminet.


C’est vers 21h30, alors que l’établissement compte une petite vingtaine de personnes, que les Lyonnais de CORKAGE entament leur set avec « Sequelea », tiré de leur dernier EP éponyme. Le groupe bénéficie d’une bonne balance, le son est précis, les accords lourds sont bien mis en valeur par la basse de Ben et il ne faut pas longtemps pour voir bouger des têtes dans l’audience. Les titres s’avèrent être taillés pour le live et s’enchainent dans une ambiance chaleureuse (certains me comprendront) qui ne fera qu’accroitre au fur et à mesure de la soirée. Et pour cause, CORKAGE est très en forme ce soir ! On a à faire à des guitaristes qui bougent dans tous les sens, et lorsqu’un groupe aussi sympathique que celui-ci donne tout ce qu’il a dans le ventre, on ne peut que lui rendre la pareille. Il faut dire que la scène de l’Assommoir laisse plus de place aux musiciens par rapport à celle des Capucins (notamment en ce qui concerne le plafond pour ceux qui font plus d’un mètre quatre-vingt!). Bref, le combo confirme les très bonnes impressions laissées sept mois plus tôt et délivre une musique qui fait toujours autant vibrer. Le chant est toujours aussi varié, du growl caverneux en passant par les tons suaves en voix clair ainsi que quelques hurlements, Amine dévoile tout son panel vocal, son timbre se rapprochant même de celui de Phil Anselmo sur « Solid Rain ». Le show se termine avec le titre « Phinéas », où Laurent, en maitre du blast incontesté, fait exploser le public qui part au quart de tour en pogo. Une première partie de soirée dans la bonne humeur et très réussie pour les Rhodaniens qui fêteront bientôt leur vingt ans d’existence. Une longévité qui s’explique par l’amitié qui unie tous les membres.


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Alors que les musiciens s’affairent et se relaient au traditionnel jeu de rangement et d’installation du matériel, je constate que l’audience a pris d’un coup une importance conséquente. Et c’est tant mieux ! D’autant plus que l’on peut compter sur les membres de CORKAGE et d’ICEBOW pour soutenir leurs confrères locaux. Les Stéphanois de KERNEL PANIK tournent depuis un petit moment dans les salles de l’agglomération et ont acquis une bonne petite réputation. Après une brève introduction baptisée « Quentin’s Dick », en référence au deuxième guitariste du groupe qui arbore ce soir un magnifique t-shirt aux couleurs de Bob l’éponge, le quatuor se lance à son tour dans un set à toute vitesse qui ravive l’ambiance déjà bien chauffée juste avant son entrée en scène. Les membres font également tous preuve d’une grande envie de jouer, de se surpasser et de partager ce moment avec la foule qui se retrouve ainsi en totale communion avec leur musique. L’acoustique de la salle de l’Assommoir est très bonne et mérite d’être saluée car on profite une nouvelle fois d’un son clair et précis qui dévoile chaque instrument de façon positive. Fort de ce constat, KERNEL PANIK délivre un concert survolté et de bonne qualité qui valide là aussi les compétences que j’avais auparavant perçues en eux. Les musiciens sont au meilleur de leur forme et sont en véritable osmose avec un public entièrement dévoué à leur cause. On peut même entendre certains participants regretter que le groupe ne possède pas d’enregistrement à promouvoir. Patience ! Apparemment, il semblerait que quelque chose de ce genre soit en prévision. En résumé, vous l’avez compris, l’ambiance est encore montée d’un cran considérable.


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Dur dur de prendre place sur scène après de telles prestations. Et pourtant, ICEBOW va devoir se coller à cette lourde tâche. Cela fait presque un an que je n’ai pas revu en concert les frères Navarro (rien à voir avec Dave, le guitariste de JANE’S ADDICTION). Le trio possède déjà une bonne expérience après quelques dates effectuées sur la région ces derniers mois, et les musiciens sont tous issus de la scène locale, Laurent (chant/guitare) avec ALVINELLA POMPEJANA, Sylvain (batterie) avec ALVINELLA et AABSINTHE, et Gaëtan (basse) avec WOOD-DUST. Le groupe teste ce soir un nouvel éclairage qui rend le climat encore plus convivial et intimiste. Dès le début de cette troisième partie de soirée, on prend vite conscience des capacités techniques de chacun des membres, il faut dire aussi qu’il y a l’un des meilleurs batteurs du secteur derrière les fûts. Le combo délivre des chansons prenantes et n’éprouve aucun mal à séduire l’assistance avec ses mélodies très accrocheuses qui donnent envie de bouger. On passe un agréable moment et on se régale avec les lignes de basse prononcées. De son côté, Laurent maitrise impeccablement ses riffs, ce qui n’est pas une mince affaire lorsqu’il faut assurer le chant en même temps. D’anciens titres d’ALVINELLA font apparition et s’imbriquent à merveille dans le répertoire d’ICEBOW qui nous fait profiter ainsi de « 21 grams ». Le set se déroule dans une bonne humeur constante depuis le début de la soirée et l’ambiance atteint son apothéose lorsque la formation Stéphanoise reprend pour la deuxième fois le titre « Boxes » à la demande du public. On assiste à une fin de concert explosive avec une audience exaltée à laquelle viennent se mêler tous les acteurs de l’évènement.


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Il est environ 00h45 lorsque le concert touche à sa fin et chacun a conscience d’avoir participé à quelque chose d’exceptionnel. Certes, les trois groupes ont donné des prestations épatantes mais s’ils n’avaient pas été solidaires entre eux et s’ils n’avaient pas bénéficié d’un tel enthousiasme de la part des spectateurs, la soirée se serait peut-être déroulée autrement, qui sait ? Cette date était vraisemblablement une de celle qu’il ne fallait pas manquer et ceux qui n’étaient pas présents ce soir ne peuvent que le regretter. Je remercie personnellement les trois groupes de l’affiche pour la bonne humeur qu’ils nous ont fait vivre et la bonne dose de « Rock n’Roll » administrée, ainsi que l’Assommoir pour avoir permis la réalisation d’un tel concert.



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