CHRONIQUES DE CONCERTS

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Ensiferum
Avec : Ensiferum, Amoral, Profane Omen
Date du concert : 23-09-2012  
Lieu : Trabendo - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.k-productions.eu/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 15 octobre 2012 - Chroniqueur : - Photographe : Eladan  


Une feuille placardée sur un poteau métallique rouge affiche : « Ensiferum, concert complet ». Pour ceux qui avaient encore des doutes, les voilà rassurés : Ensiferum a donné rendez-vous ce soir à 700 fans pour chauffer le Trabendo.


Début des hostilités : Profane Omen


C'est devant une salle déjà bien remplie que Profane Omen attaque la soirée. Et quand je parle d'attaquer, ils n'y vont pas de main morte. Leur musique a vite fait de faire monter l'ambiance et les finlandais (comme souvent, la soirée était sous le signe d'un drapeau blanc croisé de bleu) défendent leur musique de manière énergique. Jules Naveri nous livre une variété de chants oscillant entre le heavy et le thrash tandis que Williami Kurki et Antti Kokkonen assurent des guitares tranchantes et une très bonne présence sur scène. Un circle pit fait même son apparition au milieu du set. C'est donc un début de soirée bien rythmé dont peu de spectateurs semblent être déçus. Le groupe quitte la scène en serrant la main aux premiers rangs. On croirait presque à une tête d'affiche. Mais la soirée n'est pas finie et, fort heureusement, d'autres bonnes surprises arrivent.


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Pas de repos pour les braves : Amoral


Après une petite pause bien méritée pour le public, c'est au tour d'Amoral de faire bouger le Trabendo. Même si nous pouvons être un peu surpris par leur intro « parlée » sur bande-son ou par la casquette à l'envers de Ari Koivunen, le chanteur du groupe, on ne peut que constater : ça balance fort. Les finlandais (et oui, je vous avais prévenu qu'il n'y avait que ça) y mettent du cœur et de l'énergie ! Juhana Karlsson fait tout son possible pour ne pas se faire oublier derrière sa batterie et y arrive très bien à grands coups de baguettes volantes. De leur côté, le reste des membres, cheveux dans le vent, des ventilateurs nouvellement installés sur scène, nous livre une musique bien ficelée et entraînante. Ari, bien que largement critiqué dans la file d'attente assure le chant tandis que les guitaristes rivalisent de riffs complexes. Le public accroche et il en est de même pour les musiciens. D'après Ari, croisé à la sortie de la salle, le concert était vraiment bon et tout le groupe a passé un bon moment. Et en parlant de la France et du public français, une phrase lui est revenue plusieurs fois aux lèvres : « I Love to be here ! »


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À l'assaut mes frères : Ensiferum


C'est vers 21h que Ensiferum monte sur scène. Moi qui trouvait que la salle était déjà bien chaude, en quelques secondes, à la vue des musiciens, la température prend plusieurs degrés d'un coup. On assiste à la montée sur scène de trois guerriers vikings tout en muscles parés de leurs guitares et basses pour conquérir le Trabendo. Même si, à vrai dire, cette conquête paraît gagnée d'avance à la réaction du public. Et d'un coup, c'est l'explosion, on ne sait pas trop qui de la foule ou du groupe alimente l'autre mais l'ambiance est survoltée. On assiste tout de suite à de magnifiques headbangs de Sami Hinkka, un bassiste qui, à bord d'un drakkar, aurait fait trembler nos ancêtres tandis que Petris Lindoos commence à nous entraîner au rythme de ses grunts. Au premier refrain, le ton est donné : « Rise my brothers we are blessed by steel. In my sword I trust ». S'en suit « From Afar », une chanson bien énergique issue de leur avant-dernier album du même nom. Il n'y a pas à dire, dès ce début de set, on est servi : bonne musique, bonne énergie, bon show ! Et c'est comme ça jusqu'à la fin ! Une fin de concert qui était d'ailleurs digne d'un stade. Les guitares résonnent dans une salle surchauffée (ne criez pas à la métaphore bas de gamme, on pouvait voir la condensation au plafond). Un concert digne de ce nom n'en est pas un sans rappel, c'est pourquoi nos guerriers reviennent avec « Twilight Tavern » ainsi que « Lai Lai Hei » avant de finir sur « Battle Song » où même le plus réfractaire se retrouve entraîné et chante en même temps que le groupe et la salle. Leur répertoire passé en revue, c'est avec une reprise de l'ouverture de « Guillaume Tell » qu'ils continuent. Puis, la conclusion du concert se passe sur le « Triton » de Black Sabbath. Une fin digne de ce nom, qui a une nouvelle fois conquit le public parisien. C'est un show de très bonne qualité qui nous a été donné ce soir, le trio de tête dégage une énergie colossale et nous fait presque oublier Emmi Silvennoinen et Janne Parviainen, respectivement au clavier et à la batterie, au fond de la scène même si cette « discrétion » ne peut pas être retenue contre eux. Le groupe nous a donné une set-list équilibrée, prenant des morceaux d'un peu tout leurs albums avec une préférence pour le dernier en date « Unsung Heroes » et ils portaient d'ailleurs les mêmes tenues et maquillages que sur les photos promos de l'album ainsi que du clip « In My Sword I Trust ». Sami, le bassiste nous avait déjà donné une impression de grand barbare mais qu'en dire une fois qu'on a appris que cette bouteille avec laquelle il s'est désaltéré n'est autre que de la vodka alors que les autres membres du groupe ont tourné à l'eau ?


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Comme je vous le disais plus haut, Emmi et Janne se sont fait remarquer par leur discrétion, mais ils ne sont pas dévalués aux yeux des fans. Réaction de Romane, fan du groupe : « Et le batteur, c'est pareil, il n'est pas très expressif mais c'est un p**ain de tueur ». Le groupe est resté fidèle à lui-même, pas de grandes nouveautés, mais une formule qui marche dans une ambiance décontractée et bon enfant. C'est presque avec regret que l'on laisse les finnois aller porter l'épée vers d'autres villes de France et d'Europe.



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