CHRONIQUES DE CONCERTS

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MANOWAR
Avec : manowar
Date du concert : 16-10-2012  
Lieu : Le Trabendo - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.veryshow.fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 24 octobre 2012 - Chroniqueur : Chleo - Photographe : Chléo http://birdy-miettesdevie.blogspot.fr/  


Le Trabendo annonce Complet et accueille un des groupes mythique du Heavy Métal américain, pour une date unique en France, à l’occasion de la tournée The Lord of Steel.


Je me dirige vers la billetterie pour récupérer mon Pass Photo, et à ma grande surprise et déception, je n’en ai pas ce soir. C’est donc dépourvu de celui-ci, me consolant avec mon invitation, que je rentre dans la salle, déjà bien remplie…


Manowar n’a pas besoin de première partie, car il s’impose de lui-même par sa renommée mondiale. C’est donc vers 20h10 que le show commence avec le titre éponyme et légendaire du groupe : « Manowar ». Je suis d’ores et déjà impressionnée par le mur d’amplis bien imposant sur scène, ou la promesse d’un bon gros son qui casse tout. Mais étrangement, le groupe ne m’impressionne pas plus que ça. Sur les planches, c’est le calme plat. Chacun dans son coin, peu ou pas d’échange entre Eric Adams et ses camarades de scène. Premier bémol qui enlève un peu de son charme. le show se poursuit, et le set d’enchaine avec titres piochés dans les différents albums du combo (Kill with power, Mountains, Hail, Kill and Die…).


Donny Hamzik donne le rythme de la soirée : le Heavy Métal Old School n’est pas mort, en voici la preuve. Je peine quand même à reconnaitre un de ces fameux morceaux qui m’a fait découvrir le groupe, « Sons of Odin », car le son est saturé et la voix manque de puissance.


Soudainement, une peur collective s’abat brutalement dans la salle : les lumières se rallument au bout de 45 minutes de set. Des regards inquiets s’échangent dans le public, lorsqu’une voix annonce que le concert reprendra 15 minutes plus tard à cause de la loi française sur les décibels… Il est vrai que Manowar ne fait pas dans la discrétion ce soir. Nous voilà donc rassurés ! Le concert n’est pas annulé, comme le disait certaines rumeurs quelques jours avant.


Le temps d’une pause Coca-Cola (Enjoy !), le concert reprend. Malgré tout, depuis le début de celui-ci, un problème majeur me choque : la qualité sonore laisse quelque peu à désirer. Assez bien calé quand on est devant la scène, le son global parait propre mais dès que je me déplace dans la salle c’est l’apocalypse sonore. Joey DeMaio impose un peu trop ses lignes de basses qui font vibrer les planches et les murs du Trabendo et mangent parfois le chant. Le son devient presque inaudible par moment, ce qui n’est pas très agréable passé plus d’une heure de concert. Du côté de la batterie, je distingue à peine les coups portés sur la caisse claire, malgré la sur-motivation de Donny. Rien à redire sur la prestation de Karl Logan, qui ose s’avancer parfois au-devant de la scène pour faire quelques sympathiques démonstrations de riffs travaillés et puissants. L’atmosphère globale de la soirée est plutôt chaleureuse et distrayante. « Warriors of the world » se fait entendre, lors du rappel, et c’est dans une satisfaction collective que le morceau est repris en cœur par l’ensemble du public. Suivit de près par « Black wind, fire and steel », ultime morceau du set qui clôture la soirée.


Voilà un concert qui va faire couler de l’encre, si ce n’est pas déjà fait. Personnellement, je n’ai pas accroché. Pour toutes les raisons citées plus haut : manque de dynamisme, manque d’échanges groupe/public… Et puis un billet à 70€ pour le Trabendo, c’est fortement abusé il me semble, surtout quand la salle n’est pas adaptée pour un groupe de cette importance. Mais après tout, quand on est fan, il faut assumer ! Pour ma part, je continuerais à apprécier Manowar mais en CD seulement…


 


Set list Manowar :


Manowar


Kill with power


Hail, Kill and Die


Solo guitare


Mountains


Expandables


El Gringo


Touch the sky


Outlaw


Solo basse


Entracte”


The sons of Odin


Hand of doom


Solo batterie


Fighting the world


Kings of metal


Hail and kill


Manowarriors


The lord of steel


Rappel”


Warriors of the world (United)


Black wind, fire and steel.



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