CHRONIQUES DE CONCERTS

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MARILYN MANSON - Lyon
Avec : MARILYN MANSON + p.n.t
Date du concert : 04-06-2007  
Lieu : Halle Tony Garnier - [ 69 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 05 juin 2007 - Chroniqueur : S.Y.L. - Photographe :  


« Hey l’autre là il va voir Marilyn Manson, hou ! », ben oui et alors ? controversé sous tout point de vue et notamment dans le milieu du métal (pourtant lorsqu’on écoute « the beautiful people » on ne peut pas dire qu’il s’agisse de bal musette) la venue de la star américaine à Lyon demeure un évènement, voir même l’unique passage du célèbre révérend dans cette ville, alors comme quelques autre millier de personne, il faut faire le déplacement, en espérant un show plus à la hauteur que celui vu 2 jours avant à Toulon. L’espace 4300 places de la très jolie halle Tony Garnier est bien garni, et dans la file d’attente apparaissent dès 18h30 les premiers cas de malaises éthyliques, ça promet ! ah la jeunesse…

P.N.T ouvre le show dès 20h, énorme surprise pour ce groupe venu d’on ne sait où, embauché plus en tant que chauffeurs de salle que pour autre chose : vieux beat, vieux riffs moches, plat, fade, répétitif, pas de quoi faire de l’ombre au Maître à venir…et voilà peut être le pourquoi du comment de la présence de PNT : une première partie sans intérêt histoire de faire patienter sans prétention de vouloir éclipser la tête d’affiche.
Signalons en passant la qualité sonore de toute la soirée qui approchera de l’excellence, un niveau personnellement encore jamais apprécié dans un concert, bravo aux ingés sons !

La star tant attendue par un premier rang de clones mansonesques prend d’ailleurs son temps pour s’installer mais dans la fosse, il faut s’accrocher une fois le rideau tombé. Non pas que les mouvements soient particulièrement violents, mais des milliers de personne qui poussent, c’est toujours délicat à gérer. Bref, c’est la lutte et ça transpire sévère alors que paradoxalement sur scène, c’est plutôt cool. Heureusement que les « Mobscene », « The Beautiful people », « The dope show » et inévitables « Sweet dreams » et « Tainted love » sont là pour maintenir le public en mouvement car les ballades et nouveaux titres plus rock, plus lents, ne déclenchent pas les passions voir même quelques sifflets et des « à chier mec !». Vu des gradins, l’ennui devait être profond (faute aux transitions silencieuses très longues entre chaque titre), mais dans la fosse, la lutte pour la survie continue.

Mais il faut se faire un raison, exit les scarifications et branlettes sur scène, le nouveau show Manson sera désormais (et à jamais sans doute) plus posé, sans extravagances (même vestimentaires, où le cuir clean remplace le chatterton des grands soirs. Pas de provocations, pas de discours, le spectacle demeure sobre malgré une mise en scène tout de même énorme avec projections, paillettes, et excellents jeux de lumière. Bon, avec les années, le chant de Marilyn Manson se sera tout de même considérablement bonifié, bouffant tous les autres musiciens carrément inaperçus, en particulier un Tim Skold aux guitares, franchement pas à la hauteur. Marilyn enfonce le clou en apparaissant sur scène debout sur une chaise géante, chante, envoie un baiser, jette son micro et…disparaît…les lumières se rallument, voilà, c’est fini. Stupeur dans la foule qui n’y croit pas « tu peux pas partir comme ça mec » mais si, il le fait. Sifflets et huée générale n’y feront rien, c’est terminé et ça fait tout de même cher la minute.

C’était joli et sympathique, mais ce n’est pas ce que l’on aimerait dire d’un spectacle de Marilyn Manson car c’est clair, personne n’en aura pris « plein la face ». Veni, vidi, reparti, une seule fois suffit.


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