CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


SLASH
Avec : Slash, Ginger Wildheart
Date du concert : 20-10-2012  
Lieu : Zénith - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.nousproductions.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 27 octobre 2012 - Chroniqueur : Chart - Photographe :  


Slash à Paris, ça deviendrait presque une habitude non ? Dommage qu’on ne le voit plus trop du côté de Lyon car Slash est désormais capable de tourner où il veut. Sa côte de popularité a pris une sacrée envolée avec la sortie de ses albums solos et de son DVD live « Made In Stoke ». Il faut reconnaître qu’après un certain passage à vide dans les années 2000, l’ex guitariste de GUNS N’ ROSES a fait une remonté spectaculaire, relançant la machine comme jamais. Le Zénith affiche complet depuis un certain temps déjà et il n’y a rien de surprenant à cela car quoi de mieux que du bon rock n’roll sur scène ? Un samedi soir en plus ! Mais malheureusement, comme on ne peut pas gagner à tous les coups, c’est sans accréditation ni pass photo que je me rends à ce concert. Mais qu’importe, quand on aime, on ne compte pas !


C’est le groupe de Ginger WILDHEART qui rentre sur scène en ouverture. On s’attendait à trouver TREMONTI sur cette date mais nullement. Dommage car malgré toute la bonne volonté du groupe, la musique de ce combo n’est pas franchement convaincante. Il s’agit de rock à la sauce punk plutôt stéréotypé. On connaissait déjà les WILDHEART, on a maintenant le projet solo de Ginger. Certes, c’est moins brut de décoffrage mais il en faudra plus pour me convaincre.


Slash et sa bande rejoigne la scène à 20h30 précises. Comme à l’accoutumé, c’est un roadie qui nous présente le groupe. C’est quelque chose que Slash fait depuis ses débuts et sincèrement, ça a toujours merveilleusement fonctionné. Quoi de plus simple, d’efficace et de direct qu’un mec qui gueule dans un micro pour vous dire que c’est l’heure, que ça va commencer ? Je crois que ce petit truc est la meilleure introduction de concert que je n’ai jamais vu à part peut-être les introductions hallucinantes de RAMMSTEIN… Et boom, c’est parti pour « Halo », le sixième morceau de « Apocalyptic Love », le dernier album en date de Slash. Contrairement à l’album précédant, pas de compromis, on revient aux sources, au rock n’ roll tel que le guitariste sait le mieux le faire depuis « Appetite For Destruction ». D’ailleurs, on enchaîne directement sur « Nightrain » et comme on aurait pu s’y attendre, les deux morceaux se suivent comme s’ils avaient été écrits à la même époque. C’est pourtant presque 25 ans qui les séparent ! Et pourtant, tout s’articule parfaitement, que ce soit « Ghost », « Standing In The Sun », « Been There Lately », « Mr Brownstone » ou « Rocket Queen », tout est d’une logique implacable. Vraiment, on se demande bien qui était vraiment l’âme de GUNS N’ ROSES…. A vous d’en juger si vous avez vu les deux formations récemment sur scène… Le concert de ce soir est d’autant plus intéressant qu’il peut être comparé avec celui de l’année dernière, donné en juillet dans cette même salle. Le public affiche le même enthousiasme et le groupe tient toujours autant la forme. La set-List a été cependant largement remaniée. Si on avait l’impression que Slash avait envie d’offrir une sorte de vision d’ensemble de sa carrière, cette fois-ci, il a choisi de donner à montrer son propre groupe uni par les mois de tournée et l’enregistrement d’un album. Bien sûr, certaines choses ne disparaissent pas comme ça et on est forcé d’apprécier un « Sweet Child O’ Mine » mais exit « Civil War », « Patience », « By The Sword »… et bienvenu à tous les petits nouveaux morceaux qui sonnent déjà comme des classiques du rock. On note quelques petites surprises avec notamment « We’re all Gonna Die » avec Todd KERNS (basse) au chant ainsi que sur « Out Ta Get Me ». Et on aussi droit à une première avec « Far and Away » joué pour la première fois en public. « Slither » conclue une première fois le show avec présentation des musiciens. Le groupe revient pour un rappel avec « Fall To Pieces » enchaîné avec le désormais incontournable « Paradise City ».


Slash nous délivre encore une fois un show impressionnant. Le choix des titres est excellent et les deux heures de concert sont encore passées à une vitesse à peine croyable. Si vous n’avez jamais vu l’homme au chapeau et aux lunettes de soleil sur scène, il vous faudra encore un peu de patience mais dès qu’il repasse, foncez vous achetez une place de concert ! On ne sait pas quand cela se reproduira alors soyez vigilants !


Halo / Nightrain (Guns N' Roses song) / Ghost / Standing in the Sun / Back From Cali /Been There Lately (Slash's Snakepit song) / Mr. Brownstone (Guns N' Roses song) / Rocket Queen (Guns N' Roses song) / Bad Rain / Far and Away (Première fois en public) / We're All Gonna Die (Todd Kerns on vocals) / Out Ta Get Me (Guns N' Roses song) (Todd Kerns on vocals) / No More Heroes / Starlight / Blues Jam (with "Only Women Bleed" by Alice Cooper intro) / Anastasia / You're a Lie / Sweet Child O' Mine (Guns N' Roses song) / Slither (Velvet Revolver song) / RAPPEL : Fall to Pieces (Velvet Revolver song) / Paradise City



no images were found





 


Aller en haut