CHRONIQUES DE CONCERTS

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GOTTHARD
Avec : gotthard, incry
Date du concert : 21-10-2012  
Lieu : La Cigale - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 16 novembre 2012 - Chroniqueur : Reunee - Photographe : Reunee  


C'est à la Cigale que je me rend ce soir-là pour le concert des Gotthard, venu défendre leur dernier album, « Firebirth ». Beaucoup de rumeurs ont circulé sur une éventuelle séparation du groupe suisse après la mort accidentelle de leur charismatique frontman, Steve Lee. Mais c'est en sa mémoire que les suisses ont décidé de continuer l'aventure Gotthard. C'est le jeune Nic Maeders qui a la lourde tâche de succéder à Steve Lee. Pari réussi ? Réponse en dessous les mioches !


Le groupe français Incry ouvre la soirée en proposant leur heavy rock issu de leur dernier album, « Rock.Fr ». La prestation est énergique et courageuse (ouais, ce n'est pas évident de passer en première partie d'un grand groupe, …. Si, si, je vous assure!). Mention spéciale à Kourros, chanteur du combo, qui fait une partie du show à lui tout seul : complètement submergé par sa musique, ses mimiques en deviennent inoubliables et ne font que renforcer son charisme, allié à une voix puissante qui vous file quelques frissons. Tout est carré, professionnel (malgré une batterie absolument inaudible), on a eu le droit à un solo de guitare excellent. Seul point négatif pour moi : les paroles des chansons, un peu « soupe au lait », avec une impression d'écriture à la va-vite stéréotypée (pour tout vous dire, j'ai eu l'impression d'écouter du Obispo en plus énervé) (et si vous ne connaissez pas Obispo, laissez tomber).


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Après une pause qui a semblé interminable, Gotthard foule enfin la scène de la Cigale et commence les hostilités avec « Dream On » tiré de l'album « Lipservice ». Ce premier morceau fait effet d'électrochoc sur une foule jusque là endormie et qui commence à réagir avec énergie. Nic Maeders parlant bien le français (« on ne va pas s'emmerder avec l'anglais » qu'il nous dit avec un immense sourire), il prend plaisir à communiquer avec son public, complètement ravi. Et il n'est pas du genre timide le gaillard. Doté un fort charisme et d'une voix pas banale, certes, et qui vous transporte dans un autre univers. Les autres membres du groupe ne sont pas en reste, et font preuve d'un certain professionnalisme : Leo Leoni, guitariste soliste, s'amusera à poser pour les photographes, nous jouera de nombreux solos (dont un la guitare dans le dos, big up Hendrix!), et ira saluer les fans présents sur le côté de la salle, tout comme Nic. Mais les autres membres du groupe resteront en retrait sur la scène, beaucoup trop en retrait, comme s'ils avaient peur que la foule leur saute dessus. Mais Freddy Scherer a eu sa minute sous les projecteurs quand le groupe et le public lui ont souhaité son anniversaire (et il a pu boire du whisky le saligaud). Quant à la batterie, dont j'ai fait mention plus haut, elle demeure inaudible (pour vous dire, je serai bien allée voir l'ingé-son moi-même). Mais cela n'empêche pas le groupe d'envoyer la sauce (qui se trouve être succulente) pour le plus grand bonheur des fans, piochant dans une lllooooonnnngggguuueee discographie : il y a du neuf (« Starlight » du dernier album), du vieux (« The Story's Over »), de la reprise (« Hush » où le public s'égosillait à proprement parler), de l'acoustique (« Tell Me » seul moment négatif de la soirée, car le morceau est trop mou, et n'avait pas sa place dans la set-list de ce soir) de l'énergique (« Lift U Up »), du morceau qui nécessite une guitare double manche (« Give Me Real »), … Tout y est passé. Mais le moment fort en émotion de la soirée restera le « One Life, One Soul » joué en l'honneur de Steve Lee, où public et groupe n'ont fait qu'un pour lui rendre hommage. Puis c'est le rappel, et après « Master Of Illusion » et « Anytime Anywhere » repris en choeur par le public, Gotthard clôt un concert de deux heures par « The Mighty Quinn », laissant repartir un public sourire aux lèvres. Bref, le pari est réussi pour Gotthard, qui a su rebondir après la mort tragique de Steve Lee avec élégance, passion, et professionnalisme. Gotthard n'est pas mort, longue vie à Gotthard !


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