CHRONIQUES DE CONCERTS

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Luca Turilli’s Rhapsody
Avec : luca turilli’s rhapsody, freedom call, vexillium
Date du concert : 09-12-2012  
Lieu : Le Trabendo - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 18 décembre 2012 - Chroniqueur : Chleo - Photographe : Chléo http://birdy-miettesdevie.blogspot.fr/   


Aujourd’hui, c’est un dimanche froid et pluvieux et j’ai décidé » de consacrer mon seul jour de congé de la semaine pour aller admirer un certain Luca Turilli, présent ce soir sur les planches du Trabendo. Anciennement guitariste du groupe Rhapsody, il vole maintenant de ses propres ailes et nous montre de quels riffs il se chauffe…


Malheureusement pour moi, les problèmes de transports ne dérogent pas à la règle. Je manque donc Vexillium mais j’arrive au dernier morceau du groupe Orden Organ. Je suis vraiment surprise de la rapidité du changement de plateau entre ce dernier et Freedom Call ! Je n’ai jamais eu l’occasion de voir le combo sur scène, depuis dix ans que je les écoute, voilà qui est chose faite. Que du bonheur à les voir s’amuser ! Les morceaux s’enchainent sur une set list cohérente. Les musiciens sont déchainés et Chris Bay, le chanteur, n’hésite jamais à communiquer avec le public. Pour ce qui est des retours façades, ça m’impressionne assez d’entendre clairement l’ensemble des instruments (merci Manowar, mes oreilles vont beaucoup mieux…). Les jeux de lumière sont bien harmonisés et cadrent exactement avec l’évolution des morceaux. Chris nous annonce que c’est le dernier concert de leur tournée avec Luca Turilli’s Rhapsody et nous laisse sous-entendre qu’il faut en profiter. Aussitôt dit, aussi fait ! Je m’égosille la voix sur la plupart des morceaux que je connais et, n’ayant rien d’une rock star (comprendre que je suis plus à l’aise à chanter en privé sous ma douche), je reprends fièrement les refrains sur Freedom Call, Tears of Babylon ou Warriors, que je pensais avoir oublié depuis tout ce temps.


Je retiendrai des petits moments sympathiques, notamment quand certains membres des deux groupes précédents viennent faire les pitres de service au fond de la scène (si, si ! On vous a tous vus ! Ne niez pas !). N’étant pas connaisseuse absolue de Freedom Call, je suis pleinement satisfaite de leur prestation scénique. Leur concert s’achève sur le morceau Lands of light, laissant place à Luca et son équipe...


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Set list Freedom Call : Freedom Call - The eyes of the world – Rockstars -Tears of Babylon - The Quest - Power & Glory – Warriors - Lands of light


Je n’ai jamais eu l’occasion de voir Rhapsody à l’époque, mais maintenant c’est trop tard. J’espère donc me rattraper ce soir. Le show débute sur une projection intitulée Cinematic World Tour, présentant le projet de Luca et de ses musiciens. La prestation générale est de très bonne qualité et je découvre un guitariste, précédé de sa réputation, en pleine forme et qui semble ne chercher qu’une seule chose : envouter son public avec ses riffs puissants et travaillés. Luca saute, court, virevolte… Luca est bien présent ! Et qu’il en profite car ce soir il manque bel et bien un troisième guitariste, dont ‘absence est palpable à certains moments. Le bassiste, un peu en retrait au début du set, prend ses marques rapidement. Je profite du solo de batterie pour essayer d’admirer l’instrument, composée de futs transparents. C’est bien la première fois que je vois une chois pareille, du coup ça m’impressionne. C’est vrai que le rendu sonore n’est pas le même que sur une batterie standard et ça m’intrigue.


Pour ce qui est de la mise en scène, rien de grandiose mais je remarque l’effort tout de même : seul Alessandro Conti, le chanteur, est vêtu d’un ensemble à influence gothique. Il se sentira moins seule quand la fameuse Sassy, chanteuse lyrique, le rejoindra sur scène. Elle me subjuguera par son timbre de voix juste et mélodieux. Nous avons aussi une danseuse qui, avec son joli costume lumineux, nous offre une chorégraphie intelligente et intéressante (que j’essaye de voir car oui, je suis petite et je ne sais pas pourquoi c’est toujours le monsieur le plus grand de la fosse, et ce dans n’importe quelle fosse, qui se retrouve devant moi à chaque fois, d’où ma frustration). En ce qui concerne l’éclairage de la scène, il m’a semblé avoir lutté (oui c’est le terme) pour avoir quelques photos correctes du groupe, qui pourtant s’améliore le reste du set. Quand on a la chance d’accéder au pit photos, on espère avoir quelques clichés corrects pendant les trois premiers morceaux qui nous sont accordés, hors je suis un peu déçue sur ce point. Ce n’est pas grave, les retours son en façade sont plutôt bien réglées et j’arrive à oublier ce petit problème de luminosité.


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Petite boutade du soir : sur le fameux Forest of the unicorn, on retrouve les membres de Vexillum, entrant sur scène torses nus, en ayant l’attitude de ballerines, partis dans une chorégraphie ridiculement drôle, habillés d’une simple serviette de bain… Les morceaux s’enchainent rapidement mais Je m’impatiente parfois sur certaines longueurs de bavardage : Alessandro s’adresse souvent à son auditoire pour lui raconter quelques anecdotes, nous dire qu’ils sont très contents d’être là ce soir, qu’ils aiment Paris, etc…et ce n’est pas pour me déplaire, au contraire, mais du coup je trépigne d’impatience à l’idée de (re)découvrir les morceaux de Rhapsody et les compositions du groupe actuel. Le show en lui-même est intéressant, rythmé et cohérant. Encore un concert que je ne regretterais pas et qui me laissera bonne impression, jusqu’au prochain…


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Set list Luca Turilli’s Rhapsody : Quantum X – Riding – Clash – Tormento E Passione - Intro Rage / Demonheart – Village – Excalibur - Drum solo - Forest of unicorn / warrior’s bride - Ancient forest of Elvis - Bass solo / Michael - Son of Brain - Dawn of victory “Rappel” : Dark fate of Atlantis - Emerald sword - Ira Tenax - Warrior of ice - Outro



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