CHRONIQUES DE CONCERTS

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PERSISTENCE FESTIVAL
Avec : hatebreed, agnostic front, h2o, stick to your guns, neaera, the acacia strain
Date du concert : 13-01-2013  
Lieu : Bataclan - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.garanceproductions.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 02 février 2013 - Chroniqueur : Reunee - Photographe : Reunee  


C'est une très belle affiche que nous propose le Persistence festival en ce début d'année : Hatebreed, Agnostic Front et H2O, trois des plus grand groupe de punk hardcore tournant dans le monde, réunis ce soir pour le plus grand bonheur des fans du genre. Retour sur une soirée qui aura laissé ses stigmates dans la chair des fans, dans le bois du Bataclan, et dans le cœur des membres de chacun des groupes.


J'arrive très en retard en raison d'une circulation difficile au sein de la capitale (en ce jour de manif pour tous), si bien que je loupe tout le set de The Acacia Strain ! Honte à moi ! Ne vous en faite pas les mioches, dès qu'ils repassent sur la capitale, je file illico les voir et rattraper cette erreur lamentable...


Bref, j'arrive dans la salle et je constate qu'il n'y a aucune barrière, ni même aucune sécurité aux abords de la scène du Bataclan. Hé, vous vous attendiez à quoi ? C'est un concert de Hardcore hein ! Je réussi à rejoindre le premier rang, et j'ai à peine le temps de poser mes affaires sur la scène (yeah!), de sortir mon appareil que Neaera déboule sur scène.


Ce groupe fait office d'outsider sur l'affiche du Persistence festival : il se trouve qu'ils sont allemands (alors que tous les autres groupes nous viennent des USA) et qu'ils font du Death Metal mélodique ces petiots (dans un festival consacré au hardcore). C'est à se demander ce qu'ils foutent là ! Mais le groupe est bien accueilli par l'ensemble des spectateurs, d'une part par la qualité de leur musique, un rouleau compresseur de death très torturé qui ira droit au but , et par l'attittude du groupe, qui mettra tout en œuvre pour faire bouger le public. On aura même droit à un wall of death à la fin du set, demandé par un Benjamin Hilleke au chant très en voix, (qui nous aura gratifié de quelques sauts parfois un peu ridicule mais on va passer là-dessus). Malgré le caractère plus métal que leurs collègues de leur musique, Neaera a su s'adapter au Persistence festival et réaliser un vrai tour de force auprès des coreux. Bien joué, car ce n'était pas gagné d'avance.


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Groupe de hardcore mélodique (oui oui, ça existe) fondé il y a tout juste 10 ans, Stick Your Guns proposait au Bataclan leur hardcore aux sonorités pop. Si leur musique a conquis une partie de l'assistance venus tout spécialement pour eux, d'autres spectateurs ont préféré sortir fumé une clope ou boire une bière au bar, car “il manque quelque chose, ça ne m'intéresse pas en fait” dixit un spectateur que je salue. Un public très mitigé donc. Pourtant, le groupe se donne à fond à l'image du chanteur, Jesse Barnett, frontman exceptionnel qui harranguera la foule, demandant circle pit sur circle pit, et finira le show en sueur. Côté musique, ça coince, car les balances sont lamentables et on n'entend absolument rien de leur musique avant les cinq dernières chansons du set. Mais le groupe est carré et en place: heureux d'être présent ce soir, ils se donneront à fond et ils auront au final conquis le coeur de nombreux amateurs du genre (dont bibi les mioches!) Mais je vais en finir sur Stick Your Guns en poussant un petit coup de gueule les mioches: Jesse Barnett, apparemment irrité par la manifestation anti – mariage gay qui a eu lieu le même jour, nous gratifiera d'un discours pro-mariage gay. De mon avis, ce discours n'avait rien à faire au beau milieu du concert, il aurait pu faire ça sur son site internet. Mais par sa longueur, le discours de Barnett, malgré tout le coeur qu'il y a mis, a porté un coup de massue à leur set, qui a eu du mal à redémarrer après. Dommage.


Setlist: Diamond/What Goes Around/Amber//Empty Heads/Against Them All/Life In A Box/Built Upon The Sand/Such Pain


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Les New-Yorkais font leur entrée sur une musique d'introduction qui a surpris tout le monde : « Empire State Of Mind » de Jay-Z et Alicia Keys (si vous ne savez pas qui c'est...heu non, laissez tomber, je ne veux pas vous imposer ça), puis cela enchaîne sur le « New-York » de Frank Sinatra avant que le groupe ne déboule sur scène. Et là, grosse déception : le chanteur, Tobby Morse (en sweet rouge Nebraska estampillé d'une célèbre marque à la virgule), n'est pas très en voix, il est très vite essoufflé et à du mal à maîtriser son instrument. La musique, d'habitude si légère d'H2O prend une certaine lourdeur qui a du mal à passer. Mais cela n'empêchera pas le Monsieur de jouer avec la foule, partant chanter au milieu du public (malgré le micro filaire) et accueillera avec plaisir les fans, qui sont nombreux à poser le pied sur la scène du Bataclan ce soir. Côté setlist, l'album de 2008 « Nothing To Prove » est le plus représenté, et le groupe nous gratifiera de quelques reprises : « Friends Like You » de Sick Of It All, « War Pigs » de Black Sabbath, ou encore un « Walking On The Moon », de Police, véritable intrus dans cette setlist À noter la présence du bassiste Mike Gallo et du chanteur Roger Miret (et pas Bernard Minet) (oui je sors) d'Agnostic Front viendront prêter main forte au groupe pendant un titre.


Setlist :Empire State Of Mind-New York/1995/Universal Language/Nothing To Prove/Family Tree/Still Here/One Life, One Chance/Guilty By Association/Zairweather Friend/Faster Than The World/Friends Like You (cover de Sick Of It All)/War Pigs (cover Black Sabbath)/5/Year Plan/Walking On The Moon (cover Police)/ SundayHard Times/What Happened


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En parlant des Agnostic Front, le groupe est le suivant sur la liste. Après l'intro extraite du film « Le Bon, La Brute Et Le Truand », les new-yorkais débarquent avec un seul objectif : rendre un public parisien complètement hystérique avec du grand hardcore. Au niveau de la setlist, les papys du hardcore mélangeront les époques, privilégiant des titres fédérateurs («  For My Family » ou « Crucified ») ou encore agressifs (« All is not forgotten » ou encore « Peace » durant laquelle Jamey Jasta chanteur d'Hatebreed viendra prêter main forte au combo américain. Côté son, il est, une nouvelle fois épouvantable, avec une basse trop en avant, des guitares trop en arrière et un chanteur quasi-inaudible sur toute une première partie du set. Cela n'empêchera pas les fans d'enchaîner pogos, circle pits des plus violents, slammer et d'aller et venir sur la scène comme bon leur semble (d'ailleurs les roadies sont restés près des consoles, un fan les ayant, de peu, faites tomber par terre par un coup de pied). Ils viendront en nombre sur le titre « Gotta Go » à l'invitation de Mike Gallo. C'est en sueur et sous les applaudissements d'un public exténué mais heureux.


Setlist : The Good, The Bad And The Ugly/Addiction/Dead To Me/My Life My Way/That's Life/A Mi Manera/For My Family/Friend Or Foe/All Is Not Forgotten/Peace/Crucified/Gotta Go/Riot, Riot Upstart/Police State/Take Me Back/Blitzkrieg Bop (cover de The Ramones)


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Et voilà enfin Hatebreed, que certains spectateurs attendaient avec une certaine impatience. Les américains, nous venant tout droit du Connecticut, ont une heure pour achever un public déjà aux abois. Il faut vous dire, les mioches, que la soirée ayant commencé à 17h30 tapantes, le public commence légèrement à faiblir. Mais ce n'est sans compter sur la présence et le charisme de Jamey Jasta, qui n'hésite pas à motiver le public, en exigant des circle pits tout en demandant le respect pour ceux qui ne voudraient pas y participer, et de relever ceux qui se seraient écroulés sur le sol du Bataclan. Un groupe réactif donc, qui occupe bien l'espace de la scène du Bataclan, et qui reste réactif face au public. La setlist de Hatebreed comprend l'ensemble de la discographie, dont l'album devenu un classique du groupe “Supremacy” particulièrement mis en valeur, et deux titres du prochain album du groupe, “The Divinity Of Purpose”, sorti Lundi dernier (soit le 28 Janvier). Chacun des titres me semble être un missible nucléaire rendant des fans complètement hystériques, voir même violents (certains se sont fait évacuer de la salle). Niveau son, aucun problème cette fois-ci, tout les instruments sont parfaitement clairs, augmentant la tension au sein d'une fosse déchaînée, rendant la musique ...juste...surpuissante!! La tension ne retombera que lorsque la dernière note sera joué. Hatebreed sort de scène sous les triomphes du public complètement épuisé mais heureux. Ceci clos une soirée riche en émotion, qui aura entièrement satisfait tout fan d'hardcore qui se respecte.


Setlist: To The Threshold/Put It To The Torch/Tear It Down/Everyone Bleeds Now/In Ashes They Shall Reap/Never Let It Die/Empty Promises/Doomsayer/Smash Your Enemies/Indivisible/Proven/Defeatist/Last Breath/As Diehard As They Come/This is Now/Live For This/I Will Be Heard/Destroy Everything


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