CHRONIQUES DE CONCERTS

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ZERO ABSOLU
Avec : zero absolu, lost in kiev, lodz
Date du concert : 20-04-2013  
Lieu : Trokson - Lyon [ 69 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 21 avril 2013 - Chroniqueur : Chart - Photographe : Chart & Anthea https://www.facebook.com/chartlivephotography  


Dernière date pour cette tournée qui a rassemblé les parisiens de LOST IN KIEV et le lyonnais de ZERO ABSOLU. Pour l’occasion, ça se passe au Trokson et ce sont les locaux de LODZ qui ouvrent cette soirée placée sous le signe du post-rock. On regrette que la salle ne soit pas mieux adaptée car il y a foule ce soir et malgré tout leur charme, les caves lyonnaises sont toujours un peu limites pour ce genre de soirée. Il y avait bien à l’époque un endroit qui s’appelait le Lyon’s Hall, parfait pour ce genre d’évènements, mais je ne vais pas remuer le couteau dans la plaie…


Ce sont donc les lyonnais de LODZ qui ont été choisis pour ouvrir cette soirée. D’habitude, ce groupe joue sur des scènes un peu moins étroites mais ce soir, c’est aussi le dernier concert en compagnie du guitariste Vincent. C’est le genre d’évènement que l’on n’avait pas vraiment envie de rater. Même si l’histoire du groupe est encore récente, LODZ s’est fait remarquer avec des prestations plus qu’intéressantes et un EP pas des moindres. Ce retour aux petits espaces n’enlève rien à la prestation de ce soir. Même avec moins de moyens LODZ est un groupe réellement convaincant où mélodies et puissance sonnent justes. La lourdeur des riffs se marient parfaitement au chant clair d’Eric. La simplicité du groupe rivalise avec sa bonne mise en place. Le tout sonne carré, costaud et puissant. Un groupe à continuer de suivre, avec bientôt son nouveau guitariste…


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La suite se fait avec LOST IN KIEV. Le temps de monter prendre l’air et le groupe s’est installé. Le groupe utilise claviers et vidéos mais pas de chanteur. Pour la voix, il s’agit de samples même si Nak, l’homme orchestre de ZERO ABSOLU vient pousser la chansonnette sur un titre. Pour le reste, LOST IN KIEV ne manque pas de puissance et de mélodie non plus. L’ambiance est au premier plan et on a parfois la sensation que le groupe illustre des émotions par sa musique plus qu’il ne les utilise pour s’exprimer. Vous saisissez la nuance ? C’est un peu le propre du Post-Rock, les musiciens mettent en avant toute une batterie d’émotions avec des riffs simples mais très bien arrangés. LOST IN KIEV maîtrise parfaitement son sujet.


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ZERO ABSOLU est un projet singulier. Nak en est l’unique musicien et si d’autres projets sont construits par un seul membre, d’habitude, celui-ci est accompagné par des membres de session pour les concerts. Nak est seul. Les batteries sont programmées mais le reste est joué puis samplé et passé par sous forme de boucles ce qui lui permet de multiplier les couches d’instruments et de mélodies. L’avantage est de pouvoir donner des concerts seuls mais l’inconvénient est de construire un morceau au fur et à mesure sous forme de couches. Les titres se construisent au fur et à mesure et parfois, une fois la recette comprise, on anticipe un peu le processus. Par contre, ce musicien est réellement doué techniquement. Tout doit être impeccable pour être passé en boucle. Cette prestation relève à la limite de la performance. La projection vidéo qui se fait à l’arrière amplifie cette impression. ZERO ABSOLU est néanmoins une découverte convaincante.


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Le post-rock se porte bien, ça ne fait aucun doute. Par contre, les groupes ont tendance à se multiplier et pour ma part, je commence à percevoir les limites de ce genre. Certaines choses commencent à se répéter d’un groupe à l’autre et il faudrait éviter l’effet de mode. Beaucoup de musiciens ont été convaincus par le style et se sont naturellement influencés les uns les autres. A voir si tout cela durera dans le temps. 



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