CHRONIQUES DE CONCERTS

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MADE IN GERMANY TOUR 2013
Avec : Rammstein, joe letz
Date du concert : 24-04-2013  
Lieu : Halle Tony Garnier - LYON [ 69 ]  
Affluence : 15000  
Contact organisateur : http://www.corida.fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 25 avril 2013 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


L’événement à Lyon de ce Mercredi 24 Avril, c’est bien entendu le concert de RAMMSTEIN attendu depuis des mois par un public en nombre qui va investir la Halle Tony Garnier et mettre le feu (Feuer) dans les lieux. Depuis la nuit précédente de cette journée ensoleillée (Sonne), certains font le siège de la salle de concert et, à l’ouverture des portes à 18 heures c’est la ruée pour être au premier rang et venir se brûler les ailes au contact des maitres du métal Indus « Made in Germany ».


Une fois à l’intérieur il faudra patienter jusqu’à 20 heures, heure à laquelle la scène s’animera pour l’invité de la tournée, le batteur de COMBICHRIST et maintenant DJ, Joe Letz. Seul sur le côté d’un écran géant, Joe et ses « machines » va nous offrir pendant 30 minutes des « remixes » neo-rammstein sur fond d’images décalées. Que dire de son animation DJ ? Qu’il y a du bon et du moins bon, c’est selon. Que dire de sa vie privée ? Que le New-Yorkais déjanté est tatoué sur quasiment tout le corps, une lame de rasoir dans le cou, « SICK » sur l’abdomen, un phallus multicolore sur le mollet droit, et un portrait de Trevor Friedrich sur la jambe gauche. Mais ça, nous ne le verrons pas ce soir. Sa prestation en tous cas a contribué à faire entrer l’assistance dans la « trance » avec des éléments thrash sur beats technoïdes.


Ensuite, il faudra patienter encore 30 minutes pour enfin découvrir la scène bardée de lights et l’arrivée sur l’intro de Till en veste d’un rose clinquant. On enchaine sur le premier titre « Ich Tu Dir Weh », je te fais mal (Liebe is fûr all da, l’amour pour tous…). Et c’est parti pour une heure et demie de spectacle avec un son excellent ce soir et l’envoi régulier de feux d’artifices, de flammes brûlantes et colorées interrompues à l’occasion par l’explosion de pétards (non mouillés !). C’est la totale devant nous et l’on déguste dans tous les sens du terme, chaud devant. La voix de Till se fait nolstalgique (« Sehnsucht »), « Asche zu Asche » extrait de « Herzeleid » prend la suite vite suivit par le fameux « Feuer Frei ! ». Le feu donc est omniprésent chez RAMMSTEIN dont les membres savent bien le cracher. Avec sa musique indus à la fois martiale inspirée au départ par le combo Slovène très controversé LAIBACH, les berlinois ont su introduire de parties « thrashisantes » et des tempos d’enfer enflammés pour accompagner la voix de Till. Cette voix gutturale qui roule les « r » comme personne et fait passer ses textes dans la langue de Goethe sans problème, cas particulier dans la sphère « métal » en l’occurrence.


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Le set se déroule sans fausses attentes entre les titres. Till arrose les premiers rangs avec « Mein Teil » je ne vous fait pas un dessin. Puis « Benzin » remet le feu, ce feu qui enflamme un slammer arrivé je ne sais comment sur scène ! Et puis « Du Hast » est reprit en chœur par ceux des premiers rangs en communion avec le groupe. « Buck Dich » et « Ich Will » semblent vouloir clôturer ce pur moment (trop court) passé en compagnie du sextette germain. Il fait nuit pendant que 15000 personnes réclament le ou les rappels. Après un court moment qui parait durer des siècles, le chanteur revient seul sur scène pour un moment d’émotion avec le titre « Mein Herz Brennt » (j’ai le cœur en feu, le cœur qui brûle) ou seul le piano transcende les paroles de Till, les briquets s’allument, le feu, encore et toujours… On enchaine avec « Sonne », le soleil retrouvé et ses lights incandescents. Le troisième rappel fêtera « Pussy » titre qui se terminera par un tir d’obus remplit de neige, il neige donc à gros flocons sur les spectateurs, final géant tout simplement on s’en souviendra longtemps. Le feu est dans les yeux émerveillés des spectateurs, sans commentaire donc, ce fut bien…


Set-List : Ich Tu Dir Weh, Wolt irh das Bett in Flammen Sehen ?, Keine lust, Sehnsucht, Asche zu Asche, Feuer Frei !, Wiener blut, Mein Teil, Ohne Dich, Benzin, Du riechst so gut, Links 2-3-4, Du hast, Bück dich, Ich Will, Mein herz brennt (piano version), Sonne, Pussy.


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La soirée fut donc remplie de riffs d’acier, de metal rigoureux et plombé dérapant par moments vers d’audacieuses mélodies sans oublier un certain humour décalé, le tout sur une débauche de pyrotechnie effroyablement efficace, que demander de plus ? Spectacle total je me répète et je ne quitterai pas les lieux, dans le brouhaha occasionné par la sortie de milliers de personnes, sans remercier Corida production, promoteur avisé de cette tournée au succés incontesté.



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