Retour au Transbordeur en ce mardi 18 juin. C’est à l’appel du rock n’roll qu’a répondu le public lyonnais ce soir. Malheureusement, c’est dans le Trasnclub que le concert a lieu et non dans la grande salle. Etrangement, le concert de ce soir affiche complet alors on regrette un peu que ce ne soit pas dans la grande salle qu’ait lieu la prestation. Encore un groupe que l’on pourra revoir au Hellfest alors pour tous ceux qui auront la chance d’y aller, il y aura séance de rattrapage.

Ce sont les lyonnais de THE SOCKS qui ont ce soir l’honneur et le privilège d’ouvrir cette soirée. Malheureusement, sur cette scène, les lumières sont quasiment inexistantes pour les groupes de première partie. THE SOCKS joue donc à contre jour et ceux qui auront pu voir leurs visages peuvent se sentir honorés. Néanmoins, le groupe assure bien sa prestation. On est dans un registre rock stoner, comme on aurait pu s’en douter. L’originalité de ce style est encore à prouver mais le groupe se défend bien. THE SOCKS a la particularité d’avoir un guitariste/claviériste et cela apporte une dimension sonore quelque peu originale. Il s’agit bien là d’un groupe à découvrir ou à suivre pour ceux qui les ont déjà croisés.

Il est maintenant temps d’accueillir ces vétérans du stoner. On peut en effet les qualifier de vétérans car on ne peut pas dire que ce soient encore de jeunes garçons qui s’emparent de cette scène. Par contre, musicalement, c’est du lourd ! « Cyborg Bette » ouvre ce concert sur cette tonalité tout de suite identifiable. La pêche, l’énergie et la bonne humeur sont au rendez-vous. Il faut d’ailleurs assez peu de temps au public pour commencer à se déchaîner. La chaleur est torride mais le public n’en a que faire. Le dernier album en date « Earth Rocker » est très bien représenté dans cette ouverture de concert avec un « Book, Saddle, and Go » placé en deuxième morceau tout aussi énergique que son prédécesseur, suivi du titre « Earth Rocker » et de « D.C. Sound Attack! » aux accents plus bluesy. La set-list se voit ensuite un peu diversifiée avec des morceaux plus anciens comme « The Elephant Riders » ou l’excellent « The Regulator ». CLUTCH a quelque chose de BLACK LABEL SOCIETY mais avec moins fioritures. Le groupe est plus direct et joue sur plus dynamique et moins de technique, ce qui apporte une pêche supplémentaire par rapport au groupe de Zakk WYLDE. Par contre, les deux voix sont excessivement proches et encore plus en concert. CLUTCH est certes réellement intéressant lorsqu’il joue sur la dynamique de l’électrique mais sait aussi se faire planant lorsqu’il passe sur des morceaux plus calmes comme « Gone Cold ». CLUTCH nous quitte avant son rappel sur deux titres qui ne sont pas des moindres, « Promoter (Of Earthbound Causes) » et « Electric Worry ». Le public a perdu au moins deux litres de transpiration par personne mais tout le monde semble ravi par cette prestation plus intimiste mais d’un dynamisme certain.

SET-LIST CLUTCH

Cyborg Bette

Book, Saddle, and Go

Earth Rocker

D.C. Sound Attack!

The Elephant Riders

The Regulator

Crucial Velocity

The Face

Slow Hole to China

The Wolf Man Kindly Requests...

50,000 Unstoppable Watts

Struck Down

Power Player

Gone Cold

Promoter (Of Earthbound Causes)

Electric Worry