CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


NEUROTIC DEATHFEST 2013 DAY 03
Avec : unleashed, cattle decapitation, cryptopsy, magrudergrind, possessed, rectal smegma, centurian, exhumed, malignant tumour, unfathomable ruination, re-armed, incantation, cliteater, the last shot of war, the monolith deathcult, defeated sanity
Date du concert : 05-05-2013  
Lieu : Poppodium 013 - Tilburg [ Hors-France ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.neuroticdeathfest.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 20 juin 2013 - Chroniqueur : Doc.Douggy - Photographe : Doc.Douggy  


Après une dernière nuit à 20km de Tilburg et un petit déjeuner offert par ce même établissement (Quel délice d'avoir du lard au petit déj'!), ce dimanche et dernier jour du Neurotic sera des plus éprouvant. Cette fois arrivés en avance, j'ai donc l'occasion de me poser en terrasse pour apprécier un Mojito suivi d'une pinte tout en prenant le soleil, afin d'attendre l'ouverture des guichets pour récupérer la blague de tabac et le portefeuille perdus la veille durant COCK & BALL TORTURE, et oui ça arrive à tout le monde ! Mais belle mentalité de la part de la personne qui l'a ramassé et remis en état ! Passées ses émotions, on checke la running order de la journée, du bien intéressant (THE MONOLITH DEATHCULT, DECREPIT BIRTH, CLITEATER, EXHUMED, CRYPTOPSY et POSSESSED!!) au moins fringuant pour ma part (INCANTATION, CATTLE DECAPITATION ou CENTURIAN...)


Mais hop, on y retourne et ce dimanche ensoleillé, ou tout du moins à l'extérieur démarre avec DEFEATED SANITY. Je ne suis pas extrêmement fan, ni connaisseur des Bavarois, mais apprécie tout de même leur Slamming Death style DEVOURMENT qui en met plein la face. C'est carré et béton, d'ailleurs à la vue du pit qui désemplie pas, ça se sent. Quand je me dis qu'il étaient passés à La Rumeur (Lille) dans ce petit sous-sol il y a un an et demi, je me mets à regretter de ne pas y avoir mis les pieds. A revoir !


Pavillon 666 webzinePavillon 666 webzinePavillon 666 webzine


Maintenant direction la Second Stage pour THE MONOLITH DEATHCULT qu'il me tarde de découvrir sur scène, amateur de leurs 2 premiers albums ainsi que du dernier en date “Tetragrammaton”. Je suis friand en studio du mélange Death metal aux touches sympho comme le font excellements bien SEPTIC FLESH ou FLESHGOD APOCALYPSE. Hélas pour les deux groupes cités, le plus souvent j'aurais subi d'amères déceptions cause le plus souvent à un son mal réparti mettant toujours soit trop en avant les claviers/samples, ou au contraire certains instruments. Et bien là, à mon grand étonnement, le son est d'une grande clarté ! Passé l'intro et le 1er titre, le soufflé retombe aussi vite hélas... Car même si il est bien difficile d'avoir une bonne acoustique dans cette salle, cette fois, je trouve la prestation molle... Extrêmement molle. Au point que passé les 3 premiers titres pourtant d'un très bon groupe, je préfère quitter la salle, et apparemment, je ne suis pas le seul. Moi qui me faisait une joie je reste dépité. Par la prestation des Allemands qui même si ils se donnaient à fond, ne m'ont pas fait ressentir la grande puissance de leur album. Mais je ne compte pas en rester là et comme pour ses deux compères précités, je continuerais à aller les voir, jusqu'à tomber sur le concert où il fallait être !


Pavillon 666 webzinePavillon 666 webzinePavillon 666 webzine Pavillon 666 webzinePavillon 666 webzinePavillon 666 webzine Pavillon 666 webzine


DECREPIT BIRTH mettent du temps à arriver, chose rare (j'apprendrai par la suite que c'était un simple retard d'arrivée sur les lieux). Deuxième groupe qui m'intéresse aujourd'hui, suite à la découverte de leur Death technique il y a peu. Le quintette s'empare de la scène avec une certaine aisance surtout par la présence de Bill Robinson ou des headbangings incessants de leur bassiste . Si on passe les discours “hippye/écolo” du chanteur aux airs de Chris Barnes, le groupe m'impressionne par le niveau technique dont il fait preuve durant ces 30 (petites) minutes, mais qui laisse entrevoir de très bonnes idées notamment grâce à “The resonance” ou “Symbiosis” tirés de l'excellent dernier brûlot en date “Polarity”, mais qui me semble aussi plus brutaux une fois les morceaux plus anciens exécutés. Ceux-ci nous quitte avec une reprise nous ramenant deux jours auparavant de “Crystal Mountain” (DEATH) ma foi bien réalisée. 30 minutes qui passent bien trop vite...


Pavillon 666 webzinePavillon 666 webzinePavillon 666 webzine Pavillon 666 webzinePavillon 666 webzinePavillon 666 webzine Pavillon 666 webzine


Allez, encore un groupe avoir avant de faire une petite pause car il est l'heure de goûter (salé bien entendu !) les nationaux de CLITEATER enchaînent dans la Second. Contrairement à la veille, j'ai l'impression de voir un peu moins de monde, mais ce n'est qu'une impression car la salle se remplit à une vitesse fulgurante ! C'est d'ailleurs au son de “La croisière s'amuse” que le groupe monte sur scène, ce qui donne déjà la couleurs, alors que certains font déjà une farandole dans le pit, avant même que ça ait commencé, ça promet ! En toute logique donc, les Nationaux ont le sourire jusqu'aux oreilles, quand Joost n'est pas en train d'embrasser langoureusement sa femme au premier rang, c'est du Grind Gore, on ne va pas réclamer tant de professionnalisme tout de même ! Le quintette (dont ce sera soit-dit en passant l'un des derniers concerts du guitariste Robbie qui a quitté le groupe quelques jours après...) excelle dans ce qu'il fait de mieux si on en croit leur nom, c'est gras, c'est grind et ça groove ! Ils reviennent durant 30 minutes sur leur carrière avec des morceaux tirés de toute leur discographie sans oublier le dernier en date “Cliteaten Back to Life”. CLITEATER reste néanmoins loin de ces groupes de Death Technique, et met en avant son côté chaleureux et dansant qui sied très bien à leur public. Si vous aimez quand ça grinde et que ça danse, CLITEATER sont fait pour vous !


SETLIST: Masticating on Maggots / Desolate/ Slimming Party at Kelly's/ Fred Shipman/ Camel Fuckers/ Now I Lay Me Down to Cheat / Your Casket Awaits / O She's Eleven / Daryl Rhea / Glory Hole / Cock and Love/ Eat Clit or Die


Pavillon 666 webzinePavillon 666 webzinePavillon 666 webzine Pavillon 666 webzine


INCANTATION m'intéressant peu, j'en profite enfin pour faire une pause déjeuner, et revient durant le set d'UNFATHOMABLE RUINATION que je regarderai d'un coin de l'entrée, celle-ci étant bondée, le Brutal Death des Londoniens ayant des airs de DEVOURMENT...


Mais ce qui m'intéresse par la suite, c'est la présence d'EXHUMED ! Voilà 6 ans que je ne les avais vu en concert et faut dire que leur tournée est pour une fois présente près de chez moi (ils passeront à Lille la semaine suivante ainsi qu'en Belgique), mais là n'est pas la question. 2 jours après DEATH TO ALL, Matt Harvey & compères prennent d'assaut la Main Stage pour une heure de pur show ! Entre tronçonneuse, arrêt cardiaque de leur guitariste qui ne se réveille qu'à coup de bière, effusion de sang après décapitation sur les premiers rangs; les Américains nous font un show sans fioritures, si on y ajoute l'excellence des compositions jouées ce soir et un son bien calibré, du grand bonheur ! D'ailleurs j'ai du mal à croire leur split en 2005, car les gaillards nous font un sacré retour depuis 2010. L'un des concerts du week end, sans aucun doute ! Sachant que comme EXHUMED, MALIGNANT TUMOUR (qui passaient en même temps dans la Third) jouent aussi à l'OEF, je ne serai pas déçu de pouvoir profiter des 2 groupes cet été en extérieur !


La fatigue commence tout de même à se faire ressentir en cette fin de 3e journée, j'en profite donc pour faire une petite pause... qui aura duré un temps un peu trop long, car à mon retour, j'ai loupé le 1er quart d'heure de POSSESSED ! (et donc, pas de RECTAL SMEGMA...) Ca m'apprendra à faire une sieste au soleil ! Tant pis je me fais une place vite fait bien fait, pour découvrir (enfin !) les précurseurs qui ont donné les premières lettres de noblesse au Death Metal, rien que ça. Et même si il ne reste que Jeff Becerra en tant que membre originel et que l'on sait ce qu'il a vécu, celui-ci met autant d'ambiance headbanguant en se tenant à son fauteuil ! Comme quoi, ce n'est pas une paralysie qui aurait arrêté le chanteur ! POSSESSED restent fidèles à eux-même un Death metal brut, obscur et aux vocaux déchirants qui possède une touche Thrash, rendant nostalgique tout connaisseur. C'est avec plaisir que l'on peut réentendre ces morceaux qui ont tourné sur les platines et les “tubes” si l'on peut dire que sont “The Exorcist”, “Seven Churches” ou “The Eye of Horror”. 50 minutes placées sous le signe du bouc, et montrant que 30 ans plus tard, POSSESSED n'ont rien à envier à leurs successeurs qui pour sûr on été influencés à un moment ou un autre de leur carrière!


Petit passage par une Second Stage blindée pour accueillir le Power Violence délivré par MAGRUDERGRIND. Et une chose est sûre, ça blaste, c'est rapide et brutal à souhait ! L'ambiance suffocante ne me fera par contre rester qu'un titre ou deux...


Et enfin voilà l'une des têtes d'affiche que j'attendais, CRYPTOPSY. Depuis le temps que j'écoute les Canadiens, qui auront connu quand même de sacrées galères entre changements incessants de line-up (Flo restant le seul membre original), et albums en dents de scie (“The Unspoken King” et leur Deathcore, excusez-moi du peu, mais ennuyeux à souhait, qui les aura vu stopper leur contrat avec Century Media); mais qui fort heureusement à fait un sacré retour avec leur dernier brûlot éponyme, mettant de côté pour mon bonheur les chants clairs et revenant à leurs premiers amours de Death Technique comme seuls savent le faire les Québecquois, il était temps de les voir revenir sur le vieux continent. Et la réputation qui les précède est de mise: Toujours plus rapide, toujours plus techniques. A voir comme un point négatif, certains morceaux sont tellements accélérés que j'ai même du mal à les reconnaître ! Mais ils nous présentent un show à la hauteur des espérances, mélangeant anciens morceaux (“Grave of the Fathers”, “Slit your Guts”,...) et de nouveaux, leur frontman n'hésitant pas à rappeller que leur dernière sortie est totalement autoproduite et qu'ils sont toujours à la recherche d'un label. En attendant, ils nous font un beau retour, même si les avis restent divergents lorsque je prend la sortie pour en discuter avec les collègues, alors que CATTLE DECAPITATION jouent dans la Second.


Pavillon 666 webzinePavillon 666 webzinePavillon 666 webzine Pavillon 666 webzine


Exit la prestation de CATTLE DECAPITATION qui me laisse de marbre, d'autant que j'aurai preferé limite les voir comme l'an dernier dans la Main, la fin du festival se fait sentir pour tour le monde et c'est au balcon que j'irai regarder la prestation des “Old School Swedish” UNLEASHED qui clôturent par la même cette édition 2013 du Neurotic. De toute la scène issue du Stockholm du début des 90's, UNLEASHED reste quand même l'un des groupes qui me fait le moins vibrer, trouvant leurs albums moins inspirés que ceux de leurs congénères à l'époque, mais justement qui s'affirme ces dernières années, quand on sait que DISMEMBER a splitté et ENTOMBED qui fait du “Death'n roll”. Il n'empêche que les dernières réalisations du combo mené par un Johnny Hedlund en grande forme ont des titres très évocateurs (“To Asgaard We Flight” ou encore “Victims of War”) la sauce Suédoise prend et finit d'achever un public qui restera présent jusque la fin du show, et du festival. En somme une très belle clôture, avec un “Cheers” en l'honneur de Jeff Hanneman qui nous aura quitté juste avant le week end... R.I.P Jeff.


Encore une très belle édition du Neurotic, qui aura fêté ses 10 ans cette année avec une affiche ne proposant certes que du Death Metal, mais sous toutes ses formes et dérivés. Le public aura encore une fois répondu présent pour je cite “Le plus grand festival Européen de Death Metal Indoor”. Car même si parfois les groupes ne sont pas à leur avantage en intérieur, c'est bien ce qui fait toute la notoriété du festival, comme le Roadburn qui se déroule au même endroit. De plus la présence du 013 (pour moi l'une des meilleures salles Européenne) au plein centre ville de Tilburg, permet les commodités et le confort que l'on ne retrouve pas en extérieur. Faut juste prévoir sa réservation d'hôtel si l'on ne veut pas dormir dans sa voiture ou au camping situé à 10 km minimum. Mais dans tous les cas, chaque année permet son lot de surprises et de groupes tous aussi bon les uns que les autres, ainsi que quelques découvertes qui pour ma part auront été placées sous le signe du Death technique et du Grind. En tout cas, merci encore à Frank pour l'accréditation, ainsi qu'à mes collègues qui m'auront accompagné et surtout conduit les 3h de trajet retour, qui je pense étaient éreintants après une telle édition. L'année prochaine, je l'espère, on remet ça !



no images were found





 


Aller en haut