CHRONIQUES DE CONCERTS

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Borgia - Lyon
Avec : BORGIA + ABSTRACT AGONY + INFERNALIS AUDITORIUM + ODANE
Date du concert : 01-09-2007  
Lieu : Lyon's Hall - [ 69 ]  
Affluence : 100  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 03 septembre 2007 - Chroniqueur : S.Y.L. - Photographe :  


Ce soir, concert de rentrée pour les métalleux de Lyon qui répondent présents devant le Lyon's Hall, et ont l'air bien contents de ces retrouvailles, ambiance !
Voici les membres du groupe Abstract Agony, organisateurs de la soirée qui nous accueillent et nous informent de la présence active de Raven Circle au son.
Ouvertures des portes à 20 heures, et à peine 15 minutes plus tard ODANE jeune combo de Lyon investit les planches devant une salle déjà bien remplie.
Dark mélodique avec ambiances sombres assurées par des claviers et violon. Beaucoup de parties instrumentales bien agréables ma foi, mais du côté chant féminin c'est un peu limite. La voix death par contre est bien assurée. Petit ennui technique au milieu du set, mais pas de panique, tout repart assez rapidement. En conclusion nous dirons que pour leur 1er concert ce fût pas mal, mais bien sûr il y a encore beaucoup de travail à effectuer pour arriver à une meilleure cohésion.
Au tour d’Infernalis Auditorium, qui ne traîne pas à s’installer, tous les changements de plateau se feront en effet ce soir avec une très grande rapidité. Pour ceux qui se souvienne de la performance un peu tâtonnante du groupe en Mai dernier ? oubliez tout ce que vous aurez pu voir d’Infernalis Auditorium ! Surmotivé, le groupe attaque avec agressivité un set black/dark dominé par un chanteur très en forme, ayant énormément progressé en quelques mois. Le violoncelle fait toujours des miracles, entraînant les compositions vers des horizons plus profonds et plus obscurs, et l’arrivée récente d’une bassiste se révèle comme un réel bénéfice pour le groupe qui en gagne au niveau du corps. L’avancée d’Infernalis Auditorium est flagrante, le groupe semble dorénavant avoir trouvé sa voie. Le batteur soufre sur la fin mais tient le choc et c’est bien épuisés que tous achèveront le set. Une des bonnes surprises de la soirée s’achève, dommage que le public ai un peu de mal à entrer dans la musique produite, à charge de revanche, nous, nous serons là.
On enchaîne avec Abstract Agony, un groupe pour qui le Lyon’s Hall est désormais une deuxième demeure. Alors on fait comme à la maison, pas de problèmes pour assurer le show. Le niveau technique se révèle rapidement comme excellent dans sa globalité, mention pour les vocaux et pour le « maître des fûts », précis et qui tape fort ! Abstract Agony maîtrise leur style, développant des titres death mélodiques très accrocheurs. Le set monte en puissance, cédant progressivement la place à des atmosphères plus sombres et réellement captivantes. Encore une fois, le groupe montre son évolution depuis leur première démo et la reprise de Dark Tranquility « The wonders at your feet » exécutée de belle manière ne fait que confirmer le talent des musiciens qui se font plaisir et pour qui la scène parait être un exercice de routine.

En revanche, ne demandez pas à la foule de montrer ce qu’est un : « véritable public lyonnais »…car les douze coups de minuit approchent avant l’entrée en scène de Borgia et comme le dit le proverbe « Au Lyon’ Hall, après minuit, tout le monde s’enfuit ».
Les parisiens ouvrent le bal des vampires devant tout au plus une quarantaine de personne. Changement d’ambiance, il ne faut que quelques instants à Borgia pour hypnotiser son auditoire vers leur univers, à travers les temps troublés du Moyen Age. Tout droit sortis d’une catacombe, les musiciens font étalage de leur prestance, développant des titres black/death sur lesquels il est facile d’entrer en transe. Les compositions puissantes mais pesantes créent des ambiances étranges, angoissantes, et un grand voile noir semble descendre sur le public. La mise en scène, guidée par un chanteur/grand maître inquisiteur accentue l’effet, et Borgia quitte religieusement les planches devant les quelques survivants conquis.

On ne pouvait espérer mieux pour ouvrir une nouvelle saison musicale qui s’annonce très chargée au niveau de la scène Lyonnaise, une soirée conviviale, brillamment organisée, où tout le monde se retrouvait après les mois de déserts évènementiels estivaux. Vive la rentrée !


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