CHRONIQUES DE CONCERTS

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HELLFEST 2013 – JOUR 01
Avec : def leppard, helloween, whitesnake, europe, testament, saxon, hellyeah, agnostic front, terror, twisted sister, primordial, six feet under etc…
Date du concert : 21-06-2013  
Lieu : Open air - clisson [ 44 ]  
Affluence : 35 000  
Contact organisateur : http://www.hellfest.fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 09 juillet 2013 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black-Roger, Avalon, blaze-nathan, RDpix  


Votre Webzine préféré Pavillon666 a envoyé dans les terres Clissonaises plusieurs chroniqueurs qui vont essayer de vous conter l’aventure Hellfest 2013 à l’aide de récits et de photos prises sur le vif. Voici donc ce que nous ont rapporté du festival, Avalon, Black-Roger, blaze-nathan, Bloody Mary Scary, Der Lehrer, Goldatarte et Pitite-X.
Mais avant d’aller plus loin, Der Lehrer nous donne ci-dessous ses impressions globales en guise d’édito et de bilan.



Lendemains de fête...Metal pour tous !



Le Hellfest 2013, 7ème édition, a vécu. Du 21 au 23 juin, il s'est déroulé pour la deuxième fois sur son nouveau site, toujours aussi somptueusement décoré, à proximité du vignoble du Pays Nantais. Le record d'affluence de 2012 (110000 personnes sur les 3 jours) a été battu cette année (112000 personnes), la journée du samedi 22 a atteint des sommets, l'enceinte du Hellfest n'avait jamais regroupé autant de monde (environ 42000 personnes). Cette année, les contempteurs du métal qu'ils appellent « satanique » ne se sont pas manifestés physiquement, seulement sous forme de pétition, sans doute étaient-ils trop occupés par leur combat contre « Le mariage pour tous ». C'est à titre personnel et en toute liberté que l'auteur de ces lignes va livrer assez sommairement ce qu'il a vu, entendu et ressenti durant ces trois jours de festival à Clisson. Nous redoutions qu'une météo défavorable vienne gâcher la fête, certes il ne faisait pas très chaud, les averses de crachin se succédaient, mais vite suivies de rayons de soleil bienfaisants, ainsi le sol est resté propre et praticable en permanence. Ce paramètre météorologique n'est pas négligeable dans un événement en plein air. Le Hellfest est avant tout une immense fête consacrée à la musique, la plus grande concentration de métalleux en France, mais aussi l'occasion de rencontres, de plaisirs divers dans un contexte de convivialité, de solidarité et d'amitié. Comme en 2012, six scènes « thématiques » attendaient les amateurs de tous styles. Les deux grandes scènes (Mainstages 1 et 2), dressées côte à côte, accueillaient en principes les groupes majeurs, confirmés, dont la notoriété n'est plus à faire – quoi que – en tout cas les dites « têtes d'affiche ». Nous avons pu déplorer la difficulté d'accès par les voies latérales à la fosse de ces scènes principales, au point que d'aucuns ont dû suivre le spectacle munis de jumelles, ou bien il eût fallu arriver devant les barrières une heure avant le début des concerts et se priver de voir d'autres groupes. Même les photographes ont parfois eu du mal à se faufiler à travers la foule compacte.
Un immense chapiteau abritait dans une semi-obscurité de cathédrale deux scènes spécifiques, d'un côté « The Altar », scène consacrée – c'est le mot- au death, thrash, grindcore, de l'autre « The Temple », pour les adeptes du black-metal. Ce lieu occupé sans discontinuer par les fans de métal extrême en tout genre a vu s'y installer à demeure quelques dizaines de personnes qui, manifestement, ont boudé les autres scènes. Proche de l'entrée principale, »The Valley » recevait en majorité des groupes pratiquant le doom ou le stoner, voire des styles plus rares ou atypiques. Il arrivait que sous l'effet d'une bourrasque, le son de « The Valley » vienne se mêler à celui de « The Temple », sans grande conséquence d'ailleurs. A ce propos, il serait juste de souligner la bonne qualité du son – en général – sur l'ensemble du festival. Les responsables du festival, Ben Barbaud en tête, ayant voulu satisfaire tous les goûts, ils ont dédié la scène « The Warzone », cette année « open air », au hardcore, ska, punk-rock et autres groupes dits alternatifs. Cette scène située nettement à l'écart du reste du site a obtenu un succès tel que son unique accès par un couloir trop étroit s'est rapidement transformé en « entonnoir », provoquant bousculades et manifestations de mécontentement de la part de spectateurs frustrés. L'espace réservé au public devant la scène était lui-même trop exigu, on s'en est aperçu notamment lors du concert de NOFX. La « Warzone », c'était le repaire des rebelles à l'ordre établi, des punks à crête (mais pas à chiens!), heureux de la programmation (groupes dits engagés et groupes festifs). On ne doute pas que des aménagements seront apportés à ce lieu lors de l'édition 2014 du Hellfest.

Concernant la restauration et les bars, on soulignera l'amabilité et la compétence des personnels, bénévoles ou non, et la rapidité du service. Quant au choix et à la variété des produits, aux prix de certains plats, c'est un éternel débat, quelques excès, tout de même, ont été relevés sur les sandwiches – ce n'est qu'un exemple. Les sanitaires, forcément très fréquentés, étaient en nombre à peine suffisant, si l'on se réfère aux files d'attente. On peut déplorer, bien que ce soit aussi une pratique courante à l'étranger, notamment en Allemagne, que de plus en plus de festivaliers hommes se laissent aller un peu partout, à proximité des bars et des stands de merchandising. Qu'en serait-il avec des températures caniculaires ? Intenable, tout simplement. Question d'éducation, mais il n'y a pas lieu de s'en offusquer outre mesure.
Les stands de « merch » et le Grand Marché du Metal Extrême ont pour la plupart bénéficié d'une fréquentation exceptionnelle, les métalleux, dit-on, ont un pouvoir d'achat supérieur à la moyenne, lié à leur vie professionnelle, sociale et culturelle. Donc ils n'hésitent pas à acheter...
Il convient de rappeler également la qualité des décorations, l'ensemble du site s'illumine de mille feux dès la nuit tombée, un vrai travail d'artistes. Un festival de cette taille nécessite des semaines de préparation, en amont et en aval, cela va de soi. Enfin, signalons le succès du Metal Corner, des animations diverses aux abords du site proprement dit, la fréquentation de l'immense camping, et la satisfaction – voire la fierté des habitants et des commerçants de Clisson, jolie cité connue désormais au-delà des frontières. D'ailleurs, les médias (journaux, télévisions, Internet etc.) se sont cette année intéressés davantage au Hellfest que les années précédentes, souvent, et c'est regrettable, en ne s'attardant que sur les clichés classiques du « métalleux de base ».
En bref, aussi bien les » monuments » et les groupes légendaires du rock metal (KISS,KORN, MORBID ANGEL, ACCEPT etc.) que les groupes « en devenir » ou moins prestigieux, figuraient sur l'affiche du Hellfest 2013, à l'exception peut-être de formations gothiques ou à voix féminine. Quoi qu'il en soit, on a pu y faire de belles découvertes sur toutes les scènes. Un petit regret et une question cependant : pourquoi les grands groupes de death ou thrash n'ont-ils plus droit aux deux scènes principales comme « autrefois » ?

Quelques chiffres pour conclure : 159 groupes (sous réserve)
70 nations représentées
20 % d'étrangers dans le public
102 000 festivaliers (sous réserve)
140 000 litres de bière vendus (approximatif)


On peut déjà dire que l'édition 2014 du Hellfest, qui aura lieu les 20-21 et 22 juin, comportera quelques petits changements « techniques ».

Pour l’instant, voici ce que nous à apporté la première journée du festival, le Vendredi 21 Juin 2013 :

SEVEN WEEKS



Black.Roger – Bon, par où commencer à 10heures 30 du matin ? Et bien avec un passage obligé à The Valley, scène située près de l’entrée du fest. SEVEN WEEKS au Hellfest, pourquoi pas ? Le show est déjà commencé lorsque j’arrive dans le pit photographe et je prends d’entrée de jeu du gros son dans les oreilles. Les frenchies s’imposent sur scène avec leur heavy-rock/stoner teinté de grunge. C’est carré, précis, rock en diable et ceux de limoges placent déjà la barre bien haute de bon matin avec notamment les compositions variées de leur dernier opus en date « Carnivora ». Album qui fait bien ressortir les déviances psychés de leur musique envoûtante et plombée à la fois. Rien de tel pour commencer ce Hellfest cuvée 2013.

Avalon : On débute ce hellfest 2013 avec 7 Weeks, le groupe rock stoner qui monte en France, et je dois dire avoir été agréablement surpris par leur belle prestation. Etant donné que le son de la Valley était bon (voir trop fort), le groupe a bénéficié de bonnes conditions pour distiller leur metal rock ouvert et parfois surprenant. Ce côté moderne dans le synthé donne un plus indéniable au groupe, que je conseille à tout le monde, un bon show d’ouverture !



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Kissin Dynamite
Avalon : Découverte totale pour moi, et un groupe glam rock qui assure vraiment sur scène avec un bon show rock’n roll et une bonne présence. Un groupe dynamique qui donne envie de taper du pied, un show réussi.
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CAPTAIN CLEANOFF



Black-Roger –
A 11heures, direction la scène Altar où je m’attendais à recevoir un direct « in your face » avec le grind réputé sauvage et crust des Australiens de CAPTAIN CLEANOFF. Alors oui, ça crache, ça vomit, ça dégurgite le grind, ça arrache, mais sans plus dirons-nous, les titres se suivant et se ressemblant bien trop à mon goût. J’ai connu et je connais des formations de grind/death moins criardes mais beaucoup plus efficaces et dévastatrices nous proposant de mini-compositions certes, mais des compositions que l’on mémorise, voilà la différence. Alors, CAPTAIN CLEANOFF vous êtes sur la bonne voie mais pas encore au top, une autre fois peut-être…
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VERA CRUZ



Black.Roger – Les prestations scéniques au Hellfest se suivent mais ne se ressemblent pas, heureusement d’ailleurs ! Tout cela pour vous dire que vers 11heures 30 je fonce pour découvrir la Warzone située un peu à l’écart du « centre » du festival. Et je rendre vite derrière les crash-barrières pour voir et photographier un groupe que je ne connaissais pas, sauf de nom, VERA CRUZ. Et là, c’est la guerre. Les « coreux » parisiens enflamment le public avec des titres sauvagement efficaces, quelle énergie de part et d’autre de la scène ! Le frontman s’en va aboyer au milieu du circle-pit et ça marche. Première surprise donc du premier jour, des premiers groupes chargés de propulser le festival vers la ligne rouge, celle où l’ambiance s’installe insidieusement, progressivement, mais sûrement. Excellente prestation donc, énergique et percutante, comme on aime en fait.



Goldatarte :
A peine arrivé que le temps tourne au vinaigre, la météo de ce Hellfest s'annonce mitigée, entre les quelques éclaircies et les bruines, entre les coups de soleil et les coups de froid. VERA CRUZ a l'insigne honneur d'ouvrir sous la WARZONE, nouvellement en extérieur et plus écartée du festival qu'auparavant. A mon grand étonnement, le public est au rendez-vous, nombreux, mouillés et fatigués de la veille. Je dis nombreux car pour un concert de hardcore à 11h du matin sous la pluie, la WARZONE déjà transformée en champs de boue est pleine jusqu'à la régie. Le concert commence, l'énergie est là, la motivation aussi. Les gars de VERA CRUZ nous balance une bonne dose de hardcore agrémentée de quelques nuances de rock n'roll particulièrement dans le jeu de guitare. J'ai envie d'aimer ce concert mais voilà, le jeu de batterie est brouillon, inadapté et rendant l'ensemble confus tandis que du côté technique le son de façade sonne des plus étrange, des lampes sont déjà grillées, les effets de lumière ne sont pas encore bien calés... En résumé VERA CRUZ ne sera pas le meilleur concert du festival mais une ouverture qui, si elle n'est pas exceptionnelle, donnera le sourire pour la suite.



Lucky Blöödy Mary :
Premier groupe du festival, VERA CRUZ qui se produit sur la Warzone. Autant vous dire que ça démarre violemment. Comme expliqué par Goldatarte, la Warzone est en extérieur cette année. Bon choix pour cette scène qui pose tant de soucis pratiques ? Je ne pense pas car ce fut la scène la moins « praticable » du festival ! Bref, on reviendra sur ce détail plus tard. Le groupe démarre donc son punk hardcore et...On ne comprend plus rien ! Le son est puissant, violent mais c'est un peu embrouillé. Le batteur s'est transformé en une pieuvre parkinsonienne, son jeu était complètement décousu. 



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SSS



Avalon : Ne connaissant pas le groupe, j’ai tenté l’écoute et j’ai été déçu par ce show, une musique très basique et qui ne me correspond pas, je change de scène étant donné que d’autres groupes plus intéressants se bousculent au portillon…



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BLACK SPIDERS



Black.Roger –


Il est temps maintenant, vers 12heures 15 d’ « essayer » la Mainstage 1. Au menu sur cette grande scène, du rock avec les musiciens british de BLACK SPIDERS. Du rock classique dirons-nous, mais plombé, claquant comme un coup de fouet, du gros rock imbibé d’alcool, du gros rock qui tâche, imparable. Avec seulement cinq ans d’âge mais déjà une petite collection d’EPs et d’albums à leur actif, ceux de Sheffield tiennent la grande scène de belle façon, on aime tout simplement. Voici donc de jeunes loups pour un sang neuf du hard qui décoiffe, belle découverte (encore une !).
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BLACK COBRA



Goldatarte :
La VALLEY est vraiment la scène la moins bien aménagée du site. Trop proche de la doublette ALTAR/TEMPLE, mal placée, trop petite malgré le fait qu'elle utilise maintenant l'ancienne tente de la WARZONE. Passées ces considérations, le duo Californien monte sur scène et nous offre une bonne leçon de Sludge/Stoner. Un duo, oui, on n'en voit que trop peu et pourtant BLACK COBRA nous prouve que c'est possible et qu'en plus ça sonne. La guitare résonne et a bien assez de graves pour faire le boulot de la basse, la batterie claque (Rafael Martinez a vraiment un jeu particulier qui ne cache en rien son goût prononcé pour le rock et le punk). Rien à redire, le public est là, le gros son est là, le show est calé, sympathique et puissant. Une franche réussite.



Lucky Blöödy Mary :
Après un tour à l'Extrem Market et un passage très rapide sous la Valley pour le début (pas du tout à mon goût) de BLACK COBRA, je me dirige vers la Temple où TYR a commencé son show. Ce groupe folk des Îles Féroé s'est formé en 1998 mais j'avoue que je ne m'étais jamais vraiment penchée dessus, ce fut donc une agréable découverte. Leurs morceaux épiques sont servis par un son clair et carré (merci les ingé sons!) et le public est en feu. Certes, ce n'est pas un groupe « qui envoie », leurs chansons ressemblant trop à de petites comptines nordiques, mais le tout est bien fait et l'on a envie de hurler avec eux sur des titres phares comme « Hold the Heathen Hammer High ». Un bon concert en somme.


BLACK BREATH



Goldatarte : Toujours sous la VALLEY, BLACK BREATH attaque avec son stoner thrash qui tâche. Le public est présent pour la formation de Seattle qui nous offre un show efficace mais sans plus. Le jeu de scène est pratiquement inexistant et les morceaux s'enchaînent sans vraie relation avec le public. Et, quand bien même le chanteur essaye de meubler entre les morceaux, on a l'impression qu'il ne sait pas où se mettre. Le groupe est encore jeune, ce qui peut expliquer leur manque de présence. Un groupe sympathique et agréable en concert qui mérite de travailler encore leurs shows trop plats, sans relief et sans présence. Sans plus.



Lucky Blöödy Mary : Ce « jeune » groupe de Seattle est décrit avec maints styles tels que « hardcore punk », ou « crossover-thrash-stoner-death... » eh bien, moi qui suis habituellement contre ces appellations en pot-pourri , là je suis d'accord ! Ils mélangent différents genres et nous servent une musique assez pêchue et bien lourde. Il n'y a pas trop de dialogue avec le public mais ils transmettent beaucoup de par leur jeu scénique pêchu. Le son de la Valley est assez spécial car sa position sur le festival laisse à désirer...Il faut pousser le son à fond parce que la Altar et la Temple son à côté mais la tente est toute petite ce qui fait beaucoup (trop) de décibels pour nos oreilles. Mais cela fait partie du jeu, le groupe envoie et cela plaît !

BISON BC



Avalon : inconnu au bataillon, je risque mes oreilles à la Valley avec Bison BC, et je prends avec ce combo une claque magistrale. Groupe taillé pour la scène, bonne rythmique, basse surpuissante, leur stoner fait mouche pour finir sur le bassiste qui détruite son instrument pour disséminer les rester dans le public ravi. Un groupe à voir absolument sur scène, excellent.
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HARDCORE SUPERSTAR



Black.Roger – Et oui, à Göteborg en Suède on ne fait pas que du death-mélodique, on donne aussi dans le hard-rock comme HARDCORE SUPERSTAR qui joue pour la première fois au Hellfest à 13heures 35 ce vendredi 21 juin. Ce groupe depuis une quinzaine d’années nous offre un mélange spécial de thrash et de sleaze-rock. Et ma fois, sur scène cela passe bien, très bien même. Gros son heavy souvent, mélodies racoleuses, énergie au rendez-vous, frontman au look « glam » qui en fait des tonnes, le groupe a réussit à convaincre un public aux anges (au diable pardon !). Les Suédois tiennent donc les promesses entrevues à l’écoute notamment de leur dernier CD « C’Mon Take On me ». Groupe aux albums réussis, mais aussi groupe de scène, ils nous l’ont prouvé ce vendredi après-midi, c’est sans appel !



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TYR



Avalon : TYR groupe de folk metal des Îles Féroé formé en 1998, arrive sur la scène black du temple, toutes fumées dehors et nous embarque littéralement dans leur metal vraiment captivant et entrainant avec des hymnes imparables, un bon set qui mettra surement tout le monde d’accord sur leurs qualités.



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SAXON



Black.Roger – Cette suite se nomme SAXON, et là on change de registre et de public. SAXON, groupe légendaire de la NWOBHM est vraiment de retour sur scène depuis 2008 on va dire et surtout depuis la sortie coup sur coup de deux « full lenght » imposants, « Call To Arms » en 2011 et cette année avec la parution de « Sacrifice ». C’est d’ailleurs avec le titre éponyme de cet opus que Biff Byford et ses acolytes lancent le son ce vendredi après-midi sur la Mainstage 1 du Hellfest. Ce son qui est imposant et pas trop « chahuté » par le vent marin soufflant sur les terres Clissonaises. Il ya beaucoup de monde devant la scène et ce concert va se révéler très bon et sera très apprécié même par ceux n’étant pas des inconditionnels du groupe, belle réussite. Les classiques comme « Power And The Glory », « Heavy-Metal Thunder », « Denim and Leather » ou encore « Wheels Of Steel » ont prit une autre dimension aujourd’hui, est-ce que le groupe se bonifie avec l’âge, comme les grands crus ? Peut-être, en tous cas la prestation des vétérans Britishes fut très remarquée et pourquoi pas remarquable tout simplement. Set-List : Sacrifice, Wheels Of Terror, Power And the Glory », Motorcycle Man, Heavy metal Thunder, I’ve Got To Rock (To Stay Alive), Stand Up And Fight, Denim and Leather, Princess of the Night, Wheels Of Steel.

Avalon : Comme Kiss, ZZ Top (et j’en passe), Saxon est le groupe de vieux briscards qui envahit la Main stage 01. Cette fois bonne surprise pour moi, car le groupe ne démérite pas, leurs compos restent toujours efficaces et le frontman Biff assure toujours le show, un bon moment de hard rock, fait surtout pour les nostalgiques.



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HELLYEAH



Black.Roger – Il est maintenant 16heures, l’heure d’apprécier (ou pas) le super-groupe Américain HELLYEAH composé de membres de MUDVAYNE, NOTHING FACE, DAMAGEPLAN et PANTERA dont le très remarqué Vinnie Paul Abbott derrière les fûts. Alors, HELLYEAH est-ce l’énergie brute du power-metal à la PANTERA ? Pas tout à fait dirons-nous, mais le groupe tient la scène et envoie du lourd. La bande à Vinnie Paul navigue entre un heavy sudiste et un grunge nordiste pour un résultat appréciable mais non exceptionnel en fait. Leur show va se révéler donc intéressant mais sans plus, il manque tout de même une certaine accroche, une certaine patte, une certaine empreinte indélébile, il fallait le dire.



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AURA NOIR -


RDpix
Le Hellfest est l’occasion pour moi, chaque année, de découvrir des groupes que je ne connais pas ou peu. Chaque édition apporte son lot de bonnes est de mauvaises surprises. N’étant pas grand fan de black metal, je me suis approché de la seine où jouait AURA NOIR avec un peu d’appréhension. Ce sentiment s’est vite dissipé aussitôt que le groupe a commencé sont set. AURA NOIR présente un black thrash metal comme les norvégiens savent très bien le faire. La voix du bassiste n’est pas aussi écorchée que celles qu’on entend couramment dans le black metal. Au contraire, on trouve une tonalité un peu plus gutturale et proche du death. Musicalement le groupe enchaine très bien les rifs rapides et techniques avec des solos tout aussi bien exécutés. On notera l’absence de mobilité du guitariste/chanteur qui a joué tout le concert sur un tabouret rehaussé. J’ai appris plus tard qu’il joue ainsi suite à une chute de 10 mètres sur ses jambes qui lui a fait perdre la mobilité d’une cheville. Notre guitariste voltigeur accompagne de sa voix son confrère bassiste de temps en temps. Il possède un timbre puissant et un peu plus proche de ce qui se fait habituellement dans le black metal. Le second guitariste quant à lui enchaine les prouesses techniques tout en restant planté devant le ventilateur, ses cheveux bien peignés virevoltant dans les airs. Chose appréciable et très peu vue durant cette édition du Hellfest 2013 : le groupe à mis un point final à son set en rendant hommage à Jeff Hanneman, guitariste de Slayer, décédé deux mois plus tôt. Les norvégiens nous ont gratifié d’un « Fight ‘Till Death » de toute beauté qui a mis tout le monde d’accord. Plus aucun doute ne persistait en moi après ça. AURA NOIR était la première bonne découverte de ce Hellfest 2013.
Setlist (incomplete) : Conqueror, Hades Rises, Shadow of Death, Hell Fire, Fight ‘Till Death.
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Europe



Avalon : Bon, je me doutais un peu de ce show casse gueule, et ce qui devait arriver arriva…pour ma part déception totale, le groupe propose des titres peu connus et surtout peu convaincants. Joey a souvent du mal et ne cesse de jouer avec son pieds de micro, ce qui devient à force agaçant. Rien de bien bon, hors mis le très attendu The final countdown, que tous les participants du hellfest ont repris en cœur. Has been, peut-être dans tous les cas, on ne m’y reprendra plus. Je file sur la scène d’à coté.

Pitite-X



Des gigolos vieillissants Comment une chanson a pu gâcher la carrière d’un groupe pourtant performant. Tout le monde attendait « the Final Countdown » avec impatience. On l’a entendue tout le week-end, sur tous les tons, sous toutes les formes – on relèvera notamment un « Final Condom » fort cocasse. C’est une chanson qui a fait rire le public pendant pendant trente ans alors qu’elle n’est pas si ridicule... l’intro tonitruante aux claviers peut-être. Affaire de goût ? N’empêche que cette chanson est entrée dans l’histoire. Si Joey Tempest, le chanteur, est arrivé en retard et n’a pu participer à la conférence de presse assurée par ses compères John Norum (guitare), Peter Olsson (basse) et (Tony Reno (batterie), il était en pleine forme sur scène, agile et puissant, avec une voix travaillée et des musiciens au poil. Quant au reste des titres, c’est du bon rock, costaud et élaboré – un peu trop peut-être. Du rock propre et bien léché, voilà le metal selon Europe. Agréable et peu exigeant.



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DEEZ NUTS



Der Lehrer Les Australiens, as du hardcore surexcité, ont joué devant un nombreux public pendant 50 minutes le vendredi après-midi. Apprécié notamment des jeunes coreux pour son énergie et ses riffs dévastateurs et grâce au charisme de son leader, le chanteur J.J. Peters, le quatuor de Melbourne n'a pas déçu, bien au contraire. Pour preuve, les pogos assez virils qu'on a observés dans la fosse. DEEZ NUTS, groupe assez récent (2007) donne sa pleine mesure sur une grande scène comme celle-ci. Mention bien.



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TESTAMENT



Black.Roger – C’est TESTAMENT, poids lourd du thrash de la Bay Area qui va devoir maintenant convaincre sur la Mainstage 2 à 17heures 40. Pas de problème, Chuck Billy et ses sbires vont tout casser comme d’habitude avec une présence forte et des titres écrasants à l’aide d’une puissance de feu incomparable dans le style. Ne faisant pas partie du « big Four Of Thrash » (Metallica, Slayer, Megadeth et Anthrax), Testament est quand même l’un des groupe Californiens les plus connus et apprécié dans le style. Malgré de nombreux changements de line-up, les thrashers américains ont même reprit du « poil de la bête » depuis quelques années avec bien sûr le frontman Chuck qui emmène ses troupes au combat sans faiblir. La prestation de ce premier jour du festival fut frappante dans tous les sens du terme. Ce fut bon tout simplement on en aurait même reprit une louche en fin de set. Set-List : Rise Up, More Than Meets The Eye, Native Blood, True American Hate, Practice What You Preach, Into The Pit, The New Order, Over the Wall, D.N.R. (Do Not Resuscitate), 3 Days in Darkness.

Avalon : Enfin pouvoir voir l’un de mes groupes fétiches, et je n’ai pas été déçu par leur prestation puissante et efficace, avec un chanteur impressionnant. Certes, selon notre situation devant la scène, on percevait plus ou moins bien le son (le vent le propageant à droite ou à gauche) mais la prestation était sans faille et restera un grand moment.

RDpix


TESTAMENT est un groupe de thrash metal souvent peu (re)connu. Cela est très certainement dû au fait qu’ils ont commencé en même temps que Métallica et sont comme eux, originaires de la baie de San Fransico. Occultés par la fulgurante ascension de ces derniers dans les années 80, ils n’en sont pas moins performants pour autant. Les similitudes musicales entre les deux groupes sont d’ailleurs flagrantes. Mis à part le batteur, le line up original est là. Les titres comme « Over The Wall » ou « The New Order » imposent vite la présence des musiciens qui sont toujours aussi bons qu’a leurs débuts. Eric Peterson exécute de façon impeccable ses solos à la guitare et semble vraiment s’éclater en le faisant. Chuck Billy quand à lui fait toujours preuve d’un grand charisme et montre que même si sa voix n’est plus la même qu’à ses débuts, il sait encore l’exploiter à pleine puissance. Le groupe en a également profité pour nous présenter quelques titres de leur dernier album tels que « True American Hate » ou « Rise Up ». Loin de se démotiver, le publique entame en cœur le refrain de « Native Blood » avec frénésie. Pour un groupe comme TESTAMENT, un set d’1h est un peu court et même si on en a pris plein les oreilles, on en redemanderait volontiers une fois terminé tellement c’est bon.
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ABSU



Avalon – Pas de commentaire sur ce groupe de métal occulte jouant sur la scène Temple à 17heures 40, mais deux trois photos live ! Bon, nous dirons que le groupe joue un black metal classique et assez ennuyeux, avec un batteur-chanteur pour simple atout.
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ASPHYX



Goldatarte : Je met enfin les pieds sous la ALTAR, ma scène favorite. La décoration a été poussée à l'extrême cette année avec des croix en structures métallique, des sculptures en bordure du plateau et des décorations sur le pourtour de scène rappelant un édifice ancien. ASPHYX, un groupe que j'attendais vraiment, entre en jeu. Le combo néerlandais frappe fort, est présent, calé, efficace, parfait. Les interludes sont bien gérées, le chanteur est agréable avec son public. Que des points positifs. ASPHYX est fort de leur dernier album « Deathhammer » qui passe complètement en live, alternant des riffs lents et d'autres très rapides, le titre éponyme mettant tout le public d'accord. Un excellent concert, je conseille à tous les fans de death d'aller voir ce groupe qui en vaut vraiment la peine.



Lucky Blöödy Mary :
De retour sous le chapiteau au doubles scènes, c'est au tour d'ASPHYX de jouer sous la Altar. Ce vieux groupe de death qui a connu de nombreux changements de line-up a gardé son homogénéité et nous livre un death lourd et puissant qui frôle le thrash par moments. C'est un très bon concert, le public est présent, le son est correct et le groupe se déchaîne. Que demander de plus ? J'avoue que les riffs pesants deviennent légèrement redondants sur la fin du concert mais ce n'est qu'un petit point négatif à ne pas prendre en compte

Avalon : surement le groupe qui m’a le plus surpris, avec un show vraiment excellentissime. Un chanteur qui assure et bouge bien, des musiciens très techniques, bref, une petite claque de derrière les fagots, à découvrir sur scène !



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INTERLUDE avec quelques photos d’ambiance prises au fil des heures ce vendredi 21 Juin à Clisson dans l’enceinte du Hellfest.

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TERROR



Der Lehrer - C'est, je crois, le groupe américain de la scène hardcore qui a le plus marqué ou influencé les jeunes formations françaises qui évoluent (et se multiplient) dans cette mouvance. Ils ont joué une heure avec une rage et une force de conviction susceptibles de plaire aussi bien aux métalleux exclusifs, aux « coreux » qu'aux punks déchaînés.Il fallait voir les circle-pits, impressionnants de brutalité, une vraie folie...


KREATOR



Goldatarte - Premier pas sur les MAINSTAGE, le soleil est de retour pour l'arrivée de KREATOR sur les planches. La scène est décorée aux couleurs de leur dernier opus (« Phantom Antichrist ») avec des tentures, un back drop immense et des sculptures autour de la batterie. KREATOR lance l'offensive et le public suit. C'est étrange mais habituellement le public est totalement fou pendant les concerts de thrash au Hellfest alors que là le circle pit n'est pas folichon. Les pogoteurs ne sont sans doute pas encore chauds mais l'ambiance ira croissante jusqu'à la fin du show. Après plusieurs morceaux du dernier album, les classiques « Ennemy of God » ou « Pleasure to Kill » contentent les fans. Un rappel réussi et quelques morceaux cultes donneront au chanteur guitariste l'occasion de tendre son grand drapeau en lançant un « Raise the Flag of Hate » que le public reprendra en coeur plusieurs fois avant que Mille Petroza ne soit content, ne faisant que monter la sauce jusqu’à l'explosion. Un morceau qui conclura en beauté ce concert magistral.

Lucky Blöödy Mary : Direction la Mainstage où le soleil est enfin présent afin de profiter, lui aussi, du show de KREATOR. Le concert débute avec « Phantom Antichrist », titre éponyme de leur dernier opus. Ça commence bien ! La scène est décorée aux couleurs de leur album cité cidessus, et nous noterons les petites sculptures en chevaux-zombies sur les côtés de la batterie (merci Goldatarte pour cette précision que je n'avais point relevée en début de concert!). Mille, au chant, complimente le Hellfest ; le groupe est heureux de jouer dans ce festival et il nous le fait comprendre. Le show est juste parfait, le son est super et malgré les circle pit timides du public, il reste un des meilleurs concerts du festival



RDpix- On reste dans le thrash metal mais européen cette fois-ci. Pratiquement un an sur deux, le hellfest peut compter sur la présence du groupe ô combien efficace qu’est KREATOR. En effet, nos voisins d’outre Rhin ne sont pas là pour faire dans la dentelle. Ils ont même le don de rendre les foules particulièrement violentes. Effectivement, il est difficile du ne pas joyeusement cogner sur son voisin à l’écoute de titres comme « Pleasure To Kill » ou encore « Violent Revolution ». Les circle pits s’enchainent tandis que le groupe nous fait profiter de titres aussi bien anciens que nouveaux. Et meme si nous aurions apprécié d’entendre un peu plus de chansons de leurs débuts, on ne peut pas leur en vouloir vu la qualité des nouveaux titres comme « Phanthom Antichrist » ou « Death to the World ». Comme à leur habitude, KREATOR nous a régalé les oreilles d’un metal techniquement carré et irréprochable avec un final de toute beauté sur « Flag of Hate » et « Tormentor ». Encore un concert qui se finit bien trop vite mais pas d’inquiétudes, comme aime à le rappeler le chanteur Mille Petrozza, « The Kreator will return !!! »



Setlist : Phantom Antichrist, From Flood Into Fire, Comma of Soul, Endless Pain, Pleasure to Kill, Hordes Of Chaos, Death To The World, Phobia, Enemy Of God, Civilization Collapse, Violent Revolution, Flag Of Hate, Tormentor.



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TWISTED SISTER



Black.Roger – Dans la lignée des sulfureux NEW YORK DOLLS, TWISTED SISTER à lancé son glam-rock à la fin des 70’s. Avec l’arrivée en 1976 de Dee Snider principal chanteur complètement décalé, le groupe s’est mis à sonner plus heavy-rock à la MOTÖRHEAD tout en conservant cette image Glam. Ce groupe à eu donc du mal à percer, mais il le fera avec notamment « We’re Not Gonna Take It » et « I Wanna Rock », titres devenus maintenant des classiques du groupe. Mais aujourd’hui en 2013 dans un grand festival de métal que vaut un show de TWISTED SISTER ? Bon, passé la surprise pour ceux qui découvrent le groupe de voir l’arrivée de Dee Snider accoutré et « painturluré » en « vieille fille de joie décrépie » peut faire sourire. Mais le groupe ne parait pas « has been » comme on pourrait s’en douter. TWISTED SISTER depuis sa reformation en 2003 se fait plaisir en live et par la même satisfait notre curiosité. Leur prestation fut donc un « plus » du Hellfest, une prestation somme toute agréable au final avec une reprise des ROLLING STONES (« It’s Only Rock’ n Roll ») pour clôturer le set. Une légende du rock est passée et a satisfait un nombreux public.
Set-list : You Can’t Stop Rock n’ roll, Shoot’em Down, The Kids Are Back, Stay Hungry, The Beast, We’re Not Gonna Take It, The Price, Burn In Hell, The Fire Still Burns, I Wanna Rock, It’s Only Rock n’ Roll (cover Rolling Stones).

Pitite-X Groupe mythique des années quatre-vingts, Twisted Sister demeure au sommet de son art et les cinq musiciens originaux (Dee Snider au chant, Jay Jay French et Eddie « Fingers » Ojeda à la guitare, Mark « the Animal » Mendoza à la basse et All Pero à la batterie) connaissent la musique. Le concert s’annonce tonitruant, jusqu’à l’apparition de Dee Sneider, fantastique dans sa tenue claire relevée de noire, chevelure au vent ; la foule se déchaîne. Taquin, caustique, amusant – il se moque du public resté sur l’autre scène pour assister à la performance suivante -, Snider a su de nouveau enthousiasmer ses fans. Le clou du spectacle : « We’re Not Gonna Take It », que trente mille personnes reprennent en chœur. Plusieurs fois. Emporté par un tel enthousiasme, Twisted reprend toute la chanson, accompagné de milliers de voix. Le titre se termine au bout d’un long moment, Snider regardant sa montre et déclarant « euh... les gars, on a un concert à donner, là ». Nous n’oublierons pas non plus la prière du chanteur, tourné vers l’ouest alors que le soleil se couche. Il lui échappe un « zut, j’ai oublié mes lunettes de soleil ». Quelques instants plus tard, une paire a atterri sur la scène. C’est le guitariste qui l’a récupérée, adressant un merci anonyme, heureux lui aussi de cette aide inattendue – merci au fan attentionné, votre geste n’aura pas été perdu. Snider a également adressé au ciel bleu ce vibrant hommage : « it’s wonderful, thank you Mother Nature, bitch ». La terre a tremblé aux accents de « I wanna rock », le temps s’est arrêté avec « the Deuce » - vous l’aurez compris : à part quelques chansons plus récentes, Stay Hungry était à l’honneur (et nos vingt ans à la fête), peut-être leur meilleur album, et qui n’a pas pris une ride



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PRIMORDIAL



Black.Roger – A 19 heures 40 direction the Temple pour le show de PRIMORDIAL. Un Primordial qui se fait attendre… Pendant plus de 20 minutes les fans des irlandais s’impatientent et nous aussi à l’entrée du pit photographe, le concert aura-t-il lieu ? Mais oui, voici enfin sur scène PRIMORDIAL, ouf on respire. Nous l’apprendrons plus tard, le groupe était prit dans des bouchons avec son véhicule. La formation officie dans une voie où se côtoient black-métal originel, folk et doom, le mélange se voulant particulier surtout dans les ambiances et nous ne seront pas déçus ce soir. Simplement, qu’est-il arrivé au frontman Alan Averill ? En effet il nous semble bien amaigri , mais en ce qui concerne la présence et le charisme, rien n’a changé depuis la dernière fois que j’ai vu le groupe l’an dernier ici même à Clisson. L’émotion est toujours présente lors d’un concert de PRIMORDIAL avec ce métal alambiqué, sombre et aventureux, on a aimé, que dis-je adoré cette courte prestation.
Set-List : No Grave Deep Enough, Bloodied Yet Unbowed, The Coffin Ships, Empire Falls.
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AGNOSTIC FRONT



Black.roger 20heures 45, c’est la guerre annoncée dans la Warzone avec AGNOSTIC FRONT. Les vétérans fondateurs du punk-hardcore New-Yorkais emmenés par Roger Miret depuis le début des 80’s ne font pas dans la dentelle, ça c’est certain. Le temps ne semble pas avoir de prise sur ce groupe mythique, quelle énergie, quelle tenue de scène quelle détermination, quelle puissance sauvage ! Le titre de leur dernier album de 2011 « My Life My Way » dit tout sur ces « coreux » qui vous mettent un direct en pleine figure à chaque prestation, c’est sans appel. Alors, inutile de vous dire que l’ambiance est démente contre les crash-barrières, tout vole en l’air, tout part en live, c’est le hardcore old-school brut et brutal qui ravage tout sur son passage. En êtes-vous ressortis vivants ? moi si en tous cas, c’est le principal, ah ah ah.
Set-list : Addiction, Dead To me, My Life My Way, That’s Life, For My Family, Friend Or foe, Victim In pain, All Is Not Forgotten, Peace, Crucified, Gotta Go Riot, Riot, Upstart, Police State, Take Me Back, AM : Manera, The Eliminator, Blitzkrieg Bop (cover Ramones).

Avalon : groupe de hardcore que l’on ne présente plus, inutile de dire que le groupe assure vraiment sur scène avec un chanteur imposant et un bassiste au « taquet ». Beaucoup d’adrénaline et de testostérone, pour une prestation sans faille, un grand bravo à eux.

RDpix Cette année les New Yorkais d’AGNOSTIC FRONT sont revenu pour notre plus grand plaisir. Le groupe de punk harcore est lui aussi un habitué des scènes de Clisson. Voici donc Roger Miret (chant) et Vinnie Stigma (guitare) sont venu pour nous faire sauter sur leur musique déjantée. Et c’est diablement efficace. Dès les premières notes, le devant de la scène se transforme en une énorme baston de saloon. Des rifs de guitare simples, une basse entrainante et une batterie sommaire mais très énervée, c’est le cocktail réussi que toutes les personnes attendaient. Le tout mené par un Roger Miret déchainé comme à son habitude. Entre deux chansons, le guitariste Vinnie Stigma prenait le temps de plaisanter avec son public. On voit clairement qu’ils étaient là pour s’amuser tout en faisant plaisir à leur auditoire. Fidèles à lui même, le groupe AGNOSTIC FRONT a encore frappé fort pour le plus grand plaisir des fans de hardcore à l’ancienne.
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Helloween



Avalon : évidement je n’ai pas été averti du changement d’horaires pour Twisted Sister que je vais louper, voilà Helloween qui vient sur scéne. Le groupe prend du plaisir à jouer certes, mais même si certains titres restent bon, le chant est vraiment catastrophique, avec très souvent un manque de coffre et de voix. Le chanteur fait le clown et le spectacle, c’est bien, chanter ca serait encore mieux. C’est à ce moment là que je regrette Kai Hansen, car le tout reste moins speed que Gamma Ray et assez ennuyeux en somme, très déçu de cette prestation peu convaincante.

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AT THE GATES



Black.Roger – Toujours très attendus, les Suédois de AT THE GATES investissent la scène Altar à 22 heures 55. Depuis plus de vingt ans Tomas Lindberg et sa bande, géniteurs du death mélodique dit de Göteborg ont fait école et après un passage à vide il y a quelques années, foulent de nouveau les planches des festivals pour notre plus grand plaisir, sans pour autant proposer de nouveaux titres. Le quintette est en forme ce soir et fait un tabac auprès d’un public venu en nombre pour ces vétérans du métal Suédois qui ont apporté le froid de leurs contrée nordiques, car il fait froid cette nuit à Clisson c’est un fait. Mais qu’a cela ne tienne sous le chapiteau bleu il fait bon et l’ambiance est chaleureuse. Inutile de vous dire que leur métal de la mort bien groovy laissera un monticule de cadavres sur les lieux, la fatigue et les boissons houblonnées de la journée y sont sûrement pour quelque chose aussi. Set-List : Slaughter Of The Soul, Cold, The Swarm, Terminal Spirit Disease, Raped By The Light Of Christ, Suicide Nation, Under A Serpent Sun, Captor Of Sin (cover Slayer), Windows, World Of Lies, All Life Ends, Need, Blinded By fear, Nausea, Kingdom Gone.
Goldatarte : Retour sous la ALTAR pour le concert de AT THE GATES, un groupe que je ne connais que très peu. Un groupe mythique pour certain. Statut qui peut se comprendre tant la prestation est bonne : un set violent et efficace, un chanteur dans une forme olympique, une ambiance énorme, un public présent et connaisseur. Le groupe suédois nous donne une bonne leçon et affirme son statut de monstre sacré du death mélodique. Le show se voit par ailleurs agrémenté d'une reprise de « Captor of Sin » du saint SLAYER en hommage à Jeff Hanneman qui, rappelons le, est décédé cette année. En bref, un show comme on en aimerait plus avec des lumières excellemment bien gérées, un son précis et efficace, des musiciens motivés et un public conquis. Aucun défaut à ce concert.



Lucky Bloody Mary :
Après un passage très rapide par la Mainstage 2, un émerveillement face aux citrouilles gonflables de HELLOWEEN et une déception musicale profonde, je me dirige vers la Altar. AT THE GATES fut LA découverte de ce Hellfest 2013. C'est en 1996 que ce groupe de death mélodique se sépare, au moment où sa cote de popularité est à son apogée. Mais ils viennent de temps à autre balancer leur son puissant dans des festivals et autres événements pour notre plus grand plaisir. Ils officient donc dans un death mélodique violent et efficace, et leur présence scénique peut en calmer certains ! Le chanteur libère quelque chose d'intense, je me dois de saluer sa présence scénique. J'ai l'impression que la musique est créée par ses mouvements,



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ANTI FLAG



Der Lehrer - J'ai eu le plaisir de voir à deux reprises en une semaine ce groupe de punk américain, qu'on pourrait qualifier « d'engagé ». Disons d'emblée que leur prestation au Hellfest 2013 restera dans les mémoires de leurs fans. C'est Justin Sane qui eut l'idée en 1988 -il avait 15 ans!- de créer le groupe à Pittsburgh (USA). Aujourd'hui, à 40 ans, diplômé de Sciences politiques, il est toujours le parolier et le chanteur principal d'ANTI FLAG, « libertaire et antifasciste », groupe de plus en plus populaire au Canada et en Europe, après quelques difficultés avec les autorités américaines. Mais c'est Chris#2, le bassiste-chanteur, arpentant la scène de droite à gauche, qui est chargé, semble-t-il, de communiquer avec le public, attentif et réactif, car très motivé : cris, reprise en choeur de certaines chansons, applaudissements répétés. Ne parlons pas de ce qui s'est passé dans la fosse entre 23h et minuit, il fallait le voir pour le croire...C'est cela ANTI FLAG, un groupe intelligent et efficace, dont la discographie est assez impressionnante

Def Leppard



Avalon : autre grosse attente, éspèrant un show us démentiel. Il n’en a rien été. Le chanteur peine et les titres ne sont pas agencés de façon à faire clairement bouger les fans. Malgré quelques titres, le tout est mou et sans relief, décevant…
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GOD SEED



Black.Roger – Après le death, voici le black, mais pas n’importe lequel, celui de GOD SEED. Il est minuit et nous somme devant la scène Temple pour une messe noire qui va se révéler particulièrement aventureuse et expérimentale. En effet, derrière ce nom de groupe se cachent entre autres les Norvègiens King Ov Hell et Gaahl, deux ex-GORGOROTH qui ont décidé de se lancer dans un black métal fracassant les barrières conventionnelles du style. Et cela se laisse écouter, cela se boit comme du sang noir frelaté. Alors bien sûr, les avis semblent partagés, on est carrément pour ou contre cette démonstration aux relents progressistes et psychédéliques. Personnellement j’ai apprécié cette ambiance glauque et glacée, ces compositions surprenantes, originales et décalées. Bref, GOD SEED n’a laissé personne indifférent dans cette nuit passée en enfer.
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SIX FEET UNDER



Black.Roger – Il faudra attendre une heure du matin pour se retrouver Six pieds sous terre, non, devant la scène Altar pour voir un peu ou en sont les pratiquants du death n’roll SIX FEET UNDER emmenés par le chanteur dreadlocké Chris Barnes ex-frontman de CANNIBAL CORPSE. Après le départ récent de Kevin Talley, c’est Marco Pitruzzella qui se retrouve derrière les fûts. Encore un changement de line-up donc, et il faut suivre, ne reste que le frontman en membre originel… Mais bon, avec une nouvelle équipe on aurait pu penser recevoir une bonne dose de death accrocheur nous plaquant contre la toile du chapiteau, mais non. SIX FEET UNDER n’arrive pas à remonter la pente avec notamment les titres bien mous du genou de son dernier opus « Unborn » qui était précédé un an auparavant de « Undead ». Devant nous un Chris peu convaincant, des morceaux en pilotage automatique et pour ne rien arranger un son brouillon, merci et bonne nuit ! Set-List en vrac : Silent, Violence, Revenge of the Zombie, Deathklaat, Human Target, Seed Of Filth, Hammer Smashed Face (reprise Cannibal Corpse).

Goldatarte : SIX FEET UNDER la légende vivante du death metal, fort de son dernier album sortit il y a peu (« Unborn », suite logique à « Undead »), vient clôturer cette journée sous une ALTAR bien remplie et prête à en découdre. Le public est dans l'ambiance, le groupe aussi. On notera le manque de politesse du chanteur qui ne peut s'empêcher de faire une phrase sans juron. L'efficacité est là, la violence et la puissance au rendez-vous. Malgré tout, les scream éraillés de Chris Barnes ont un rendu trop fort en façade et donc très désagréable à l'oreille, même bouchonnée. SIX FEET UNDER confirme ceci-dit sa place de leader du genre haut la main en prouvant que, s'ils ne sont plus tout jeunes, ils restent des maîtres en la matière et qu'ils sont loin d'en avoir finis avec nos tympans. Les fans de death ont eu leur lot de gros riffs et de growls profonds.

Lucky Blöödy Mary : Pour mon dernier concert de ce vendredi soir, j'ai choisi SIX FEET UNDER. J'ai beaucoup entendu parler de ce groupe mais je n'ai jamais eu la chance de les voir en live, ce que je m'apprête à remédier. Ce groupe mythique de la scène death est à la hauteur de sa réputation : il détruit tout sur son passage. Leur son est très lourd, très puissant. Les basses sont poussées à max et la voix growlée de Chris Barnes complète le tout avec son grain digne de Cerbère ! Le tout est assez groovy, le public est présent et hurle des « f*** » en synchro avec le chanteur (qui aime particulièrement ce mot). La fin du concert se fait un peu longue et redondante mais n'enlève rien à la qualité de la prestation. Chris ne veut pas descendre de scène malgré l'heure dépassée et les appels des techniciens, c'est assez amusant. Bref, une première journée très satisfaisante, de bons concerts, et ce n'est que le début

Avalon : pour finir cette journée, rien de tel qu’on groupe de death metal, très roots. Le chanteur distille un grognement sourd et caverneux de A à Z, un peu agaçant au final. Certes, le tout reste bien exécuté avec une bonne rythmique et basse lourde, mais intéressant pour quelques titres, pas plus.
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Fin de la première journée en terres bretonnes, rendez-vous demain pour de nouveaux récits, il se fait tard et le gîte nous attend pour une courte nuit (pour ceux qui ont cette chance !)…



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