CHRONIQUES DE CONCERTS

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HELLFEST 2013 - JOUR 03
Avec : volbeat, gojira, stone sour, voivod, newsted, mass hysteria, symphony-x, hypocrisy, inquisition, le bal des enragés, marduk, dark funeral, napalm death etc…
Date du concert : 23-06-2013  
Lieu : open air - clisson [ 44 ]  
Affluence : 35000  
Contact organisateur : http://www.hellfest.fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 11 juillet 2013 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Avalon, Black.Roger, blaze-nathan, RDpix  


Il faut reconnaître qu’en ce Dimanche 23 Juin, la fatigue commence à se faire sentir et nous « ratons » quelques groupes qui passent dès 10heures trente du matin, dommage, mais bon il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur, comme le dit le vieil adage…

HEAVENS BASEMENT



Blaze-nathan –
Je me retrouve à midi devant la mainstage 01. HEAVENS BASEMENT, jeune groupe Anglais essaie de réveiller les gens avec un hard-rock sympatique. Le quatuor semble avoir déjà l’expérience des grandes scènes de festival. Dans la lignée d’un Buck Cherry et d’un Black Stone, c’est pas mal pour débuter la journée en somme.
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PRONG



Black.Roger -
La journée du Dimanche commence donc pour moi avec la prestation de PRONG sur la Mainstage 2 à 12heures 50. Première fois que je voyais ce groupe sur scène après avoir apprécié depuis longtemps les enregistrements des New-Yorkais notamment l’album « Cleansing » de 1994. Prong faisait à cette époque la différence avec son thrash mâtiné d’indus, côté indus que je ne retrouve pas aujourd’hui en live. Le trio emmené par son fondateur Tommy Victor n’arrive pas à faire décoller les titres, manque peut-être sur scène un quatrième larron pour plus de puissance, plus de rendu notamment pour les titres issus du dernier opus en date « Carved Into Stone ». Déception donc, PRONG au Hellfest ne m’a pas convaincu comme on dit dans ces cas là.



Avalon - Les jours se suivent et… se ressemblent. Fatigue, et un levé de plus en plus tard. Du coup énormément de groupes qui repassent à la trappe ce matin, à mon plus grand regret (exit Treponem pal, Waltari, Truckfighters…). J’arrive au final pour PRONG sur la main stage 02. Intro à la Ennio Morricone, le western peut débuter. Malheureusement, le trio qui excelle souvent sur album studio (sans doute surproduit) me laisse perplexe. Pour du metal indus qui se veut puissant et racé, le trio livre des titres vraiment faibles coté intensité. On pense de suite à du sous Ministry, sans de vrai rythmique et intensité aucune. Le guitariste chanteur est à la peine, il faudrait une autre guitare pour des rythmiques plus tranchées, de façon à le laisser à la guitare solo, ce qui étofferait considérablement le tout. Pas de samples électro/indus, tout s’avère fade et la journée commence bien mal, très déçu d’autant plus que cette scène est trop grande pour eux en tous points.



Goldatarte : Découvert au hasard d'un dimanche matin, l'invraisemblable metal de PRONG agresse et tranche. PRONG c'est une sorte de thrash/punk/indus/n'roll un poil inqualifiable. Le power trio américain nous offre une performance aux aspects météorologiques : mitigé, quelques éclaircies et quelques traces de pluie, du bon et du mauvais. Les morceaux s'enchaînent et ne se ressemblent pas, à tel point qu'il est difficile de savoir ce que l'on écoute. On notera les jetés de jambes en ciseaux du chanteur qui nous font bien sourire et le bassiste punk qui ne peut pas s'empêcher de venir se coller à la caméra. Un bon début de journée sous le signe de la détente.



Lucky Blöödy Mary : Ce groupe new-yorkais de la fin des années 80 est aujourd'hui considéré comme légèrement dépassé, mais connu (et reconnu) pour sa musique très éclectique. Comme on me l'a présenté : c'est un groupe de thrash / indus / hardcore / rock'n'roll et j'en passe. Ma curiosité étant donc piquée au vif, direction la Mainstage 2 pour voir cet OVNI musical. Mon attention est directement gagnée par une musique d'intro qui sonne cow-boy, comme j'aime ! Le trio entre sur scène (le chanteur semble un peu timide, ou pas forcément motivé...) et commence le premier morceau. Je ne décèle pas de hardcore et encore moins d'indus. Mais j'attends de voir les prochaines compo, ce groupe m'intrigue. Le reste du concert se passe, les titres s'enchaînent : je tiens à souligner le jeu de batterie très pêchu et énergique qui fait la puissance du groupe. A la fin du show, je ne sais toujours pas quel est le style de PRONG mais je sais que j'ai passé un très bon moment musical, et c'est le plus important.



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MUSTASCH



Black.Roger - Même constat, même punition à 13heures 35 sur la Mainstage 1 avec le hard-rock de MUSTASCH qui manque cruellement de « patate » en live. Pourtant leur dernier album en date « Sounds Like Hell, Looks Like heaven » avait tout pour plaire. Mais que s’est-il donc passé ce Dimanche à Clisson ? Sur scène on nous propose peu d’accroche entre un côté stoner sans lourdeurs jouissives, un côté hard-rock à la MOTÖRHEAD bien trop léger côté son. Je n’ai pas bien compris le film et MUSTASCH malgré tout de même six albums sous la moustache et quinze années d’existence avec des premières parties remarquées de grands groupes n’a pas été pour ma part à la hauteur en ce début d’après-midi. A revoir donc à une autre occasion pour se faire vraiment une idée, la suite S.V.P….



Avalon - Après la déception de PRONG, je me décale sur la scène d’à côté afin de voir l’un des groupes qui m’a le plus séduit sur album ces derniers temps. Le chanteur (une ressemblance avec James Hetfield n’est pas impensable) occupe bien la scène, et se pose en leader, allant jusqu’à communier avec les fans du premier rang. Mais voilà, côté musique, hors mis quelques titres, le groupe nous livre des titres plutôt mous, et je ne comprends toujours pas ce choix alors que Mustasch n’est pas qu’un groupe progressif ! Des longs passages ennuyeux, bref, il aurait fallu condenser ce que le groupe sait mieux faire, à savoir un metal rock’n roll racé. Autre grosse’ déception, je me dis qu’un sandwich ne me décevra peut-être pas…(quoi qu’à 6€ le casse-croute, cela passe mal également).



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SETH



Black.Roger - La suite se trouve pour moi sur la scène Temple avec l’un des piliers du black-metal français SETH. Il est 14heures 20 et après deux déceptions, je vais enfin pouvoir apprécier quelque-chose de plus consistant, de plus intense il me semble d’après les premiers titres entrés dans mes conduits auditifs. Tout amateur de black-metal se souviens forcément de leur album de 1998 « Les Blessures de l’Âme » qui a marqué à tout jamais la scène noire et sombre du métal frenchie, de par l’ambiance procurée et de par les textes recherchés dans la langue de Molière S.V.P. Mais la horde a mis fin a ses activités ensuite pour mieux renaitre de ses cendres et se reformer en 2011 avec à la clé un nouvel opus pour 2013 intitulé « The Howling Spirit ». Devant nos yeux la magie noire de SETH opère avec peut-être un peu moins de brutalité, mais un peu plus de mélodies vicieuses et malsaines avec, cerise sur la tombe, une technicité accrue. L’ambiance glacée et glauque et les émotions déstabilisantes de l’esprit sont bien présentes. Et au final, SETH enfonce une couronne d’épines dans les neurones de chacun d’entre nous, prouvant par la même qu’il trône désormais en tête du black hexagonal, sans aucun problème, c’est une évidence.



Set-list : Let Me be The Salt In Your Wound, La Quintessence du mal, Die Weihe, Scars Born from Bleeding Stars, Kulling My Eyes, In Aching Agony, …A la Mémoire de Nos Frères.


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DANKO JONES



Avalon -Ne connaissant pas le groupe, je me dis que quitte à être déçu, autant l’être ici. Et cela ne manque pas, le groupe m’a agréablement surpris. Beaucoup de peps, un hard rock classique mais bien exécuté. Des hymnes très US (comme « Birth date »), entrainants, bref on tape du pied et on se plait à regarder le show de ce trio énergique. Bonne surprise.



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CRYPTOPSY



Goldatarte : On m'avait vendu CRYPTOPSY comme la grosse claque de l'année en matière de death. Il paraît que leur show au Neurotic Death Fest en a achevé plus d'un et c'est donc confiant que je pose les pieds sous la ALTAR. Grossière erreur. Si musicalement c'est aussi bon, voir meilleur, que d'autres groupes du genre, les musiciens sont statiques et le chanteur ne nous offrira qu'une seule phrase braillée tout du long du concert, ce qui phonétiquement donne selon Lucky Blöödy Mary : « Il est oùùùùù! ». Vous comprendrez qu'avec un registre si limité au niveau vocal je puisse être un tantinet déçu. Sinon c'était assez agréable, mais loin d'être une grosse performance du festival.



Lucky Blöödy Mary : Encore une fois, je me laisse guider par les conseils de mes amis, allons voir CRYPTOPSY, le groupe de death à ne surtout pas manquer ! Soit. Je me retrouve donc sous la Altar devant cette formation québécoise et là, je ne comprends plus rien. J'ai l'impression de me retrouver devant un concert de death brutal technique avec un chanteur qui ne fait que brailler « il est où ? »...Les instruments donnent l'impression de ne pas être calés les uns avec les autres, la voix est très entêtante (à la limite du supportable) et il faut avouer que j'ai du mal avec les groupes qui ne mettent pas de paroles et ne font que hurler des voyelles ! Ce qui est très étonnant, c'est qu'en studio, on a l'impression que ce n'est pas du tout le même groupe. C'est plus construit et il y a quelques paroles ! Bref, je n'ai pas tout compris à ce show, je ne pense pas aller revoir ce groupe en live.

PIG DESTROYER


Black.Roger -
15heures05 on passe à l’Altar pour un groupe que je voulais voir en concert depuis déjà longtemps. Il s’agit de PIG DESTROYER (qui aurait pu s’appeler Cop Destroyer mais bon…). On m’avait dit que les ricains vomissaient un grindcore sauvage et destructeur. Alors même en étant un habitué du grindcore, du grind-death où du grind tout court, je m’attendais à quelque-chose de ravageur dont on ne sort pas indemnes. Las, je fus assez déçu au final. Sur scène un son moyen pour des envois peu laminants envoyés par un frontman laissant des « blancs » entre les titres, accompagné par un guitariste statique et besogneux, un batteur commun et un clavièriste/machines, le tout non-accompagné de basse, une particularité du groupe parait-il. Je n’ai pas vu ni entendu la violence promise. Quant à l’originalité… Le groupe semble se laisser vivre sur ses acquis précédents, alors cela n’ira pas bien loin à cette allure là…



Goldatarte : Encore une déception : le groupe est estampillé comme totalement fou mais le seul truc étonnant de ce concert fut un gars déguisé en cochon en train de se remuer sur scène. A part ça on ne notera aucune présence scénique, aucun contact avec le public, on remarque une ALTAR pleine de gens déçus, un musicien qui semblerait être un DJ mais qui ne fait vraiment pas grand chose et certains fans qui me diront que ça manque cruellement de basse en live (en même temps sans bassiste...). A mon avis, PIG DESTROYER a tendance à se reposer sur ses lauriers, attitude dangereuse et souvent contre productive pour un groupe, peu importe son ancienneté. En bref c'était raté.



Lucky Blöödy Mary : PIG DESTROYER est un groupe de death grind actif depuis 1997 et qui garde son public bien fidèle. C'est voire même une entité dans le monde du grind. J'ai l'occasion d'aller les voir, tentons. Eh bien, non en fait, non. Le son est terriblement plat, les basses manquent cruellement, et le tout est complètement décousu. Je n'ai pas grand chose à rajouter sur cette prestation qui fut inintéressante du début à la fin.



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LE BAL DES ENRAGES



Der.Lehrer - Il s'agit, comme chacun sait, d'une habile combinaison à caractère festif de divers groupes français bien connus dans le monde du metal ou celui du punk-rock, sous la houlette de personnages charismatiques, tels que Reuno (LOFOFORA) et Schultz (PARABELLUM). Ceux qui les ont vus en concert dans de nombreuses villes de l'Hexagone savent que pour être une fête complète à tous égards, LE BAL DES ENRAGES doit se dérouler sur au moins deux heures, ce qui ne sera pas le cas ici, en ce dimanche de fin de festival. On ne leur a accordé en effet que 40 minutes en tout début d'après-midi. Mais le public était présent, nombreux et enthousiaste. Objectif atteint. On nous sert des numéros surréalistes à base de « tubes » plus ou moins anciens, accommodés à la sauce (salée et pimentée) des nombreux intervenants, le dernier en date étant Stéphane Buriez (LOUDBLAST). Cette cuisine de qualité (en général) est parfaitement digeste, toujours drôle en tout cas. Les réactions du public en attestent, qui n'a pas caché son plaisir. Néanmoins, répétons-le, ce type de spectacle, à la fois musical et théâtral, ne donne sa pleine mesure que sur la durée.

MASS HYSTERIA



Avalon : J’avais hâte de voir (enfin) ce que Mass hysteria pouvait donner sur scène les connaissant bien sur album studio. Et bien pas déçu cette fois ci avec un groupe français (cocorico) qui mérite amplement d’être sur cette main stage ! Un metal racé, percutant, avec une rythmique imparable et un style – pour ceux qui ne connaissent pas- très metal rock – core. Le chanteur très en forme, saute sur toute la scène, et avec son chant en français harangue le public venu en « masse ». Certes, il y a des poncifs du style « la guerre c’est pas bien », et quelques messages politiques (à peine rires !) du style : ne laissez pas BHL s’exprimer, etc… mais il y a suffisamment de bonne humeur, de positivisme et d’énergie pour en sourire et passer outre. Les messages pourront peut-être toucher les plus jeunes, les vieux briscards en ont vu d’autres ! Dans tous les cas un superbe show de bout en bout, filmé comme il se doit au passage par ARTE LIVE WEB et visible en intégralité sur votre you tube préféré. On en redemande, bravo à eux.



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SPIRITUAL BEGGARS



Black-Roger - La Valley n’étant pas bien loin et l’occasion de voir enfin les SPIRITUAL BEGGARS m’étant donc donné je m’engouffre sous le chapiteau vite-fait à 15heures 55. Ce groupe Suédois créé en 1993 par Michael Amott (CARCASS, ARCH ENEMY) a été fortement influencé par le rock psyché des 70’s, c’est évident. Mais surtout par le heavy naissant de BLACK SABBATH et le hard-blues de LED ZEPPELIN. SPRITUAL BEGGARS a bien digéré ces influences pour sortir quelque-chose de bien personnel même si leur dernier album en date (avril 2013) montre une influence DEEP PURPLE. En tous cas le musique procurée par Michael Amott encore, Sharlee d’Angelo, Per Wiberg et Ludwig Witt, su laquelle domine la voix de Apollo Papathanasio de Firewind depuis 2010, se révèle vraiment prenante Que l’on qualifie le tout de stoner ou de hard-rock, c’est un régal tout simplement.
Set-list : Left Brain Embassadors, Turn The Tide, Wonderful World, Fools Gold, One man Army, Wise As A Serpent, Beneath The Skin, Blind Mountain, Euphoria.



Goldatarte : Bonne surprise de cette année, SPIRITUAL BEGGARS, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, a mis le feu à la VALLEY pour un public nombreux qui chante sur des riffs de stoner'n'roll psyché avec du clavier. N'étant pas fan de ce genre psyché stoner, c'est avec les oreilles en garde que je m'approche de SPIRITUAL BEGGARS, mais leur côté hybride entre un hard rock burné et un stoner psyché mélangés à 50/50 donne une musique vraiment super agréable, efficace et planante. C'est les doigts de pieds en éventail aux limites de la VALLEY que je profite de ce concert vraiment excellent. Du soleil et du SPIRITUAL BEGGARS, que demande le peuple ?



Lucky Blöödy Mary : C'est tout à fait par hasard que je me retrouve devant la Valley, sous un soleil délicieux, mes oreilles ayant été attirées par une douce musique rock'n'roll. Je regarde le backdrop, et c'est donc SPIRITUAL BEGGARS qui vient de commencer son set. Une sorte de stoner pêchu retentit à grands coups de clavier et mené par une voix rauque et puissante. Je me cale au soleil, ce groupe colle parfaitement à ce genre de temps : soleil, bière fraîche et bonne musique ! Ce que j'ai appris par la suite c'est que ce groupe est un « super groupe » regroupant des grosses têtes du metal actuel comme le claviériste qui vient d'ARCH ENEMY, CARCASS et OPETH entre autres, ou encore le batteur officiant encore dans GRAND MAGUS, MERCYFUL FATE et ayant joué dans SHINING. Bref, de très bons musiciens pour une très bonne musique et un des meilleurs moments de ce festival.



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MISERY INDEX


Avalon :


Le groupe de l’inconnu, ne connaissant que très peu ce groupe sur album cd, je me tente à le découvrir sur la scène de l’altar. Et là, c’est la claque magistrale. Un mur du son, avec une très bonne rythmique et une énergie à revendre. Des titres parfois lourds (« Thrown Into The Sun ») mais paradoxalement très intenses, et d’autres très speed. Bref, un show complet et jamais ennuyeux d’un bout à l’autre, on en ressort… lessivés !



Goldatarte : Ayant quitté NEWSTED avant la fin pour aller jeter une oreille sur MISERY INDEX, j'avoue avoir été déçu. Déçu d'avoir regardé NEWSTED si longtemps, déçu de ne pas avoir suivi mon amour du death pour une fois. Du peu que j'en ai vu, MISERY INDEX colle des baffes à tout le monde, assurant une supériorité qualitative par rapport à ses compères. C'est calé, polyvalent, brutal, lourd, technique, death, grindcore, efficace, rapide, lent... Et j'en passe. Le groupe est présent et le public aussi. La ALTAR est déchaînée pour ce qui est sans nul doute ma performance de death préférée de cette année.



Lucky Blöödy Mary : Je suis de retour sous la Altar afin d'assister à un show qui va envoyer du lourd. MISERY INDEX, groupe de grindcore engagé est déjà en train de tout retourner pour le plus grand plaisir des fans qui bougent violemment dans le pit. Le batteur venant de PIG DESTROYER et le chanteur de DYING FETUS, vous comprendrez que ces gars là ne font pas dans la dentelle. Le son est assez bien réglé, les guitares ne sont pas submergées par trop de batterie, les basses percutent bien le public et le growl bien géré de Jason Netherton, le chanteur, s'équilibre parfaitement avec le reste des instruments. En somme, un bon concert avec son lot de pogos !



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COCKNEY REJECTS



Der.Lehrer - Une formation moins connue s'est fait remarquer en ce dimanche après-midi. Ce sont les Britanniques du groupe COCKNEY REJECTS, qui donnent dans le registre Oï minimaliste, pourrait-on dire, au look plutôt négligé et sauvage. On aime ou on n'aime pas. Comme on pouvait s'y attendre, tous les clichés sont réunis, la rébellion, le mépris des institutions, la bière, une forme de brutalité et d'énergie typiquement punk, comme on en voit, parfois, dans les concerts de THE EXPLOITED ou OÏ POLLOÏ. Les punks purs et durs, les crêteux, sont réunis dans la fosse et s'en donnent à cœur joie dans des pogos et des slams démentiels. Quarante minutes dans cette ambiance folle, « ça fait du bien ! ».

NEWSTED



Black.Roger -


A 16heures 45 retour vers les deux grandes scènes avec tout d’abord sur la Mainstage 1 NEWSTED. Mais quel est ce groupe qui attire du monde devant les crash-barrières. Et bien c’est la nouvelle formation lancée par l’ex-bassiste de METALLICA Jason Newsted qui avait quitté « the four horsemen’ il y a douze ans déjà, comme le temps passe ! Le set démarre à fond sur une rythmique plombée où la basse tient bien sa place évidemment. Mais ce qui surprend encore plus, c’est la voix de Jason qui s’apparente drôlement à celle de James Hetfield, et « paf ». Les musiciens semblent se faire plaisir, Jason jubile, est à l’aise, la revanche ? En tout cas une certaine appréhension me turlupinait au départ, et cette appréhension s’est évaporée comme neige au soleil. Le métal lourd délivré par le groupe vous détruit de bonne manière les tympans avec un son à décorner le malin tout simplement. Alors, courrez, courre, mais courrez donc au prochain show de NEWSTED, car même si l’originalité des compositions n’est pas de mise (fantôme de Metallica encore bien présent), les envois vous régaleront les neurones, quelle claque ! Set-list : Heroic Dose, Soldierhead, …As The Crow Flies, God Snake, Long Time Dead, King of the Underdogs, Twisted Tail Of the Comet, Skyscraper, Whiplash (Metallica cover).



RDpix - Après son aventure avec Metallica, Jason NEWSTED est parti de son coté, a participé à de nombreux titres avec divers artistes et groupes puis a finalement décidé de sortir son propre album solo en janvier 2013. Curieux d’entendre le résultat, je me suis empressé de me planter devant la scène pour écouter ce que le bassiste avait à nous proposer. Sans être transcendant, il faut dire que le résultat n’est pas mal du tout. Un heavy metal qui sonne un peu stoner par moments. Sobre mais efficace, il joue aussi bien de la voix que de la basse et même de la guitare. Il change d’instrument toutes les deux chansons et passe d’une composition à l’autre en s’adressant à son public. Public curieux dans un premier temps, et qui finalement se laisse aller à quelques pogos sur les riffs les plus entrainants mais malheureusement rares. NESWTED finit tout de même son concert sur un titre connu de tous : Whiplash de Metallica. Dès les premières notes, la foule est conquise. Le fait de finir sur cette reprise a le mérite de nous laisser sur une bonne impression même si tout le concert n’était pas exceptionnel



Goldatarte : Un peu comme SLASH en 2010. Le SLASH 2010 était pourri car il n'avait pas eu le temps de fermenter. Par contre en 2012, le cru SLASH était vraiment excellent. Le tout grâce à une maturité acquise. NEWSTED n'a que quelques mois de vie à son actif et vient déjà fouler les planches du Hellfest. Alors certes, ce sont des musiciens aguerris, mais cela n'empêche pas qu'il faut du temps à une entité musicale pour se trouver et s'optimiser. NEWSTED, comme le souligne Lucky Blöödy Mary, sent fort la crise de la quarantaine du bon vieux Jason Newsted, ex-bassiste d'un petit groupe nommé METALLICA. Ainsi le set de NEWSTED se compose de morceaux madein- NEWSTED mais qui sentent encore fort les origines du chef de division. Jason veut récupérer sa gloire perdue et ça se voit. Mais c'est pas encore tout à fait ça. Peu de public pour une MAINSTAGE, c'est rarement bon signe.



Lucky Blöödy Mary : On le sait tous, NEWSTED est le groupe de Jason Newsted l'ancien bassiste de METALLICA. Juste pour ça, cela vaut le détour. Je n'ai pas grand chose à dire sur ce concert car il ne m'a fait ni chaud ni froid en fait. C'est comme si la musique glissait sur moi, je n'ai eu aucune émotion ni aucune opinion. C'est assez particulier. Jason était bien heureux de remonter sur scène et cela se voyait, mais les compo n'étaient pas encore assez abouties. Je ne m'en fais pas, ça viendra avec le temps mais pour l'instant, leur son est un peu plat, sans vraiment d'intérêt. Mais je vais tout de même surveiller la suite des choses. To be continued...



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VOIVOD



Black.Roger -


Mainstage 2, 17heures 40, top départ pour la prestation de l’espace des Canadiens mythiques VOIVOD et leur thrash progressiste et avant-gardiste, toute une aventure quoi ! Une aventure qui à débuté en 1982 avec le fameux Denis « Piggy » D’Amour à la guitare. Ils sont en avance alors sur leur époque avec leur heavy robotique notamment. Après le décès de Piggy en 2005 le groupe connait un certain flottement avec des changements de line-up au menu. Mais depuis 2010, VOIVOD reprend le chemin des studios et celui des concerts pour notre plus grand plaisir. Et aujourd’hui à Clisson nous avons la chance, enfin moi, de voir enfin sur les planches ces canadiens originaux mélangeant allègrement thrash, punk et hardcore avec en prime une déviance psychédélique. Et puis, cerise sur le gâteau, le groupe fut rejoint sur scène par Phil Anselmo (encore lui) et Jason Newsted qui avait fait partie du groupe un certain temps. Groupe original donc qu’il ne fallait surtout pas rater, c’est chose faite maintenant.



Set-list : Target Earth, Ripping Headaches, Tribal Convictions, Forgotten In Space, Mechanical Mind, Kluskap O’Com, Astronomy Domine (Pink Floyd Cover with Phil Anselmo), Voivod (with Jason Newsted).



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INTERMEZZO – Voici encore une petite séquence ambiance en photos pour ce Dimanche 23 Juin.

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GOJIRA



Black.Roger -


GOJIRA au Hellfest, c’est un must, alors un public en nombre se masse à 18heures 35 devant la Mainstage 1 avec drapeaux basques flottants dans tous les sens. GOJIRA qui remplit les salles et les festivals et c’est bien mérité en toute simplicité pourrais-t-on rajouter. En promotion actuelle de son nouvel album « l’Enfant Sauvage », j’avais pu voir le groupe ce printemps à Lyon et le set fut excellent. Ce soir, le son sera moins bon à cause du vent tournant devant la scène, témoin Joe recevant ses mèches de cheveux régulièrement au milieu du visage. Mais pour le reste aucun problème ce fut génial et les frenchies peuvent se vanter d’avoir déclenché un des plus gros « wall of death » du festival, géant ! Bien sûr, à un certain moment les deux frères, Joe et Mario échangerons sur « Jam » leurs instruments, c’est classique maintenant mais toujours apprécié à sa juste valeur démontrant les qualités de musicien des personnages. Michel Labadie virvolte toujours aussi bien sur les planches, quant à Christian Andreu d’habitude plutôt discret rentre aussi dans l’ambiance et le jeu de scène. Bref, il fallait répondre présent pour apprécier le death progressif de nos frenchies préférés tout simplement. Set-list : Explosia, Flying Whales, Backbone, The Heaviest Matter Of the Universe, L’Enfant Sauvage, Connected, Remembrance, Wisdom Comes, Jam, Fire Is Everything, Oroburus, Where Dragons Dwell.



Avalon - La main stage 01 s’il vous plait pour le groupe français qui marche le mieux en ce moment. Autre découverte en espérant que le groupe ne puise pas trop dans leur coté progressif et qu’ils livrent des titres enlevés et taillés pour la scène, chose faite. Gojira a réussi à captiver le public avec des titres riches et intenses, tous les musiciens étaient investis pour nous donner un maximum de frissons et porter haut la couleur du metal français. Manque peut-être le manque de leader ship de la part du chanteur guitariste très souvent coincé derrière son micro (normal me direz vous), mais au final, une bonne surprise pour ma part.



Goldatarte : GOJIRA persiste et signe, l'entité prouve qu'elle demeure la formation française la plus professionnelle à ce jour : pas un pet de travers, pas une erreur, une communication simple et efficace toute en clarté, pas de braillements inutiles. Joe Duplantier parle au public comme il parlerait à son buraliste. Le groupe nous jouera un peu de tout, de « From Mars to Sirius » à « L'enfant sauvage », un poil de « The link » et tous les fans sont ravis. Le groupe nous proposera même un morceau où les deux frères Duplantier s'inverseront les rôles. Pas de rappel inutile, pas de jeu de scène futile. GOJIRA c'est massif, écrasant et en même temps tellement simple. Ajoutez à ce show, des poitrines féminines dédiées au groupe, une fosse déchaînée et un wall of death monstrueux de la scène jusqu'à la régie (le plus gros du festival je pense) et j'affirme que GOJIRA a réussi son concert.



Lucky Blöödy Mary : GOJIRA a été mon tout premier concert de metal dans mes années lycée ; ils n'étaient alors pas connus et jouaient dans le sud-ouest de la France, en mode petites salles et copains. C'est donc pas mal d'années plus tard que je les revoie très rapidement au Hellfest 2009, en passant dirons-nous, mais cette année, je veux voir leur concert du début à la fin ! Joe Duplantier respire la simplicité et la bonne humeur, et je tiens juste à signaler que c'est le seul frontman que j'ai entendu remercier le public en 4 langues différentes ! Malgré leur succès croissant, le groupe n'a rien perdu de sa modestie et ce fut l'un des concerts les plus pro que j'ai vu dans ce festival. A cela, il faut aussi rajouter le wall of death le plus important du Hellfest 2013, qui allait jusqu'à la régie (je vous laisse imaginer). Ils prouvent encore une fois que GOJIRA n'a pas fini de grimper, et nous n'allons pas nous en plaindre !



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MOONSPELL



Avalon - Et oui, fan de la première heure, et déçu par le groupe lors de sa période néo electro-dark, revoici le groupe portugais qui reviens à ses premiers amours, à savoir un black/death/gothique très sombre. Que vous – ils faire ce soir sous l’Altar ? Le chanteur Fernando arrive avec un casque qu’il fini par enlever. Le groupe joue ici aussi sur les ambiances, lumières et atmosphères « pseudo gothiques ». Autre bonne surprise car le groupe donne un bon show, à la fois sombre et énergique, le public réagit bien à ce dark metal exécuté avec talent. Loin d’un Moonspell mou et insipide, le groupe revient en force, très heureux de ne pas les avoir loupés ce soir !



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DOWN (2eme représentation):



RDpix - Le moins que l’on puisse dire c’est que beaucoup de festivaliers attendaient ce concert improvisé à 19heures 35 sous le châpiteau La valley (en remplacement de CLUTCH). Que vont-ils jouer ? Des reprises apparemment. Y aura-t-il du Pantera ? C’est ce que tout le monde attendait en tout cas. On a un peu été déçu de ce côté là. Phil Anselmo semble ne pas vouloir revenir sur cette période de sa carrière. En tout cas s’il le voulait, c’était l’occasion en or. Il n’en a rien fait. D’un autre côté, on en a pris plein les mirettes et les oreilles. Le groupe est monté sur scène pour jouer deux chansons de son répertoire qu’il ne joue habituellement jamais en concert. Puis c’est là que tout est parti en live (c’est bien le cas de le dire). Phil laisse le micro à une de ses roadies, et s’écarte sur le côté de la scène pour siroter son vin blanc spéciale cuvée hellfest. Le batteur abandonne ses baguettes et attrape une guitare et c’est parti pour deux reprises d’Eyehategod, le groupe dont ce dernier est originaire. Suivent ensuite deux titres signés Crowbar pour lesquelles Kirk Windstein donnera de la voix en plus de manier la guitare comme à son habitude. Puis deux autres titres repris de Corrosion of Conformity dont l’un des guitaristes fait partie. Jason Newsted fait même une brève apparition à la basse comme il avait fait la veille. Le tout se finit sur Walk de Pantera histoire de faire quand même plaisir au public qui effectivement était déchainé. Ce set improvisé était clairement pour moi le meilleur concert de ces 3 jours.



Setlist : Reahb (Down), Swan Song (Down), Sisterficker (Eyehategod), Blank (Eyehategod), High Rate Extinction (Crowbar), Conquering (Crowbar), Clean My Wounds (Corrosion of Conformity), Albatros (Corrosion of Conformity), Pretty Marroon (Down), Bridge of Sighs (Robin Tower), Walk (Pantera).

MARDUK



Black.Roger –


MARDUK, encore une icone du black-metal à ne pas manquer. La messe noire aura lieu au Temple à 21heures 45 et toutes les âmes sombres et guerrières du festival seront là fatalement. La bande à Morgan délivre toujours ce black particulièrement haineux, blasphématoire, agressif aux ambiances morbides de champs de batailles. C’est toujours violent malgré les tempos moins rapides mais plus vicieux et venimeux qui dominent leurs derniers enregistrement. Du dévastateur « Panzer Division Marduk » à « Serpent Sermon » en passant par « Plague Angel » et « Rom 5 :12 » vous avez déjà eu un aperçu des compositions brutales et démoniaques de cette horde maléfique Suédoise. Et ce soir la voix infernale de Mortuus vient comme d’habitude faire ressortir les riffs scalpels et la rythmique démoniaque des musiciens. Le son est à la hauteur des envois, la précision est au rendez-vous pour vous arracher la matière grise. Quoi qu’il en soit, les ambiances mortelles vous feront passer dans le monde de la mort latente tout simplement. MARDUK le dieu babylonien est venu ce soir au Hellfest et vous avez vomit votre sang, quelle jouissance machiavélique ! Set-list incomplète : Serpent Sermon, Nowhere, No-One, Nothing, The Black…, The Black Chistraping Black Metal, Temple of Decay, With Satan and Victorious Weapons, Imago Mortis, Azrael , Materialized In Stone, Wolves.



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LORDI



Goldatarte :


Les gagnants de l'Eurovision sont à l'inverse de GOJIRA si on y réfléchit bien : la musique est nulle, LORDI n'a jamais su composer et mise tout sur le jeu de scène. Jeu de scène qui, s'il peut être loué pour la qualité des décors et costumes, est en réalité raté lui aussi par l'utilisation d'artifices tellement faciles et redondants. Était-il nécessaire de mettre des strip-teaseuses au milieu des monstres sur un morceau nommé « Who's Your Daddy? ». Quelle est la logique à part ramener un maximum de regards de mâles alcoolisés ? LORDI continue de me décevoir tant ce groupe n'a aucun mérite artistique.



Lucky Blöödy Mary : Que dire du concert de LORDI à part qu'il fut plat tant musicalement que visuellement. Les Finlandais misent beaucoup (trop) sur leurs costumes pour assurer un show mais ça ne fonctionne pas comme ça. Leur musique, déjà pas très pêchue, ne rend pas grand-chose sur scène, la voix du chanteur est assez effacée et leur jeu scénique est réduit à un petit pistolet qui fait de la fumée, et quelques strip-teaseuses histoire d'attirer l'attention. C'est un peu léger tout de même. Donc un peu, voire pas mal déçue de cette performance insipide.

DANZIG/MISFITS



RDpix - On oublie souvent qu’avant de commencer sa grande carrière solo, notre ami Glenn DANZIG était le chanteur à l’origine du groupe de punk américain MISFITS. Il nous l’a très bien rappelé en ce dimanche de Hellfest. Il faut tout d’abord savoir que DANZIG était prévu en concert de clôture de festival, sur une des deux grandes scènes principales. Dans le courant de l’après midi, l’horaire et la scène ont été échangés avec le groupe Ghost et DANZIG s’est retrouvé à jouer sur une scène beaucoup plus petite en début de soirée. Il ne s’est pas dégonflé pour autant. Arrivant sur scène d’un pas assuré, il entame les festivités avec des tires comme « Twist Of Cain » ou « Am I Demon ». Puis au milieu de son set, sans même prévenir, voilà qu’arrive une montagne de muscle avec une guitare à la main. Ce n’est autre que Doyle, un guitariste avec qui DANZIG a fait un bout de chemin chez MISFITS. Le style musical a changé brutalement, ce n’est plus le chanteur de heavy metal que nous voyons sur scène mais bel et bien le punk de la fin des années 70. Le groupe nous gratifie de quelques-uns des plus grands succès de cette époque comme « Skulls » ou « Last Caress ». Finalement après un rappel dans les règles, DANZIG revient pour deux chansons dont son plus célèbre tube : « Mother » qui est repris en cœur par la foule. Il finit son concert avec deux titres de MISFITS dont le fameux « Die, Die My Darling » qui a littéralement déchainé la foule. DANZIG nous a offert un spectacle très appréciable malgré sa voix un peu vieillissante. Quoi qu’il en soit, le savant mélange de heavy metal et de punk comme on en fait plus beaucoup m’a fait grande impression.



Setlist : Skin Carver, Twist Of Cain, Am I Demon, Blood and Tears, Do You Wear The Mark, Dirty Black Summer, Death Comes Ripping (Misfits), Vampira (Misfits), I Turned Into a Martian (Misfits), Skulls (Misfits), Astro Zombie (Misfits), Last Caress (Misfits), Not of This Worlds, Mother, Bullet (Misfits), Die, Die My Darling (Misfits).



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PUNISH YOURSELF



Black.Roger - A 22heures 40 retour chez les punks de la Warzone qui attendant sagement aux barrières la venue de PUNISH YOURSELF. Mais tout va bientôt partir en « live » avec l’arrivée sur scène au milieu des lasers de X.av, Miss Z, Vx69, P-Rlox sans oublier la danseuse étoile Klodia. Le tempo s’accélère pour des beat techno et les Toulousains rentrent en transe comme le public d’ailleurs. Les corps sont colorés, les compositions décalées entre métal indus, punk électro et rock zombiesque sur fond de dessins macabres et de sexe exacerbé. Punish est un groupe visuel, un groupe de scène et normalement lorsque l’on a goûté une seule fois à leur prestation live, on est contaminé, le spectacle est total et varié sur fond de musiques plombées et binaires. Mais ce soir, la magie n’opère pas, est-grave docteur rock ? La scène de ce Hellfest finalement ne leur convient pas, les lights non-plus, les titres sont interprétés en pilotage automatique. Je garde en souvenir leur concert donné l’hiver dernier à Chambéry dans une petite salle avec un public dément et des photographes, dont je faisais partie, la tête dans la barrière laser. Résultat du show de Punish ce Dimanche à Clisson : pas ou peu de saveur, à oublier Et puis vite les revoir ailleurs dans d’autres conditions pour effacer de notre mémoire ce mauvais trip.



Avalon : les ayant déjà vu sur scène à de nombreuses reprises, c’est avec un plaisir non dissimulé que je me rends dans la warzone, que je n’ai pas il est vrai énormément foulée. Scène carrément à l’écart du fest (dommage), le groupe profite d’une bonne programmation pour exécuter leur show basé sur les lumières (pas toujours top), les bariolages fluos sur le corps et j’en passe. Le show est toujours à la hauteur, avec beaucoup de rythmes techno-electro sous un punk rock complètement débridé. Toujours une parfaite occupation de l’espace, le show était à la hauteur et encore un grand bravo à ce groupe qui ne déçois que très rarement. Allez, histoire de pinailler : Mettez juste un peu plus d’émotion la prochaine fois !



Goldatarte : La bande fluorescente apparaît sur scène en lançant « Gun », un morceau à mon goût mal choisi pour une ouverture. Les lumières noires sont toujours de mise, les peintures fluo aussi, les membres ont gardé leurs couleurs et Vx est déguisé en cowboy... Jusque là rien d'étonnant, les morceaux s'enchaînent sans interaction avec le public, la fosse habituellement ultra-violente n'existe pas tant il y a de monde devant la WARZONE. Une danseuse, puis un danseur qui ne font rien avec les éléments du décor. Les lasers ne servent à rien, un portique dédié à l'amour qui ne sert que 20 secondes, des masques qui restent à leur place... Les scies ont été vues et revues... En bref PUNISH YOURSELF, depuis tout ce temps, n'a absolument rien fait de nouveau et est devenu moins sympathique qu'il ne l'a été. Déception, les fluo n'ont plus le même impact qu'autrefois et c'est bien dommage.



Lucky Blöödy Mary : Je vais enfin pouvoir voir PUNISH YOURSELF. Cela faisait des années que l'on me vantait leur performance géniale sur scène. Direction donc la Warzone pour un show qui promet d'être intéressant. À peine arrivée, je remarque des lasers verts allant de part et d'autre de la scène, un petit portail fleuri avec un coeur au milieu. Oui pourquoi pas. Le groupe monte sur scène sur les hurlements du public prêt à sauter et danser. Le premier morceau commence, les membres du groupe sont peinturlurés des pieds à la tête de couleurs fluorescentes (lumière noire) et un son électro s'élève rendant la fosse hystérique. Ça commence bien, un peu d'électro ça change et ça permet de danser ! Le show continue et la musique ne change pas. Ça devient assez redondant, et pour casser cet effet, le groupe s'est dit qu'une danseuse et un danseur, ça pourrait aider. Eh bien non car j'ai rarement vu des performances aussi banales, ils n'apportent vraiment rien au show (le coup de la scie qui fait des étincelles, c'est vu et revu dans tous les shows de ce genre !). Vx ne dit quasiment rien à part « Vous voulez danser ? » et c'est tout, pas de remerciements à la fin. Il paraît que c'est toujours ainsi mais avec mon oeil « neuf » je n'ai pas apprécié. J'ai l'impression que c'est un groupe qui a fait ses preuves et qui maintenant se repose un tantinet sur ses lauriers. PUNISH YOURSELF a été la déception de mon Hellfest 2013.



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CRADLE OF FILTH



Black.Roger - Retour au Temple pour se réchauffer à minuit sous le chapiteau mais aussi pour photographier et essayer d’assister à un concert de CRADLE OF FILTH. J’avoue humblement ne pas être fan du groupe devenu en quelque sorte mythique au fil des ans dans une certaine sphère horror-black-metal dont le groupe fut en quelque sorte précurseur. En fait, ce que je ne supporte pas en CD c’est la voix de Dani Filth. La curiosité l’emportant je me retrouve donc dans le pit photo avec en face de moi sur scène une espèce de dinosaure à la carapace piquante de mauvais goût avec un visage blême qui pousse de temps en temps, souvent en fait, des cris perçants qui vous ferait grimper aux rideaux. Je n’ai pu supporter beaucoup de morceaux et me suis vite extrait du public ensuite. Epreuve difficile donc, mais j’aurais vu au moins une fois dans ma vie le petit theâtre désuet des horreurs de Cradle of Filth. Quant à le revoir, c’est une autre histoire, beurk !



Avalon –
Oui, ce soir là, je devais être maso. Je me suis risqué à revoir Cradle, que j’avais déjà pu voir avec Christian Death sur Marseille, et qui avait laissé un gout amer aux marseillais de l’époque, puisque le petit Dany (pléonasme) avec piqué des crises de colère sur scène, jetant à maintes reprises son micro par terre et allant couiner dans ses loges, pour en revenir sous les sifflets de ses fans. Evidemment, il ne trouva rien à faire de mieux que de leur donner des coups de lattes (les premiers rangs s’en souviennent). Bref très mauvais souvenir, sans parler de son chant modulé par son micro d’effets fétiche. Alors oui, je suis maso, je rentre sous le chapiteau du Temple, et assiste aux débuts du set. Beaucoup de monde au début, puis, quelques minutes plus tard, de nombreuses personnes s’enfuient, comme moi. Chant strident et insupportable, il fallait des boules quiès et une bonne dose de fanclub dans le sang pour pouvoir tenir. Je (re) fuis, me jurant que cette fois, on ne m’y reprendrait plus.



Goldatarte : Que dire de CRADLE OF FILTH... J'y étais contre ma volonté. Je savais que CRADLE c'était pas top. Mais à ce point... Les gais lurons ne bougent pas, jouent les morceaux que le public veut et souvent les écourtent, Dani Filth a décidé de nous arracher les tympans à grands coups de suraigus insupportables même avec bouchons d'oreilles et pire encore, notre cher Dani en oublie ses paroles sur un morceau phare qu'est « Nymphetamine » me fait remarquer ma chère Lucky Blöödy Mary. Le groupe finira sur un « From the cradle to enslave » qui marque la fin d'un concert carrément mauvais et inutile au possible. CRADLE OF FILTH me fatigue.



Lucky Blöödy Mary : Après les avoir vu rapidement durant le Hellfest 2011, je me suis dis qu'il serait pas mal d'aller voir leur concert en entier, sachant que ce groupe a tout de même été assez important dans mes années collège (eh oui encore!). Du coup, direction la Temple en ce dimanche soir bien frais afin d'assister à ce qui sera mon dernier concert de ce Hellfest 2013. Outre le plaisir que j'ai eu à chanter les tubes comme « Her ghost in the fog » ou « From cradle to enslave », je n'en ai pas retiré grand-chose. Dani, au chant, nous matraque les oreilles avec ses cris plus qu'aigus. Oui, certes, c'est une particularité de ce groupe mais normalement les aigus sont maîtrisés, là ce n'est pas le cas. De plus, chose tout de même assez folle, il oublie les paroles d'un titre-phare comme « Nymphetamine », cela m'a assez refroidie. Je ne parle pas du jeu de scène quasi inexistant. Encore une fois, je pense que CRADLE OF FILTH est le genre de groupe qui se rattache à une gloire passée mais son image se fane. Il fut un temps un grand nom de la scène black, mais je trouve qu'il est sur le déclin. J'ai tout de même été heureuse d'entendre les titres cités plus haut malgré tout. Avis mitigé pour mon concert de clôture.



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GHOST



Black.Roger -


Quelle bonne idée d’avoir déplacé la prestation de Ghost sur la Mainstage 2 à O heure 45 pour terminer en beauté la troisième journée de la fête de l’enfer. Le groupe mystérieux Suédois est en train de créer un énorme « buzz » autour de ses prestations scéniques et de ses premiers enregistrements pourtant la formation n’a en fait que cinq années d’existence. Alors, nous allons enfin savoir, non pas qui se cache derrière ce décorum, mais si ces musiciens valent le détour et tout le bruit que l’on fait autour d’eux. Tout d’abord, il y a cette intro aux allures de messe noire et puis l’arrivée du chanteur Papa Emeritus II grimé en évêque sataniste accompagné de musiciens encapuchonnés. L’ambiance est installée, leur musique qualifiée de doom-métal s’apparente également à du hard-rock psychédélique des 70’s. C’est solennel et prenant, frissons garantis pendant le set. Que dire de plus ? Que cette formation originale va monter en puissance et en notoriété c’est certain. Ou alors n’est-ce qu’un feu de paille à l’effet mode comme le prédisent d’autres personnes, ou un groupe en devenir ? De toutes façons ils ont réussi leur coup ce soir et finalement clôturent en beauté cette édition 2013 du Hellfest sur la grande scène numéro 2, « ite missa est ».



Avalon - Après avoir changé de programmation, Ghost a remplacé Danzig sur la main stage 02. Curieux choix, mais quand on débute le show de GHOST, on comprend. Groupe complétement inconnu pour moi, je découvre les musiciens habillés de tuniques noires et d’un masque, et un chanteur qui est habillé en prêtre satanique. Il faut dire que visuellement, cela fait son petit effet avec cette ambiance assez sombre et pesante, sous une musique qui pour le coup m’a décontenancé, puisque je m’attendais à plus sombre et dark, il n’en fut rien, car Ghost reste très accessible avec un hard rock d’inspiration 70’s/doom/heavy assez indescriptible en fait ! Le chanteur a une voix claire assez linéaire, mais pour sa prêche, cela passe bien. Parfois emplis de mimiques comme donner une bénédiction à ses fidèles, bref, du King diamond en plus doom/70’s dans l’esprit. Surprenant, captivant, bref une très belle fermeture de festival pour ce groupe encore peu connu.


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NAPALM DEATH



Blaze-nathan – Avant de quitter les lieux en cette dernière nuit passée au hellfest, un détour s’imposait sous la tente Altar pour revoir NAPALM DEATH. Les ayant vu pour la première fois l’an dernier au SYLAK festival prés de Lyon, je désirais confirmer mes bonne impressions pour ces pères du grindcore Anglais. Et je ne fût pas déçu par Barney et son équipe. Ils sont increvables et toujours sur la brêche, toujours en forme, toujours la rage au ventre, que demander de plus. Démonstration excellente bien sûr.


Set-list incomplète : Multinational Corporation, Everyday Pox, Narcoleptic, The Wolf I Feed, Pride Assassin, From Enslaved to Obliteration, Control, Suffer the Children, Greed Killing, Leper Colony, Taste the Poison, Scum, Life ?, Deceiver, The Kill, You Suffer, Nazi Punks Fuck Off (cover dead Kennedys), Protection Racket, A Gag Reflex, Siege Of Power.



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Conclusion Hellfest



Avalon - Merci au Hellfest et à toute l’organisation qui a franchement fait un travail (une fois de plus ?) de fou. Tout était très bien organisé et géré, hors mis une déprogrammation (Twisted sister…) mal relayée, et également un certain manque de toilettes, vu que tous les metalleux étaient au final en rang pour uriner devant la scène de l’altar (entre autre), merci pour les odeurs au bout de trois jours… Une belle programmation, une sécurité plutôt efficace et pas d’anicroches sur les 3 jours. Notons que les produits locaux sont représentés dans le carré restos, mais les prix sont vraiment trop chers pour la quantité très minime. Bref, pour ma part un très beau (premier) moment, et…Vivement l’année prochaine !


 


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Retrouvez plus de photos du Hellfest 2013 via les galeries des chroniqueurs/reporters :


Avalon


Black roger


Blaze-Nathan



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