CHRONIQUES CONCERTS

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THE SMASHING PUMPKINS
Avec : the smashing pumpkins, beware of darkness
  Date du concert : 16-07-2013
  Lieu : Théâtre Antique - Vienne [ 38 ]
  Affluence : 5000
  Contact organisateur : http://www.gdp.fr/
 
 
 
  Chronique : 18 juillet 2013 , réalisée par Chart - Photographe : Chart https://www.facebook.com/chartlivephotography
   
<p><span>Se rendre &agrave; un concert des SMASHING PUMPKINS en 2013, c&rsquo;est un peu pour un trentenaire, comme se rendre &agrave; une r&eacute;union d&rsquo;anciens &eacute;l&egrave;ves du lyc&eacute;e. Le groupe a connu une ascension fulgurante au d&eacute;but de sa carri&egrave;re dans les ann&eacute;es 1990 avec ses albums &laquo; Siamese Dream &raquo; (1993) mais surtout &laquo; Mellon Collie and the Infinite Sadness &raquo; (1995). Les voir aujourd&rsquo;hui &eacute;veille forc&eacute;ment quelque chose de nostalgique, car le dernier passage du groupe remonte d&eacute;j&agrave; &agrave; bien des ann&eacute;es.</span></p>
<p><span>Afin d&rsquo;ouvrir la soir&eacute;e, ce sont les am&eacute;ricains de BEWARE OF DARKNESS qui ont &eacute;t&eacute; d&eacute;sign&eacute;s. Le groupe dispose d&rsquo;une demi-heure afin de distiller un rock &eacute;lectrisant. Le trio est en forme et cela se ressent sur sa prestation. L&rsquo;&eacute;nergie du frontman semble bien inspir&eacute;e par les grands ma&icirc;tres du style que sont JAGGER ou IGGY POP en t&ecirc;te. Le public encore &eacute;parse semble appr&eacute;cier la chose, m&ecirc;me si l&rsquo;on ne sent pas une tr&egrave;s grande r&eacute;ceptivit&eacute;. Les gens sont l&agrave; pour tout autre chose et comme bien souvent, les premi&egrave;res parties de groupes de cette envergure sont tellement &eacute;loign&eacute;s de la t&ecirc;te d&rsquo;affiche que le contact passe plus ou moins bien.</span></p>
<p><span>Il est grand temps d&rsquo;accueillir dans ce lieu prestigieux, voire mythique, THE SMASHING PUMPKINS. Le show de cette tourn&eacute;e a &eacute;t&eacute; travaill&eacute; en compagnie de Sean EVANS dont on conna&icirc;t le travail pour Roger WATERS pour la plus r&eacute;cente tourn&eacute;e de &laquo; The Wall &raquo;. Autant dire que visuellement, on a droit &agrave; de tr&egrave;s beaux effets vid&eacute;o sur l&rsquo;&eacute;cran de fond de sc&egrave;ne. Combin&eacute;s avec ce lieu, le concert prend une tournure qui rel&egrave;ve un peu de la magie. De plus, un concert au beau milieu de l&rsquo;&eacute;t&eacute;, en ext&eacute;rieur, apporte toujours une dimension unique. Cela donne d&eacute;j&agrave; un bon nombre de raisons de pr&ecirc;ter &agrave; ce concert une attention toute particuli&egrave;re. Billy CROGAN sait surprendre son auditoire, chose que l&rsquo;on constate d&eacute;j&agrave; sur album. En concert, cela se manifeste par une entr&eacute;e en sc&egrave;ne des plus d&eacute;contract&eacute;es, sans intro, sans fioritures et sur un morceau de BOWIE en plus ! Oui, il s&rsquo;agit de la reprise du morceau &laquo; Space Oddity &raquo;. L&rsquo;id&eacute;e est judicieuse et plut&ocirc;t bien vue. La suite se fait sur &laquo; Starz &raquo;, un morceau issu de &laquo; Zeitergeist &raquo;. Au fur et &agrave; mesure que la lumi&egrave;re baisse, le groupe nous am&egrave;ne doucement vers son pass&eacute; le plus ancien avec &laquo; Disarm &raquo; suivi de &laquo; Tonight, Tonight &raquo;. L&rsquo;ambiance se d&eacute;cha&icirc;ne enfin avec &laquo; Bullet with Butterfly Wings &raquo; qui met tout le monde d&rsquo;accord. M&ecirc;me si ce morceau arrive relativement t&ocirc;t dans cette set-list, il a pour effet de raviver les souvenirs de pas mal de monde et d&rsquo;&eacute;clairer les visages de cette audience. On arrive enfin au dernier opus avec &laquo; Pinwheels &raquo; et &laquo; Oceania &raquo;. Ces morceaux prennent sur cette sc&egrave;ne toute leur ampleur, surtout avec cet &eacute;cran plac&eacute; en fond. L&rsquo;ambiance est planante &agrave; souhait et on peut en effet penser &agrave; ces groupes de rocks progressifs des ann&eacute;es 70 qui savaient poser des ambiances feutr&eacute;es. Le groupe revient plus tard dans la soir&eacute;e avec &laquo; Zero &raquo; &eacute;lectrisant &agrave; souhait avant d'en finir avec &laquo; Stand Inside Your Love &raquo; et un &laquo; United States &raquo; rallong&eacute; d&rsquo;un solo tr&egrave;s int&eacute;ressant et tr&egrave;s inspir&eacute; de Billy CORGAN en conclusion, avant le rappel. Le groupe revient enfin avec une petite surprise en rappel, le fameux &laquo; Immigrant Song &raquo; de LED ZEPPELIN en ouverture. Cette reprise est &agrave; nouveau un point culminant de cette soir&eacute;e suivi par un autre hit du groupe tout aussi grisant, &laquo; Cherub Rock &raquo;. Et afin de quitter le public de Vienne d&rsquo;une mani&egrave;re particuli&egrave;re, Billy CORGAN annonce un titre suppl&eacute;mentaire par rapport aux autres concerts de la tourn&eacute;e qui n&rsquo;est pas des moindres. Il s&rsquo;agit effectivement de &laquo; 1979 &raquo; et quoi de mieux pour finir cette tr&egrave;s bonne, voire excellente soir&eacute;e.</span></p>
<p><span>Space Oddity (David Bowie cover) / Starz / Rocket / Quasar / Disarm / Tonight, Tonight / Bullet with Butterfly Wings / Pinwheels / Oceania / Thirty-Three / Ava Adore / Eye / One Diamond, One Heart / Pale Horse / Today / Zero / Stand Inside Your Love / United States /</span></p>
<p><span>Rappel : Immigrant Song (Led Zeppelin cover) / Cherub Rock / 1979</span></p>
<p><span>Merci encore &agrave; GDP qui nous a permis d&rsquo;assister &agrave; cette tr&egrave;s bonne soir&eacute;e. Les concerts sur ce site ont toujours quelque chose de particulier et THE SMASHING PUMPKINS a su &ecirc;tre vraiment &agrave; la hauteur du site. Il s&rsquo;agit bien d&rsquo;une date dont on se souviendra.</span></p>




   
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