CHRONIQUES DE CONCERTS

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SUMMER BREEZE
Avec : In Flames, Ensiferum, Finntroll, Cult of Luna, ...
Date du concert : 15-08-2013  
Lieu : Open Air - Dinkelsbühl [ Allemagne ]  
Affluence : 40000  
Contact organisateur : http://www.summer-breeze.de/fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 22 août 2013 - Chroniqueur : blacklakenidstang - Photographe :  


Summer Breeze, me revoilà pour la deuxième année consécutive ! Ce retour en Bavière me permet de comparer les deux éditions successives et ainsi d’émettre des critiques tant négatives que positives.
D’une part, en tant que grande fan de melodic death metal, il faut bien avouer que cette affiche apparaît comme décevante au premier coup d’œil (pas de Dark Tranquillity, Insomnium, Be’lakor & cie. cette fois) ; d’autre part, mes souvenirs côté qualité du son de l’édition de 2012 étaient plus qu’excellents (il était de bon à parfait pour la quasi-totalité des très nombreux groupes que j’ai vu) et pourtant, cette année, la tendance s’est malheureusement inversée…
Cela dit, l’organisation était à nouveau très bonne (excepté pour se placer dans le camping), les horaires respectés, la canicule n’était plus au rendez-vous (offrant en contrepartie des nuits véritablement glaciales) et les innombrables souris écrasées recouvrant le sol du site du festival jusqu’au camping avaient cette fois disparu !


Premier jour :

Je commence la première journée du festival par SOILWORK, sur la Main Stage ensoleillée, que je n’avais pas spécialement apprécié quelques semaines plus tôt au MetalDays. Pourtant, après avoir écouté un ancien album d’eux très accrocheur, j’étais prête à leur pardonner légèrement leur récent melodic death de supermarché. Mes bonnes intentions se sont finalement à nouveau transformées en ennui…

C’est alors que je pars sous la tente de la Party Stage pour y passer la soirée. Je débute alors avec ILLDISPOSED, groupe de melodic death danois, qui aurait pu être pas trop mal si la voix du chanteur n’était pas aussi orientée grindcore et monotone !

Viennent ensuite les suédois d’EVOCATION à qui je voulais laisser une chance. Objectivement, j’ai trouvé leur album Illusions of Grandeur assez agréable à écouter ; malheureusement, cet album aurait pu être rebaptisé Illusions of Amon Amarth and At the Gates. Étant une grande fan de ces derniers et appréciant les premiers, je suis toujours offusquée en les écoutant. Leur prestation était bonne mais, durant leur set, plusieurs mélodies des groupes susmentionnés me sont venues en tête, ce qui reste une véritable preuve de manque d’originalité à mes yeux.

Je ne vois qu’une partie seulement de NECROPHOBIC pour aller engloutir une currywurst (l’avantage des festivals allemands), mais je dois dire que le blackened death est définitivement un genre très intéressant et qu’il n’y a pas de quoi s’ennuyer avec ces suédois !

Arrivent ensuite mes islandais préférés, ceux de SOLSTAFIR. C’est la troisième fois que je les vois et c’est pourtant bien la première où ils ont le temps de jouer 5 morceaux... Malheureusement, la setlist est toujours trop axée sur leur dernier album alors que je trouve ses prédécesseurs Köld et Masterpiece of Bitterness tellement plus profonds et émotionnels (j’aurais quand même versé, cette fois encore, mes larmes sur Goddess of the Ages et Ljós í Stormi, je ne peux pas m’en empêcher !). Comparé à leurs dates du MetalDays et du Luxembourg avec Long Distance Calling, le public est au rendez-vous, ce qui me fait chaud au cœur puisque ce groupe est tout de même très original et personnel. Encore un coup de chapeau à leur chanteur Tryggvason qui est toujours aussi intense, empli de souffrance et donc touchant.

C’est ensuite au tour des suédois de CULT OF LUNA de faire leur apparition. Étant adepte de leur post-metal/sludge, je ne peux que regretter de constater un temps de jeu aussi court (50 minutes et donc pas de Vicarious Redemption à l’horizon !) mais cela aura tout de même suffi pour entrer dans un état proche de la transe (aidé par le fait qu’ils restent dans une quasi-obscurité pendant tout le concert)… On compte notamment Finland, I : The Weapon, Ghost Trail et Owlwood dans les morceaux phares du set. Curieusement, c’est probablement eux qui auront l’un des meilleurs sons du weekend alors qu’ils n’avaient que 20 minutes pour 7 musiciens (il s’agit d’un des rares groupes comprenant deux batteries) !

On termine la journée en passant du coq à l’âne avec une partie seulement du set de DYING FETUS. N’étant pas spécialement fan de brutal death et ne supportant pas la voix grindcore, je suis heureuse de m’en aller me coucher. Le public a toutefois l’air motivé et ces américains
restent assurément très bons dans leur style !


Deuxième jour :

On commence la deuxième journée avec les membres de NEAERA qui jouent à domicile. Le bilan est tout à fait positif pour moi malgré un léger manque de concentration lié à la chaleur abominable devant la Main Stage. Ce groupe est étiqueté metalcore mais il n’est pourtant pas si éloigné du melodic death à l’instar de Darkest Hour notamment. Je dois avouer que je n’aime pas le metalcore : je trouve ce style sans intérêt et je suis persuadée que son succès n’est qu’éphémère ; mais ce groupe sait faire des morceaux efficaces qui ne se répètent pas inlassablement (et sans horrible voix claire ultra mielleuse style chansons pour adolescents boutonneux).

Vite, je file vers le semblant de fraîcheur de la tente pour découvrir les français de MERRIMACK. C’est pas mal : du black metal agrémenté de mélodies ; bref, ça donne envie d’écouter et de rester, mais il me manque une étincelle pour vouloir les réécouter en rentrant. Bizarrement, je retiens surtout l’affreux accent français du chanteur à chaque fois qu’il s’adresse au public (mais au moins c’est fluide) !

Suit le deuxième et dernier groupe français du festival : MISANTHROPE. J’avais écouté quelques morceaux avant de venir et 2 choses m’avaient frappées : les paroles (en français pour une bonne partie) qui semblent très recherchées, un peu à la manière des excellents mais différents Belenos ; et une voix (pas fausse) qui semble ne pas être en accord avec la musique (elle aussi assez travaillée). Le concert me fait légèrement changer d’avis concernant ce décalage mais pas assez pour avoir l’envie de regarder le concert autrement qu’assise.

C’est au tour de DER WEG EINER FREIHEIT de prendre la scène et leur atmospheric black me fait voyager durant 45 minutes, autant dire pendant trop peu de temps. Du bon black avec des mélodies comme je les aime, un groupe avec une vraie âme ! Je le conseille à tous les amateurs d’atmospheric black, progessive black et melodic black, vous y trouverez assurément votre compte.

Vient alors mon pire concert du weekend : FIREWIND (power heavy grec). Cet avis n’est pourtant que subjectif car c’est un genre que je ne supporte tout simplement pas : en effet, leur set semble laisser les fans plutôt ravis de leur prestation !

On reste dans les pays du Sud avec les israëliens d’ORPHANED LAND, victimes d’un son atroce qui me fera reculer un peu pour pouvoir apprécier un peu plus leur concert. Auteurs d’un original progressive folk à la « Jésus fait la danse du ventre », je reste assez fascinée par leur prestation bien que je n’arrive pas à intégrer leur public surexcité et reste donc fidèle à Melechesh en ce qui concerne le mesopotamian metal. A noter la présence de la chanteuse de Tristania sur un des morceaux joués.

La soirée est encore loin de se terminer et il est temps de se reposer devant WHITECHAPEL. Se reposer physiquement mais s’énerver un tantinet mentalement ! En effet, si ce groupe de deathcore parait assez bon lors des premières minutes, il me faut tout de même moins d’un morceau pour déjà trouver que ce groupe, finalement pas original pour un sou, est loin de sauver la scène metalcore/deathcore… Merci donc encore à Neaera pour prouver que tout n'est pas à jeter !

Je continue à me reposer devant LAMB OF GOD en espérant que viendront des morceaux qui me feront abandonner ma tranquillité. En effet, je n’ai jamais été grande fan de leur metal qualifié de groovy, mais leur vieil album As the Palaces Burn m’avait récemment quelque
peu fait changer d’avis à leur sujet. Au final, je trouve les américains assez bons et énergiques mais c’est dommage pour les fans puisque ces derniers n’ont absolument pas respecté leur temps de jeu !

Me voilà fin prête pour voir pour la toute première fois FINNTROLL, le groupe finlandais de black folk qui m’a initié au metal ! Heureuse et motivée, je sais par avance que la setlist ne me plaira que peu : celle-ci est franchement axée sur leur dernier album Blodsvept, beaucoup plus festif et moins sombre que d’habitude (mais loin d’être mauvais). Le concert commence mais le son est terrible... Rapidement, les amateurs de slam s’amusent à grimper sur la foule : j’ai toujours trouvé cette pratique énervante quand ils sont trop nombreux puisque cela déconcentre totalement et qu’on se fait déséquilibrer en pleine séance de headbangs pour être prévenu qu’on va bientôt se faire écraser comme une crêpe. Et pour le coup ça n’a pas manqué : merci au gros allemand bourré de 110 kilos avec ses grosses rangers pour m’avoir explosé le poignet en tombant, histoire de gâcher encore plus ce concert que j’attendais depuis plus ou moins 7 ans ! Trollhammaren et Jaktens Tid à la fin m’ont toutefois un peu fait oublier la douleur et l’énervement lié à ce trio de paramètres. Il n’y a ainsi plus qu’à attendre de les revoir, cette fois exclusivement dans la joie et la bonne humeur, lors de leur passage en France en octobre prochain.

Après un bon moment sur des transats gelés à attendre que la douleur se calme un peu, je file sous la tente pour voir la fin de MARDUK. Rien de surprenant pour moi : ça n’est franchement pas terrible. J’aime beaucoup le black mais, selon moi, il faut l’agrémenter de mélodies,
d’ambiances, ce qui n’est pas le cas avec ces suédois.

2h15 du matin, ça y est, NOCTE OBDUCTA arrive enfin et mes pauses pendant certains concerts de la soirée ont payé : je peux apprécier pleinement ce concert de melodic black. Composé de 2 membres du brillant groupe Agrypnie, il s’agit d’un groupe pour le moins original. J’entre complètement dans leur univers et c’est un véritable coup de cœur ! Quelle bonne idée d’écouter tous les groupes du running order avant d’aller à un festival pour faire un maximum de belles découvertes ! Je regrette toutefois de ne pas parler allemand car la façon de s’adresser au public est très particulière et deux mini-morceaux ressemblent à des «private jokes ». Je retiens la façon du groupe de bouger, de s’organiser : tous les musiciens sont très présents et investis dans le concert.


Troisième jour :

On commence cette fois la journée fort avec des russes que j’aime : ARKONA et leur pagan folk metal. Si Masha est légèrement moins en voix qu’au MetalDays au niveau de la voix claire, elle est toujours aussi impressionnante aux growls… il faut dire que madame est une véritable frontwoman ! Le petit bémol du concert concerne la setlist : avec un temps de jeu court (seulement 40 minutes), le choix des morceaux s’est bizarrement porté sur des morceaux peu accrocheurs (Yarilo et Stenka ns Stenku étaient toutefois de la partie). Dommage car Arkona est bien le seul groupe qui me donne envie de « danser » et là c’était forcément moins drôle.

C’est au tour des portugais de MOONSPELL de jouer sous une grande chaleur. J’avais envie de les voir pour vérifier si leur prestation live pouvait me donner ou non le coup de cœur qu’il me manque pour les écouter plus souvent. Verdict ? Non. C’est pas mal, il y a peu de critiques à émettre si ce n’est que, si j’apprécie leur côtés black et folk, j’ai plus de réticences quant à leur aspect gothic metal. A noter l’apparition une nouvelle fois de la chanteuse de Tristania sur l’un des morceaux du set.

Je retourne enfin à la Party Stage pour y voir HATE, un groupe de death metal polonais. Leur prestation est très bonne, très prenante et surtout je trouve leur jeu de scène excellent. En effet, la symétrie est parfaite ; les musiciens, bien qu’habillés dans un style black metal, sont assez sobres ; et moi qui ne suis pas adepte de pyrotechnie, j’ai trouvé leur petit numéro avec les torches enflammées très classe. Je regrette donc énormément le fait qu’ils aient perdu une bonne dizaine de minutes en plein concert avec un souci de matériel (changement de tête d’ampli) alors que leur set était déjà bien assez court initialement. D’un point de vue musical, certains passages m’ont beaucoup fait penser à Behemoth, mais c’est tout pardonné !

La soirée continue avec les néerlandais de GRAND SUPREME BLOOD COURT. Leur death metal n’est pas mauvais mais je trouve tout de même le temps un peu long. Je décide alors d’en profiter pour manger un gros bretzel (l’autre avantage des festivals allemands) et boire mon hydromel afin d’être ultra motivée pour le concert suivant…

… car le concert suivant est celui d’ENSIFERUM, l’excellent groupe de melodic death viking venu de Finlande. Pour les avoir vu 3 fois auparavant, je sais à quoi m’attendre : 1 heure de bonheur total, à headbanguer et sauter dans tous les sens. Pourtant, ce concert est très bizarre : en effet, ils semblent improviser, décider sur le moment des morceaux qu’ils vont jouer. Le chanteur nous explique alors que la compagnie aérienne berlinoise a perdu leurs instruments et qu’ils ont dû emprunter du matériel en arrivant sur place. D’autre part, le bassiste actuel étant absent, il est remplacé par l’ancien, d’où une setlist bien plus oldschool que lors de leurs précédents shows : les albums Ensiferum et Iron sont ainsi mis à l’honneur et seul un morceau de leur dernier album est joué (Burning Leaves). Finalement un concert un peu moins bon que d’habitude, mais pourtant loin d’être décevant (tant qu’il y a One More Magic Potion…) !

Je repars tout de suite sous la tente de la Party Stage car quelque chose me dit que je vais adorer GRAVE. Il s’agit d’un groupe de death metal assez old school venu de Suède et autant dire que si j’apprécie sans plus ce genre dans sa version studio, les prestations live me rendent souvent tout à fait intenable (Morgoth, Benediction)… Le verdict se déclare sans attendre : le concert est puissant, efficace et il y a de quoi brûler un bon paquet de calories, en témoigne le public qui est tout à fait au rendez-vous.

Cet épisode plein d’énergie laisse place à celui d’ENSLAVED, un groupe de progressive black metal, orienté viking selon les morceaux. J’aimais beaucoup ce groupe jusqu’à ce que je les découvre sur scène en 2011 au PartySan Open Air : la voix claire était atroce, la déception était donc intense. J’ai pu voir la moitié-fin de leur set au MetalDays il y a quelques semaines : ça jouait bien, c’était assez prenant mais j’avais loupé les morceaux avec la voix claire. La prestation des norvégiens au SummerBreeze représente donc le grand test pour savoir si je peux réussir à tourner la page de cette rancœur musicale. Finalement, le claviériste s’occupant des voix claires est cette fois très juste, manquant peut-être légèrement de puissance, mais ça reste très agréable à entendre. Leur musique est brillante, ils jouent de magnifiques morceaux (RIITIIR, Roots of the Mountain, Ethica Odini)… bref, un moment tout à fait magique !

Je file ensuite suivre à reculons mes amis devant la Main Stage noire de monde pour y retrouver IN FLAMES, la tête d’affiche du festival. Je n’attends pas grand-chose de ces musiciens de Göteborg : non seulement je fais partie des gens qui estiment durement qu’ils font de la musique de supermarché depuis un certain nombre d’années, mais je trouve en outre leurs premiers albums bien en dessous de ceux de leurs rivaux d’At the Gates et de Dark Tranquillity notamment. J’espère d’ailleurs très secrètement que Mikaël Stanne (présent puisque membre du jury du New Blood Award) va arriver sur scène et prendre le micro pour claquer mon morceau préféré : Behind Space (le premier morceau du premier album d’In Flames, Lunar Strain, où le chanteur de Dark Tranquillity était le chanteur de session). Mais cela n’est qu’un rêve car In Flames ne joue que peu d’anciens morceaux, écourte totalement leur temps de jeu et se révèle hautement énervant. En effet, en plus de partir avant l'heure de fin officielle du set, Anders Fridén ne cesse de parler pour ne rien dire (qui veut coucher avec David Hasselhoff ?, etc.), ce qui fait perdre au groupe des minutes précieuses pour jouer un ou deux morceaux supplémentaires. Il s'agit donc d'un manque de respect envers les fans, présents pour écouter de la musique et non de la vantardise à n'en plus finir. D'ailleurs, je doute que leur prochain album soit « la meilleure chose qu’on ait jamais écouté », l'occasion néanmoins peut-être de reprendre le chant à zéro.

Il est temps de se calmer un peu devant… DARK FUNERAL. Ce groupe de black metal suédois est tout d’abord victime d’un son ignoble : la batterie est trop forte, on entend à peine les guitares, ce qui donne l’impression qu’ils jouent un black « dans ta face », sans chercher à aller plus loin (comme Marduk le jour précédent). Le son se rétablit toutefois rapidement et laisse découvrir de bons passages plus mélodiques. Le souvenir de leur prestation est donc tout à fait positif et me donne envie de découvrir un peu leur discographie.

Il faut toutefois se dépêcher pour ne pas louper les irlandais de PRIMORDIAL, auteurs d’un metal situé entre du black et du folk. Sur le papier, ce groupe fait partie de mes préférés, mais lorsque je les ai découverts il y a quelques années, j’ai détesté la particulière voix du chanteur. Leur son atroce au MetalDays m’aura laissée de marbre, mais cette fois ils sont dans de bonnes conditions pour jouer… et me faire changer d’avis ! Certains morceaux comme No Grave Deep Enough, As Rome Burns et Empire Falls me font totalement plonger dans leur univers et, même si je maintiens qu’avec un autre chanteur je pourrais véritablement adorer leur musique, il est temps pour moi de rendre les armes et me déclarer convertie !

Il est déjà 2h15 du matin, je suis fatiguée de ma longue journée et de mes courtes nuits, mais c’est à LONG DISTANCE CALLING de prendre la scène afin de clôturer dignement ce festival et pour rien au monde je ne louperais ça ! Groupe de post-metal/post-rock, ces allemands m’auront totalement captivée et fait bouger comme jamais durant ce weekend, ce qui peut paraître étrange au vu du style. Pour les avoir vu une première fois en début d’année, je dois dire qu’au contraire ce style prend une autre dimension en live : leur musique m’enveloppe totalement et je ne fais plus qu’un avec Ductus, Black Paper Planes et Arecibo (Long Distance Calling). A noter que ce groupe initialement instrumental a récemment engagé un chanteur, mais ce dernier ne participe vocalement que sur un seul morceau de ce set.


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