CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE ARSON PROJECT
Avec : The arson project, whoresnation, satan
Date du concert : 22-09-2013  
Lieu : Le warmaudio - Decines [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/dirty7conspiracy?ref=stream&hc_location=timeline  
Interview :  
   
Date de la chronique : 23 septembre 2013 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


THE ARSON PROJECT + WHORESNATION terminaient leur tournée européenne ce dimanche 22 septembre au Warmaudio de Décines (Lyon). Pour l’occasion, les grenoblois de SATAN étaient conviés à cette soirée 100% grindcore, le tout organisé par Dirty Seven Conspiracy. Avant cet assaut grind qui sera fatalement brutal, il convient de prendre des forces au sympathique bar des lieux au menu bien garni…

Nous sommes un dimanche, alors on ne traine pas sur scène et dès 20 heures 30 c’est SATAN, combo de black-metal chevelu VS Crust Grind à Rouflaquettes qui envoie les décibels devant un public encore clairsemé qui arrivera plus tard, étant surpris par l’horaire du concert. Trio de formation récente (2009), SATAN nous propose un mélange de grind, de punk et de black-métal pas « piqué des vers ». La sauce prend bien avec cette formation qui a déjà joué en compagnie d’AURA NOIR, INTEGRITY et INQUISITION entre autres et a enregistré des splits 7 » avec d’autres grinders. Le son est bon, les envois rapides, les vocaux décharnés et le tout passe « comme une lettre à la poste ». SATAN fait partie de ces jeunes formations qui « osent » mixer des styles extrêmes pour au final varier les plaisirs dans ce monde relativement restreint de musique « jusqu’au boutiste ». Et l’idée fait son chemin, on apprécie pleinement leurs compositions comme ce soir au Warmaudio.

Place ensuite aux Jurassiens de WHORESNATION qui ne font pas dans la dentelle mais dans un « 666bpm War Grindcore French Pimps », do you understand ?
La salle s’est peu à peu remplie maintenant et le frontman Pibe ne tarde pas à suer sang et eau sur les planches mais aussi dans le premier rang pour se donner à « donf ». Leur grindcore est somme toute de facture assez classique mais l’énergie déployée fait le reste avec bien sûr un Tonio qui martyrise ses fûts, Chech faisant « ronfler » sa basse et Lopin faisant hurler sa guitare de belle manière. Nos Jurassiens préférés savent appliquer la « grind therapy » que ce soit en concert live ou dans d’autres lieux de séjours hospitaliers nous le savons. Alors ce soir le grind fut un remède miracle pour nos cerveaux dérangés, merci !


Dérangés, les Suèdois de THE ARSON PROJECT le sont sûrement, pour notre plus grand plaisir en fait. C’est donc les « Ultra Fast Swedish Grindcore Superstars » qui vont enflammer les lieux ce soir telle une tornade venue du Nord où des éléments explosifs sont concentrés comme dans une grenade qui vous pète à la figure.
Le set sera court (25 minutes) mais ô combien ravageur. Si vous avez oublié vos bouchons d’oreilles vous vous souviendrez pendant au moins 8 jours de ce concert, hors normes sorti de la niche grindcore. Grindcore étant une appellation généraliste pour leur sauce piquante faite de grind ok, mais aussi de crust, de punk et bien sûr de hardcore avec une louche de death à la Suédoise. En effet nous aimons ce son de guitare vraiment « dirty », sale si vous préférez, comme sait en offrir notamment les vétérans du death nordique ENTOMBED. Niklas le frontman de toujours ne quittera pratiquement pas le devant de la scène pendant tout le show, donnant tout et bousculant un public enfin en mouvement. Ses acolytes triturant leurs instruments de façon très efficace pour en tirer une substance radicalement extrême mais bien mixée tout de même ne négligeant pas certaines lourdeurs métalliques.
Fin du show, le frontman semble bien « lessivé » et va rester un moment prostré dans un coin de la scène pour se remettre physiquement parlant. Rassure-vous, un moment plus tard nous le retrouverons souriant au stand de « merch ».

Que dire de ce concert ? Qu’il fut bref mais terriblement démonstratif et brutal. Nous avons aimé évidemment, nous les passionnés de «défonces» musicales infernales, nous les « accros » du grind sous toutes ses formes. Merci aux groupes, merci aussi à Dirty Seven Conspiracy pour cette soirée qui nous a « blasté » les neurones.






 


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