CHRONIQUES DE CONCERTS |
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THE WINERY DOGS Avec : THE SIXXIS, THE WINERY DOGS |
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Date du concert : 15-09-2013 | |||
Lieu : La Maroquinerie - Paris [ 75 ] | |||
Affluence : 500 | |||
Contact organisateur : | |||
Interview : | |||
Date de la chronique : 29 septembre 2013 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : | |||
En ce dimanche soir, la maroquinerie affiche complet pour accueillir sur ses planches THE WINERY DOGS. Difficile de se frayer un chemin dans ce magma humain surtout lorsque l'on est comme moi, plus près de la terre que du ciel.
THE SIXXIS a la lourde charge de faire monter l'ambiance avant la venue du trio. Les compositions étant inconnues par la majorité du public, le groupe reçoit un accueil respectable et respecté mais il est vrai qu'il est difficile d'entrer dans l'ambiance de la formation d'Atlanta. Les musiciens évoluent dans un domaine metal prog technique parfaitement en adéquation avec l'esprit de la soirée. La scène étant plus que réduite, THE SIXXIS s'exprime sans trop se mouvoir , sur une même ligne, seule la batterie est en retrait. Les américains démontrent pendant un peu plus de trente minutes qu'ils sont de bons techniciens, bien que le mixage ne soit pas en sa faveur, Vladdy Iskhakov (chant) tire tout de même son épingle du jeu et fera fi des problèmes rencontrés, larsen, changement de micro en court de morceau puis reprise sans ampli. Une formation agréable à revoir dans de meilleurs conditions. 21h15, le trio magique entre sur scène, autant dire que les 500 spectateurs sont déjà conquis d'avance. La dream team de ce soir est Richie Kotzen (guitare / chant - ex Poison, ex Mr. Big, ...), Mike Portnoy (batterie - Transatlantic, Flying Colors, ex Dream Theater, ex Avenged Sevenfold, ex Adrenaline Mod,...) et Billy Sheehan (basse - Mr Big, ex David Lee Roth, ex Talas,...), que du haut niveau et de la haute voltige. Dès les premières notes, on sent que le trio est en pleine forme et a envie d'en découdre, pour notre grand bonheur. La globalité de leur excellent album éponyme va être joué, le son est parfait, chaque instrument est identifiable sans recouvrir les autres, s'ajoute à la set-list "You Can't Save Me" - Richie Kotzen, "Shine" - Mr. Big repris par le public et "Fooled Around And Fell In Love" - Elvin Bishop. Les musiciens font le spectacle et la configuration de la salle permet de profiter au maximum des qualités de ces derniers. Mike Portnoy , qui maryrise ses fûts, prend plaisir à être démonstratif, communique avec le public, transpire d'une certaine joie d'être sur scène. Billy Sheehan tisse un mur sonore, doublant par instants les parties de guitare. Richie Kotzen évolue vocalement dans un registre très soul, et délivre des riffs puissants et des soli splendides, il convient de préciser qu'il ne joue pas au médiator mais avec le pouce et les doigts. Cette technique lui permet d'envoyer des riffs et de pratiquer des arpèges en même temps. Chaque musicien va de son moment solitaire, chacun reste sobre mais d'une technique et maitrise irréprochable. A noter que Richie lors de son passage, prend tout le monde à contre-pieds, point de shreed et autre descente vertigineuse de manche, il arbore une guitare acoustique et décide de s'accompagner de sa voix, seul sans artifice pour une interprétation de "Stand" - Poison. Un grand moment. "Regret" le dernier titre du show se voit finir dans une version furieuse par les musiciens, ainsi que d'un tonnerre d'applaudissements. Les boys reviennent pour un rappel de deux titres, restant dans cette même énergie et furie. Après 1h50 de spectacle intime, les lumières se rallument. The Winery Dogs pour son unique concert en France a réalisé une bonne prestation et délivré un concert rempli de feeling et de plaisir. Un excellent moment passé en compagnie du trio, renforcé par la proximité de la scène. | |||