CHRONIQUES DE CONCERTS

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MOONREICH
Avec : The Negation, Natremia, Codex Inferis
Date du concert : 29-09-2013  
Lieu : Le Klub - Paris [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 05 octobre 2013 - Chroniqueur : Vyzhas - Photographe : VYZHAS  


C’est en cette fin de week-end pluvieux et orageux que je me dirige tout naturellement vers la date "TrVe" black metal au Klub organisée par Extreme Factory et Petite Nimue et menée de front par Moonreich venu défendre son dernier et excellent album « Terribilis Est Locus Iste » jouant en compagnie de The Negation, Natremia et Codex Inferis venus également en découdre !

La salle se remplit petit à petit lorsque The Negation ouvre le bal. Formé en 2011, le groupe officie dans un black/death froid et incisif et a sorti son premier opus « Paths of Obedience » en mars 2013. C’est la deuxième fois que je vois le groupe et je dois dire que c’est nettement mieux que leur précédent concert au Paris Poppins en compagnie de Strynn, Lugnasad et Azziard. En effet, le son brouillon et le jeu « approximatif » de leur ancien batteur ne les avaient clairement pas fait briller. Même si le show est plus que correct, le groupe manque de présence sur scène, seul ASA (Azziard) le chanteur fait preuve d’un charisme sans faille. Les morceaux sont également assez répétitifs et finissent par lasser quelque peu votre serviteur et c’est dommage car la plupart des riffs sont très bien fichus et montrent une formation au potentiel encore trop peu exploité. Un groupe prometteur à suivre tout de même de très près …

On enchaîne avec les bordelais de Natremia. Le combo formé en 2008 nous délivre un « true » black metal tout ce qu’il y a de plus traditionnel et froid. Les blackeux de Natremia viennent tout juste de sortir leur premier album « Preludium » et sont bien déterminés à montrer ce qu’ils ont dans le ventre ! Et force est de constater qu’ils sont plus que convaincants et déclenchent la première salve de pogos. Le groupe est très communicatif avec le public, les riffs tranchants et efficaces de Natremia font mouche, l’association des deux voix des charismatiques Mephisto (chant/guitare rythmique) et Naamah (chant/ guitare lead) s’avère être du meilleur effet et Äaerzerath martèle ses fûts de manière impériale. Cependant il est dommage de constater une baisse de régime vers la fin du concert où les morceaux joués se révèlent assez anecdotiques, mais Natremia revient plus fort que jamais et assène le coup de grâce avec la délectable reprise très black n’roll de « I Am The Graves of The 80’s » de Darkthrone et clôture son set d’une bien belle manière avec un public plus que conquis !

On continue le voyage dans la scène black metal française avec Codex Inferis venus tout droit de la Lorraine. Le groupe œuvre depuis 2007 dans un black metal très traditionnel et défend fièrement les couleurs bleu/blanc/rouge avec ses paroles et ses morceaux aux titres … disons… particuliers ("Voyage, mort et pêché" ou encore "le banquet des insatiables"). Le chanteur Cadavre débarque sur scène affublé comme tous les autres d’un corpse-paint mais aussi vêtu d’une toge à capuche me faisant un peu penser au chanteur de Primordial. Mais malheureusement malgré la très bonne performance vocale et scénique du vocaliste, le groupe ne réussira pas à me convaincre. En effet, les autres musiciens sont en retrait et les morceaux assez longs n’ont provoqué chez moi que des bâillements à répétitions. Le public ne semble pas plus réceptif que moi à la musique de la formation lorraine. Dommage…

Après les pauses « clopes » et bières, le public se rassemble près de la scène pour assister à la prestation des parisiens de Moonreich qui ont la lourde tâche de conclure la soirée. La setlist bien que très variée fait la part belle à leur très bon dernier album. Le son est brouillon ce qui n'entame pas les prestations admirables de Weddir (chant/guitare) et de la nouvelle recrue guitaristique Clément Ducouret, William derrière les fûts n'est pas en reste non plus et montre qu'il est l'un des meilleurs batteurs présents à cette soirée. Cependant le tableau se noircit à l'évocation de Léo alias Macabre. Non content d'être complètement ivre sur scène et de ne pas jouer pendant deux morceaux, le bassiste crache sur le public, insulte et provoque l'énervement de certaines personnes que les premiers rangs tentent de canaliser. Un comportement honteux et intolérable que le fond de la salle n'a pas perçu et a donc pu profiter pleinement du concert. Mais le public oublie sa rancœur face l'attitude non-professionnel de Macabre et multiplie les pogos jusqu'à la fin du set. A la sortie du concert, c'est sans surprise que le "sujet" Moonreich se trouve être sur toutes les lèvres. Tout le monde espère que ce genre d'attitude n'aura plus lieu d'être à l'avenir, car tout cela cause énormément de tort non seulement à l'image du groupe mais aussi et surtout à la scène, qui en plus des clichés des reportages "M6", n'a clairement pas besoin d'être encore plus malmenée.

SETLIST MOONREICH :
Intro/Oppressive Light
Bright Morning Star
Le Regard du Pendu
Curse Them
Chant for A Darkened Gospel
Du Sang sur les Mains
Cursed the Day, Hail the Night
L’Aube de Cristal
Ashes Humanity
And a Star Fell At The Fifth Sound






 


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