Après une tournée des plus grands festivals cet été, Iced Earth et Volbeat font un arrêt au Bataclan ce soir. Loin des milliers de spectateurs estivaliers, la petite salle parisienne de 1500 personnes leur réserve un accueil des plus chaleureux.

Iced Earth entame le show. Aux acclamations dans la fosse, on peut se dire qu’une partie du public a fait le déplacement spécialement pour eux, preuve de la notoriété acquise au fil du temps. Certes avec un line up évoluant au fil des années, il est tout de même à noter que Iced Earth existe depuis 1985… Le set démarre par « Plagues of babylon » single du futur album à venir. Stu Block, chanteur depuis 2011 dans le groupe fait le boulot, proprement, tantôt dans les aigus, tantôt dans les graves tandis que le membre honoraire Jon Schaffer s’affaire à faire rugir sa guitare au fur et à mesure du show.
Les titres s’enchaînent entre de nombreux remerciements du publics. Le frontman brandit un masque des anonymous et la foule s’embrase. Le groupe clôture sa prestation sur « watching over me », « Iced Earth » et annonce au public qu’ils seront de retour en tête d’affiche sur paris en février 2014.


1. Plagues of Babylon 

2. Dystopia 

3. Dark Saga 

4. My Own Savior 

5. If I Could See You 

6. V 

7. Burning Times 

8. Watching Over Me 

9. Iced Earth

Après un changement de set rapide et des roadies qui jouent entre eux pour faire les balances, le quatuor danois fait son entrée sur scène après un « born to raise hell » (Motorhead) qui met en appétit l’ensemble de la salle et c’est parti pour 1h30 de show. « Hallelujah Goat » ouvre le bal efficacement, la foule saute et les premiers slamers font leur envol au grand damn de la sécurité. Michael Poulsen chante, et il chante sacrément bien ! le nouveau venu, Rob Caggiano (ex Anthrax et The Damn Things), arrivé en janvier 2013 apporte ce petit plus qu’il manquait à mon goût : des solos ! Ça sonne fort, même trop fort dans la salle parfois et l’euphorie collective est présente. Le balcon est debout et la fosse en effervescence. « 16 dollars » apporte sa touche de « féminité », les femmes montent sur les épaules des hommes. Le déluge de décibels se poursuit par une reprise de « Breaking the laws » (Judas Priest) et « Raining blood » (Slayer) dont Michael Poulsen arbore fièrement un T shirt à l’effigie de Jeff Hanneman disparu en mai dernier.
« Caroline leaving » sonnera le rappel sur lequel Jon Larsen se lâchera sur ses tomes. « Pool of booze, booze, booza » viendra clôturer cette belle soirée qui néanmoins, s’il on a déjà vu Volbeat sur cette tournée, ressemble, au niveau du set à deux gouttes d’eau aux autres concerts…




1. Hallelujah Goat 

2. Guitar Gangsters & Cadillac Blood 

3. Radio Girl 

4. The Nameless One 

5. Sad Man's Tongue 

6. Lola Montez 

7. Heaven nor Hell 

8. 16 Dollars 

9. Dead but Rising 

10. Fallen 

11. The Mirror and the Ripper 

12. Pearl Hart 

13. Maybellene I Hofteholder 

14. The Hangman's Body Count 

15. Breaking the Law
16. Still Counting
Rappel :
17. Caroline Leaving 

18. Doc Holliday 

19. Pool of Booze, Booze, Booza