CHRONIQUES DE CONCERTS

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TAGADA JONES
Avec : TAGADA JONES, PARABELLUM
Date du concert : 23-11-2013  
Lieu : Le Plan - Ris-Orangis [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 28 novembre 2013 - Chroniqueur : RDpix - Photographe : Rémi DEROCHE / RDpix  


Cela fait tout juste deux mois que le Bal des Enragés à fini sa tournée et voilà que Tagada Jones et Parabellum repartent ensemble sur les routes pour nous en mettre plein les oreilles. Mais cette fois-ci, ce sera avec leurs propres répertoire tout en gardant l’esprit du Bal quand même. Des potes, des bières et du punk. Ce samedi 23 novembre, ils étaient au Plan à Ris Orangis, dans le 91. J’en ai donc profité pour me joindre aux hordes de kepons soiffards et leurs cadavres de bières, les darons fans de première heure de parabellum et un metaleux avec sa peluche de panda géant (pourquoi pas après tout). L’ambiance était bonne déjà dans la file d’attente malgré le froid. On a même pu croiser Nico, le leader de Tagada Jones qui faisait la queue comme tout le monde pour rentrer. Certains artistes sont plus proches de leur public que d’autres (cf. ma chronique sur Devildriver).
Bref, une fois rentré, une pinte et hop, c’est Parabellum qui a ouvert le bal des quasi-enragés. Les papys du punk français ont fait monter la sauce crescendo. « J’en ai rien à foutre » et « Saturnin » pour commencer gentiment. La foule reprenait en cœur tous les refrains. Déjà les premiers excités commençaient à se déchaîner dans la fosse. Schultz, le chanteur-guitariste a une fois de plus imposé son style de papa ours rebelle qui fait tout son charme. Sven, le lead guitariste, imperturbable jouait solos, riffs rock n’ roll ou punk tout en prenant ses poses désormais célèbres tel que la grue sur une jambe (technique certainement piquée à Bruce Lee). Sa tenue, au passage, valait également le coup d’oeil comme d’habitude. Xavier Mesa à la batterie et toujours aussi efficace, aussi bien pour du tempo rapide que du plus technique, voire même des roulements de tambours façon marche militaire. Le bassiste, Stephan Zen quant à lui était peut-être celui que l’on remarquait le moins. En même temps, pas facile de se détacher des autres énergumènes dans le tableau général. Il n’en restait pas moins carré dans sa prestation.
Leur set s’est terminé de façon grandiose après un rappel sur l’intro de la chanson « le nouveau président ». A suivi ensuite un medley composé « L’anarchie en Chiraquie » et l’incontournable « Cayenne », reprise du début à la fin par la foule. Le groupe a mis un point pas si final que ça à sa prestation avec une reprise de « What a Wonderful World » arrangées à leur sauce. Qui a dit que le punk n’était jamais optimiste ?

Après 20 minutes de balances et une pinte pour patienter, les lumières se sont éteintes et Nico et sa bande ont fait leur entrée. Dès le départ, les Tagada Jones n’y sont pas allés du dos de la main morte comme on dit (enfin je crois). Le groupe aux multiples inspirations navigue particulièrement dans le registre Metal/Punk. Leurs textes contestataires traitent le plus souvent de problèmes de société. Tantôt dénonçant la mondialisation, le capitalisme, et l’intolérance, tantôt encourageant la libre-pensée ou l’écologie.
Comme à son habitude, le groupe nous a gratifié d’une prestation très nerveuse, avec peu de temps morts. Les rares vides étaient comblés par le leader discutant avec son public tandis que ses compagnons et lui-même en profitaient pour se ré-accorder et souffler un peu. Effectivement ils avaient bien besoin de souffler. Outre la chaleur qu’il faisait, les musiciens ne tenaient pas en place, tournant sur eux - même ou sautant tout en jouant. Les crêtes déchaînées dans la fosse n’étaient pas en reste non plus et se foutaient joyeusement sur la gueule au rythme imposé par le groupe.
Mais cette prestation ne suffisait pas à Tagada Jones. Tristes de leur tournée fraîchement conclue avec le Bal des Enragés, Nico et sa bande ont fait venir quelques amis pour finir le set en beauté. Après une bonne heure de leur répertoire personnel, leurs potes de Parabellum les ont rejoint pour quelques reprises connues. Puisqu’on a des copains sous la main, autant s’éclater un peu.
C’était donc parti pour un nouveau set avec changement de line-up, comme au Bal. Et ça a commencé fort avec la reprise de « Vivre libre ou mourir » des Béruriers Noirs. De quoi ravir toute l’assistance amatrice de bon vieux punk hexagonal. Une autre surprise attendait les personnes qui n’étaient pas encore parties pour attraper leur dernier RER. Reuno , le leader vocaliste de Lofofora a fait soudainement son apparition sur la scène en aboyant. Tout ça pour enchaîner rapidement sur « I Wanna Be Your Dog » de l’incorruptible papa du punk, Iggy « SFR » Pop. S’en suivirent les reprises de « La Bière » des Garçons Bouchers ou encore « If The Kids Are United » de Sham 69 pour finir.
Finalement ce soir on aura eu la totale. Deux groupes venant défendre leurs répertoires respectifs tout en s’éclatant, mais aussi un échantillon du Bal des Enragés nostalgique de sa tournée récemment terminée. Eux non plus n’en ont pas eu assez semble-t-il. Pour ma part j’ai passé une très bonne soirée en leur compagnie et les en remercie.
Merci également à toute l’équipe du Plan de Ris-Orangis pour leur accueil et à Pavillon 666 pour m’avoir permis d’assister à ce concert de folie.
Quant à vous, je vous dis à bientôt pour de nouvelles chroniques.






 


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