CHRONIQUES DE CONCERTS

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AFTER FOREVER - Lyon
Avec : AFTER FOREVER + KELLS
Date du concert : 26-09-2007  
Lieu : CCO Villeurbanne - [ 69 ]  
Affluence : 200  
Contact organisateur : http://ozirith.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 28 septembre 2007 - Chroniqueur : S.Y.L. - Photographe : Ozirith  


Après l’annulation de leur première affiche de l’année, les organisateurs de My Reference Events avaient à cœur ce soir de produire une belle soirée afin d’ouvrir véritablement une nouvelle saison de concerts. Et la motivation et les efforts paient, comme le montrent les spectateurs (jeune public à forte participation féminine) présents à l’ouverture des portes. Les dernières craintes sont donc dissipées, bien qu’une affluence plus importante eu été espérée.

Première partie bleu-blanc-rouge avec Kells, premier groupe confirmant une règle qui semble s’imposer cette année : tous les concerts quels qu’ils soient sont ouverts par un groupe de néo métal. Pour ceux ne connaissants pas le groupe, les notes de guitares qui résonnent dès l’entrée ne laissent en effet planer aucuns doutes sur le style musical. Bien en place, Kells ne laisse pas moins paraître de grandes répétitions dans les structures de leurs compositions à l’inévitable gros son guitare unique. Mal desservis par une qualité sonore et un jeu d’éclairage médiocres, Kells tente d’arracher son set à l’énergie, s’appuyant sur une chanteuse aux vocaux de qualité, mais au jeu de scène influencé par Within Temptation pas tout à fait au point - délicat euphémisme. Ne vois tu pas After Forever venir ? pour le moment, juste Evanescence qui rougeoie mais une bonne volonté évidente qui bleuoie malgré tout.

Organisation huilée = changement de plateau rapide, le temps d’une bière et c’est reparti pour plus d’une heure et demie. Dès l’arrivée de la tête d’affiche, c’est simple, à peine dix secondes et vous voilà dans le set. Directe et efficace, la musique d’After Forever saisi immédiatement un public déjà tout acquis à sa cause. Pour gagner de la place sur scène, batterie et clavier sont cote à cote au sommet d’un podium…car de la place sur les planches, il en faut tant les musiciens ont besoin de s’exprimer. Intenables, tous les membres d’After Forever se déplacent continuellement, guidés par la sculpturale Floor…la belle s’amuse sur scène, entre charme et furieux headbanging, scotchant son auditoire de sa voix en un mot parfaite dans cette soirée. Mais à la différence d’autres formations, tout le jeu ne se concentre pas sur un membre unique et chacun est libre de s’exprimer, à l’image des chants masculins. La bonne humeur et le plaisir de jouer d’artistes totalement libérés se révèlent vite contagieux pour des spectateurs s’amusant des vannes et des mimiques des deux guitaristes. Impressionnants de maîtrise technique, bassiste et claviériste psychopathe enfoncent le clou d’un spectacle ou le dynamisme des grands classiques de Decipher et les nouveautés de After Forever prennent le pas sur les quelques ballades jouées.
Le temps d’un désormais classique « For whom the bell tolls » permet à notre chère chanteuse de changer de tenue (vous voyez les filles qu’il est possible de changer de corset en moins de 5 minutes…) avant un rappel et 3 titres pour achever le show dans une ambiance on ne peut plus chaleureuse, mais aux mouvements de foules encore discrets.

Plus puissants que lors de leur dernière prestation en 2006, After Forever révèle musicalement parlant une évidente montée en force, s’il ne doit en rester qu’un, attention ce seront certainement eux. La séance de dédicaces en fin de soirée prouve une nouvelle fois la sympathie et la décontraction de musiciens « sans prise de tête », un bel exemple que l’on aimerait voir plus souvent.


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