CHRONIQUES DE CONCERTS

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Dream Theater - Paris
Avec : Dream Theater + Symphony X
Date du concert : 05-10-2007  
Lieu : le Zénith - [ 75 ]  
Affluence : 5500  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 16 octobre 2007 - Chroniqueur : GOHR - Photographe :  


Qui l’eut cru ? Les deux maîtres du métal progressif réunis le même soir à Paris au Zénith, les vétérans Dream Theater ayant la tête d’affiche et Symphony X l’ouverture. On aurait été tenté de supposer une légère égalité au niveau du temps de jeu des deux combos hélas, la différence est écrasante, puisque Symphony X ne bénéficia que de trois quarts d’heure à l’inverse de Dream Theater qui les dépassa de deux heures.

Côté son, c’est le chaos total pour Symphony X. Pourvu d’une guitare trop forte et mal réglée, nous ne percevons strictement rien du jeu de Michael Romeo, les riffs n’étant pas distinguables (quoi de plus dommage sur un titre aussi monstrueux que « Serpent’s Kiss »). Ne parlons pas des solos. Le danger est que cette guitare avait tendance à empiéter sur le reste des instruments et notamment sur le clavier, produisant par moment une bouillie sonore… dommage. Côté lumière l’ensemble est plutôt bien ficelé et renforce l’ambiance des morceaux, le seul bémol reposant sur une tendance fâcheuse de quatre projecteurs situés sur les côtés de la scène à aveugler régulièrement le public. Pour être honnête, ceux qui relevèrent la prestation furent les musiciens et en particulier Russel Allen, d’une part très bon chanteur et d’autre part excellent show man, ce dernier, haranguant sans cesse la foule et dialoguant avec. N’allons pas par quatre chemins, les musiciens sont bons et à l’aise sur scène, mais cela n’allait pas de paire avec la technique offerte à nous ce soir. Cela est malheureux, d’autant plus que le groupe prit une énorme prise de risque en interprétant la chanson « The Odyssey », titre épique et varié durant plus d’une vingtaine de minutes.

Pendant que la scène est réorganisée pour accueillir Dream Theater, le public est maintes fois interpelé. on se doute tout de suite que Dream Theater va associer à sa performance quelque chose de théâtral. Ainsi nous observons un feu tricolore en position rouge suspendu au dessus de la scène et des fourmis sont positionnées en avant scènes (ces associations d’images étant récurrentes dans le dernier clip du groupe intitulé « Constant Motion »). Au bout de quinze/vingt minutes le feu tricolore passe à l’orange, soit le temps d’un montage de la genèse du groupe à l’heure actuelle diffusée sur un écran géant, puis de nouveau au rouge. Le rideau de fond de scène tombe et c’est parti pour deux heures et demie. Les musiciens sont en grande forme et se donnent à fond, et plus particulièrement Jordan Rudess qui joue de son clavier en étant sans cesse en mouvement et John Petrucci toujours le sourire aux lèvres. Le groupe joue dans l’ensemble des morceaux récents et n’offre que seulement « Take this » en tant que titre ancien.
Parmi les autres morceaux se trouvent, « Strande Déjà vu » (1999), « Blind Faith » (2002), « I Walk Besides You » (2005) etc. Bien évidement le nouvel album est également défendu par le groupe avec « Constant Motion », « The Dark Eternal Night » et « The Ministry of Lost Souls » et le moins que l’on puisse dire est que le groupe a réellement « bichonné » ces derniers morceaux en leur apportant une tournure superbe avec des vidéos très travaillées projetées sur l’écran géant. Pour « Constant Motion » les plans sont tirés du clip reprenant l’association d’image des fourmis et du feu tricolore. Il semble alors que le groupe métaphorise alors l’aliénation. S’ensuit ensuite « The Dark Eternal Night » durant lequel est diffusé sur l’écran un dessin animé représentant le groupe tuant avec ses instruments un monstre qui manipule des être humains comme des marionnettes, bref cela semble confirmer la métaphore de l’aliénation. Après un rappel composé d’un medley, le groupe quitte la scène acclamé par 5500 personnes. L’on retiendra le professionnalisme du groupe aussi carré sur la performance musicale que sur la performance visuelle. Bravo.



Symphoy X : 5/10
Dream Theater : 8/10


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