CHRONIQUES DE CONCERTS

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Eastpak Tour - Paris
Avec : DARK TRANQUILITY + Caliban + Soilwork + Sonic Syndicate
Date du concert : 12-10-2007  
Lieu : La Locomotive - [ 75 ]  
Affluence : 600  
Contact organisateur : http://fr.youtube.com/watch?v=DOlMRhVgNR0  
Interview :  
   
Date de la chronique : 17 octobre 2007 - Chroniqueur : GOHR - Photographe :  


Il est très amusant d’aller assister à un concert sponsorisé par Eastpak. Le fait de rentrer dans une salle de métalleux aux cheveux longs, jouant avec des ballons promotionnels de la célèbre marque prête à rire. La bonne humeur est d’emblée au rendez-vous ce qui est tant mieux, d’autant plus que l’affiche de ce soir est particulièrement alléchante avec SONIC SYNDICATE, CALIBAN, DARK TRANQUILLITY et SOILWORK.

SONIC SYNDICATE est charger d’ouvrir les hostilités. Sa musique qui m’avait moyennement convaincue sur CD est ici bien plus efficace. Les musiciens ont un look et une attitude tirés d’un Néo/Emocore mais leur musique, sorte de mélange entre le Rock et le Death mélodique plus classique est efficace. Les compos s’enchaînent durant une demie heure et l’on retient surtout les gros riffs entraînants et l’utilité d’avoir deux chanteurs sur une même scène, ce qui immédiatement donne plus de puissance à la musique. A noter que la question du play-back concernant les chants clairs a pu effleurer l’esprit… affaire à creuser.

Le public était assez timide pour SONIC SYNDICATE mais il n’en a pas été de même pour CALIBAN. L’on peut même dire que de réelles hostilités démarrent dans la fosse dès la montée des allemands sur scène. Ce n’est pas une surprise, le combo est dynamique et transmet une bonne énergie (notamment le chanteur qui se déplace en trottinant d’un côté à l’autre de la scène avec une légère démarche de pigeon). Bien que les passages Hardcore soient monstrueux, les passages clairs rendent déjà moins. Ce n’est pas que le guitariste chargé des chants clairs soit mauvais, au contraire, mais sur scène cela passe mal, cela brise l’hystérie collective engendrée par le Hardcore. Précisons que parmi les six titres offerts ce soir trois furent des nouveaux, indiquant ainsi que leur style du groupe n’a pas réellement évolué.

Après la courte demie heure de set de CALIBAN c’est à DARK TRANQUILLITY de monter sur scène (ces derniers remplaçant CHIMAIRA qui devait jouer à l’origine). La joie et la folie du public semblent avoir encore montés d’un cran comme le remarqua d’ailleurs le chanteur du groupe « You’re fukcing insane Paris !». Le combo se déchaîne totalement, à l’image du public, et bénéficie d’un son très net et limpide permettant de savourer à juste titre leurs somptueuses mélodies. A noter la performance de Mikael Stanne, excellent chanteur puisque son timbre étant beaucoup plus singulier que ceux des autres offerts à nous ce soir. A revoir, mais ce coup-ci en tête d’affiche.

Il faut le dire : Jouer après DARK TRANQUILLITY est une rude épreuve. Peut importe, SOILWORK s’en contrefiche car il est lui aussi une référence du Death mélodique et sait que de nombreux fans sont venus pour lui ce soir. Ainsi « Bastard Chain » ouvre le set et les chiens sont lâchés. Comme pour DARK TRANQUILLITY, la qualité de son est au rendez-vous et la performance aussi. Les musiciens sont bons et Dirk Veurberen, bien que moins violent dans SOILWORK que dans ses autres groupes, est grandiose, inventif et bastonne à tout va. Il en va de même pour Daniel Antonsson, le guitariste, qui ne propose pas de soli spécialement techniques mais bougrement efficaces. Là où Mikale de DARK TRANQUILLITY semblait timide Bjorn, au contraire, est totalement extraverti. Ce dernier semble très sûr de lui, tient le public dans sa main et joue avec lui en racontant la soirée de débauche à venir une fois le show terminé. Après un peu moins d’une heure de set le groupe quitte la scène sans rappel. Un set dynamique… que demander de plus ?

Il est 22h30 et ce sont les horaires de la locomotive. Il est donc une fois de plus dommage que les groupes n’aient pas eu plus longtemps la scène afin de développer totalement leur jeu et de montrer l’étendue de leurs capacités. CHIMAIRA fut regretté par plus d’un mais lorsque l’on voit la qualité du spectacle offert par DARK TRANQUILLITY l’on se demande s’il n’en a pas été mieux ainsi, l’ensemble du public pensant avoir gagné au change.


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