CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


MUMAKIL - Lyon
Avec : MUMAKIL, BRAINLESS, DEADLYSINS, THANATOR
Date du concert : 20-10-2007  
Lieu : Lyon's Hall - [ 69 ]  
Affluence : 114  
Contact organisateur : http://www.ozirith.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 25 octobre 2007 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : eric / ozirith.com  


Par ce glacial Samedi d'Octobre, il y a peu de monde devant notre cher Lyon's Hall. Mais tout se passe à l'intérieur. On ne traîne pas à rentrer dès l'ouverture des portes vers 19 heures. Belle programmation pour cette soirée organisée par l'association LES ARTS. Les membres de la dynamique équipe, assurent en pros et le timing est respecté avec, vers 20 heures, le premier groupe qui envoie la purée.

Les Lyonnais de THANATOR se mettent en place sur l'intro de leur dernière galette. Et devant un public conséquent nous font vibrer avec leur Thrash-Death puissant et très lourd. "Imminent Death", "Death Blow", "Wedding", titres bien sentis, s'enchaînent, mais personne ne bouge. Attendons, il faudra bien se réchauffer. Ce soir sur scène ça joue bien avec notamment des envolées de guitares dans les aigus et une rythmique plombée bien en place. Le groupe parait en forme et évolue bien, mais il faudra attendre "School Bus", chanson dédiée à Emile Louis, pour que le pit commence à s'énerver. "The Last Days", et puis "Infirm Of Purpose" pour terminer un gig bien carré, bonne prestation.

Restons bien au chaud pour le combo suivant qui ne tarde pas à s'installer. Mat le frontmann de DEADLYSINS, comme d'habitude déclenche d'entrée le pogo avec "End Of The Road" et "Blood On My Hands". Charisme indéniable, échange avec le public déchaîné sur scène et aux premiers rangs. Thrash old school certes, mais évoluant maintenant vers un Death survitaminé. Pas de répit avec "My Epitaph", "Tears Of Blood", qui ne font qu'enfoncer un peu plus le clou. Le couple de "Schtroumphs" en peluche, installé sur le pied du micro à l'air de faire partie de la panoplie du groupe dorénavant. Les guitaristes montent jouer sur l'estrade de la batterie, batterie qui à failli être renversée sur "Cannibal Holocaust". Bref, je ne vous fais pas un dessin, c'est Thrash à tous les étages. Au final Deadlysins nous a délivré un de leur meilleur set depuis longtemps.

Et puis pour la suite des événements, voici BRAINLESS, groupe de Lyon, comme ses prédécesseurs. Brainless ou la folie inclassable. Si l'on voudrait jouer au jeu des étiquettes on pourrait les classer dans la vague fourre-tout "Post-Hardcore". Guitariste possédé, chanteur-hurleur qui se roule par terre en gémissant, bassiste "pince-sans-rire" et batteur époustouflant, voici plantée la scène. L'assistance est un peu surprise et tout le monde reste comme pétrifié pendant un certain temps d'adaptation. Mais après environs trois morceaux les premiers rangs rentrent dans le jeu de nos musiciens et s'animent enfin. Les musicos sont de plus en plus déchaînés au fil des titres. Fin de set, toutes lumières éteintes avec les membres du groupe qui s'effondrent devant le kit de batterie. Prestation curieuse, mais néanmoins très appréciée au final.

Petit changement de matos, notamment au niveau de la batterie pour l'arrivée de la tête d'affiche de ce soir en provenance de Genève (CH). MUMAKIL monte sur les planches, et, nos "petits suisses", avec Tom grogneur en chef qui empoigne le micro, vont tout détruire ce soir. Dès le premier titre "Brutal Verrue", le "blast-core" ravageur de Mumakil nous pète entre les deux yeux. La salle éclate et s'éclate, c'est époustouflant d'énergie déployée. Voici "Running Pig" et puis "Social Sterility", reprise de Napalm Death pour pimenter encore un peu plus la sauce grind. "New Punk", "Dispersion" et "New Death" ne vont pas calmer le jeu, bien au contraire, c'est "jeter de l'huile sur le feu". Les retours devant la scène, sont nettoyés par les chevelures dégoulinantes de sueur. La vague de la foule vient s'écraser contre les musicos, tout déménage, le matériel se promène sur les planches. C'est vraiment énorme ! Allez, encore quelques compos dont "Viandox", "Abrutor", et "Pigs On Fire" pour fatiguer un public qui en redemande et semble ne pas se lasser. Après 40 minutes de ce régime, on débranche tout. Mais Tom et sa bande doivent revenir afin de porter l'estocade finale.

Fin du concert, mais le "miracle Lyon's Hall" du 5 Octobre dernier, se reproduit, personne ne semble vouloir quitter les lieux, malgré l'heure tardive. C'est un signe, signe d'une nuit bien agitée et bien réussie avec à l'affiche quatre groupes qui ont su attirer et satisfaire un public venu en nombre remplir jusqu'à la gueule notre salle de concert préférée. Merci encore à tous, organisateurs, partenaires et groupes pour cette excellente soirée.


no images were found





 


Aller en haut