CHRONIQUES DE CONCERTS

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JON SPENCER BLUES EXPLOSION
Avec : The Jon Spencer Blues Explosion, Camilla Sparksss, The Norma Jean Baker’s Underwears
Date du concert : 27-05-2014  
Lieu : Le Fil - Saint-Etienne [ 42 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.le-fil.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 29 mai 2014 - Chroniqueur : Chart - Photographe : Chart https://www.facebook.com/chartlivephotography  


Nous voici donc de retour à Saint-Etienne pour une soirée ni punk, ni metal mais bien rock. Ce sont trois formations bien distinctes qui vont livrer trois prestations éclectiques dans cette grande salle du Fil. Le public a à moitié répondu présent. Pourtant ce soir la tête d’affiche fait figure de bête de scène en la personne de Jon SPENCER et ce malgré un nom de groupe qui pourrait paraître très bluesy et cache en réalité un véritable groupe de rock énergique.

Mais avant tout cela nous avons rendez-vous avec THE NORMA JEAN BAKER’S UNDERWEARS. Il s’agit d’un trio stéphanois que les locaux auront peut-être croisé dans les bars de Saint-Etienne. Avec deux guitaristes et un batteur, le groupe propose un rock très énergique inspiré par un mélange des classiques des années 60/70 et d’une dose de punk rock noise. L’efficacité et l’énergie sont au rendez-vous. Malgré une grande scène pas toujours facile à exploiter le groupe occupe très bien l’espace, à sa manière. C’est aussi dû à un charisme assez développé chez ces musiciens. La prestation est au rendez-vous et on ressort assez conquis par THE NORMA JEAN BAKER’S UNDERWEARS.

Changement radical de ton avec CAMILLA SPARKSSS. On laisse de côté les instruments conventionnels pour un clavier et des boîtes à rythme. CAMILLA SPARKSSS est en fait un duo féminin composée d’une chanteuse/musicienne et d’une danseuse. Si les premiers morceaux nous laissent un peu perplexes, nous nous faisons très vite prendre au jeu. Barbara LEHNHOFF qui est donc la meneuse du groupe est d’un charisme assez époustouflant. Son attitude scénique est captivante. La demoiselle ne se gène pas pour descendre dans la fosse et s’adresser directement aux personnes du public. Avec une telle énergie, ce set passe à vitesse grand V sans que l’on n’ait vraiment eu le temps de se rendre compte de quoique ce soit. C’est à mon avis la petite révélation de cette soirée bien que tous les groupes aient un véritable intérêt et soient tous réellement convaincants ce soir.

Il est maintenant l’heure de retrouver notre tête d’affiche, THE JON SPENCER BLUES EXPLOSION. Pour la petite histoire le groupe s’est formé en 1990 à New York. Depuis sa création, les albums se sont très vite enchaînés pour arriver à un total, toutes confondues, de 19 sorties en un peu plus 20 ans. Autant dire que le groupe n’a pas chômé ! Comme nous le soulignions en introduction, malgré un nom qui pourrait nous faire penser à une formation blues classique, Jon SPENCER s’est toujours défendu d’appartenir à cette tendance musicale comme il le souligne lui-même en clamant : « I don't play no blues, I play Rock'n'Roll" dans le titre « Talk About The Blues ». C’est bien ce que nous constatons ce soir avec une énergie incroyable déployée sur scène, quelque part entre Iggy POP et les ROLLING STONES. Malheureusement les jeux de lumières ne sont pas très intéressants. Cela me fait penser à un très vieil article que j’avais lu sur aux débuts de MARILYN MANSON qui lors de ses premiers concerts parisiens était éclairé par un stroboscope et deux pauvres lumières. Ici, c’est du rouge et du bleu en alternance qui au bout d’un moment donnent l’impression d’être sous un gyrophare. Les lumières ne sont pas un détail ! Et au bout d’un moment, on a envie de sortir de cette salle pour reposer ses yeux ! Et par chance, le Fil dispose d’un système de son qui reprend la musique jouée dans la grande salle dans la salle du bar, ce qui permet un bref repos visuel avant de vite retourner prendre son bain de foule. Cela nous permet de ne pas perdre une miette de la prestation musicale du trio qui elle est excellente ! Les morceaux s’enchaînent sans relâche donnant l’impression parfois qu’il s’agit de la suite du titre précédent. On arrive à la fin du concert un peu plus d’une heure et demie d’une grande intensité.

Nous remercions le Fil pour l’opportunité d’avoir pu assister à ce show. Il est toujours bon de sortir des sentiers battus et d’assister à des concerts différents de ce que nous avons pris l’habitude de voir. Les découvertes nous apportent évidemment un certain enrichissement. Et assister à ce show était une expérience fortement intéressante à tous les points de vue.







 


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