CHRONIQUES DE CONCERTS

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SYLAK OPEN AIR-JOUR-1
Avec : Dancefloor disaster, bounty hunter, sleekstain, hardcore anal hydrogen, dixit, rolling muppets
Date du concert : 08-08-2014  
Lieu : OPEN AIR - St-Maurice-de-Gourdans [ 01 ]  
Affluence : 6000  
Contact organisateur : http://www.sylakopenair.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 13 août 2014 - Chroniqueur : blaze-nathan - Photographe : blaze-nathan  


Live report proposé par l’équipe de Pavillon666, blaze-nathan aux photos, Black.Roger aux chroniques et der-lehrer aux interviews.

Si Clisson en Bretagne a SON Hellfest, St-Maurice-de-Gourdans dans l’Ain possède maintenant SON Sylak. En effet, aujourd’hui Vendredi débute la 4ème édition de ce festival qui grandit en notoriété d’année en année.
Pourtant ce vendredi en fin d’après-midi, un violent orage a failli tout compromettre avec des dégâts sur la grande scène. Mais les dieux du métal en ont voulu autrement et lorsque vers 18heures le premier groupe a lancé le son sur la petite scène, la pluie à disparue comme par enchantement, et cela va continuer pour un Samedi et un Dimanche ensoleillé, ouf !
Cette année l’affluence a encore augmenté et dès ce vendredi consacré au fun et au bain mousse, un nombreux public va envahir le stade Regis Perrin, alors, que la fête commence !

Cela commence bien avec THE ROLLING MUPPETS vers 18heures donc. On ne pouvait pas choisir mieux pour débuter la soirée et mettre tout le monde dans le bain (mousse). Ce combo metal/punk à l’arrière-goût des Bérus et au look déjanté emmené par Kaleene au chant, sait mettre l’ambiance. En effet ses membres ne sont pas nés de la dernière pluie punk/rock ayant officié notamment au sein de GOGOL1er, des ETOUFFES-CHRETIENS, de XXL etc…Ils consacrent leur vie à la scène où ils excellent. Et leur show bien chaud fut animé et…excellent chers keupons métallisés !

Avec DIXIT, on change de registre quelque-peu avec du metal/hardcore/funk/groove (c’est eux qui le disent). Les 4 Lyonnais ne vont pas faire baisser la pression fun malgré des rythmiques puissantes et un chant d’écorché vif. Après l’attente sous l’orage dans leur camionnette, ils se sont lâché sur scène et le public a adhéré pleinement.

Du hardcore encore maintenant, mais pas n’importe lequel, celui alambiqué et tordu de HARDCORE ANAL HYDROGEN. Alors, cet ovni musical va chercher ses influences aussi bien chez NAPALM DEATH que chez Ennio Morricone, je ne vous fait pas un dessin. Malgré des compositions déroutantes le public de ce soir est bon joueur et les accueille toutes oreilles ouvertes.

Et voici maintenant les fils spirituels de MÖTLEY CRÜE, les parisiens de SLEEKSTAIN qui ont notamment joué ,en première partie de STEEL PANTHER à Paris bien sûr.
Alors mon petit, c’est du glam, mais oui, mais c’est surtout du rock n’roll en folie. La preuve dans leur set-list de ce soir ils vont nous proposer « Great Balls Of Fire », classique du rock des sixties de Jerry Lee Lewis et un autre classique « Whole Lotta Rosie » de AC/DC. Le bain mousse peut commencer pendant ce temps car la nuit tombe et la magie des éclairages dans l’aire de jeu fait le reste avec les délires de chacun évidemment.

Maintenant, place au grind/slam/débile de BOUNTY HUNTER, groupe qui comprend dans ses membres virils des organisateurs du SYLAK. Après 2-3 titres courts (grind oblige), la machine infernale fait son œuvre sans papier toilettes ce soir mais avec ses « grunts » et ses « growls » à l’arrière-goût d’un lavabo qui se vide. Mais non, la musique de B.H. ce n’est pas de la « merde » mais du gros grind qui tache et vous détruit ce qu’il vous reste de neurones. Alors fatalement on aime et ils avaient leur place dans le bain mousse de ce soir.

Et puis la mousse descend, descend sur le public enneigé, mais les DANCEFLOOR DISASTER se font attendre, un check par ci, un check par là et la pression descend, la tension monte, on les réclame à cor et à cris.
Enfin ça-y-est le dancefloor est installé. Les lumières clignotent sur les amplis et les allumés de DANCEFLOOR DISASTER lancent la purée. Mais quelle purée, je ne comprends pas. C’est une purée faite de reprise popisantes à la sauce métal sur des beat technoïdes bien entendu. Mais les guitares tranchent dans le vif, les musiciens se défoulent et installent une ambiance de « ouf » pour animer le bain mousse (je l’ai dit combien de fois ce mot « mousse » ?). Bref, toujours de la mousse (encore), toujours de l’ambiance, le festival est lancé. Que seront les Samedi & Dimanche ? Nul ne le sait vraiment, mais la chance semble revenue sur le SYLAK, alors tout va donc bien se passer les prochains jours, je vous raconterai.






 


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