CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


SYLAK OPEN AIR - JOUR-2
Avec : Gojira, phil campbell, benighted, evergreen terrace, koritni, mononc'serge, no return, recueil morbide hypnos, sekt
Date du concert : 09-08-2014  
Lieu : Open air - St-Maurice-de-Gourdans [ 01 ]  
Affluence : 6000  
Contact organisateur : http://www.sylakopenair.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 13 août 2014 - Chroniqueur : blaze-nathan - Photographe : blaze-nathan  


Et bien chers amis rockers et métalleux de tous poils, nous y-voilà, nous somme le Samedi 6 Août, le soleil brille et brûle, tout va bien malgré des prévisions météo incompréhensibles, mais bon, profitons-en !

A 13heures35 le coup d’envoi est donné par SEKT. Et nous allons être plongés illico dans la boue du sludge satanique et nauséabond avec le charismatique Guitou au micro. Le son est énorme, la basse vous remonte les tripes au cerveau, les guitares lâchent des soli en forme de scalpels rouillés. Le frontman s’écorche le front avec son micro, le sang coule dans ce marécage sonore bien influencé par EYEHATEGOD. Les musiciens ne sont pas des manches, les compositions tiennent la route (666), tout baigne donc dans ce « bayou » musical au nom de SEKT. Retenez bien ce nom de groupe et ne les ratez pas en live.


La suite se fera avec des tempos similaires proposés par HYPNOS.
Les Lyonnais empruntent les chemins torturés et tortureux d’un post-metal doomesque, massif et puissant. Pas facile d’entrer dans leur jeu en plein midi au soleil. Les verrais bien au fond d’une cave aux lumières blafardes et avec des odeurs de moisi. Mais bon ce fut un avant-gout de ce que nous propose ce groupe. Leur musique semble intéressante, alors on les revoit bientôt (en salle) pour mieux apprécier.

Changement radical d’ambiance à 13heures35 avec les fameux RECUEIL MORBIDE de Franche-Comté. Là, le ciel nous tombe sur la tête, la foule s’est épaissit et les circle-pits seront de rigueur pour se défouler avec le brutal-death de nos amis Comtois. Riffs implacables et meurtriers, duo basse-batterie en folie, frontman qui vous tabasse la matière grise à l’aide de vocaux puissants bien dans leurs « growls ». Rapidité et technicité étant aussi au menu vous tenez la un groupe « tenor » du brutal death à la française, ni plus ni moins, que demander de plus ?



A 14heures35, voici NO RETURN, le retour, avec son nouveau frontman Mick (ex-DESTINITY)
Longue histoire pour ces thrashers frenchies depuis 25 ans carrément, avec beaucoup de changement de personnel, notamment de chanteur. Si au départ NO RETURN marchait dans les pas d’un SEPULTURA, le groupe a prit ensuite un chemin plus personnel. Les musiciens font preuve d’aisance et de détermination en live. Leur nouveau frontman apporte son énergie et sa présence bouillonnante sur scène. Alors, le mélange de brutalité death saupoudré de riffs thrash avec une pincée de soli bien placés fait mouche. NO RETURN increvable donc ? Oui, tout à fait, le set donné cet après-midi au Sylak l’a confirmé.


Loin du métal en fusion, loin du rock binaire et plombé, voici le moment de la poésie acide, mais soignée, dans une veine humoristique de bon aloi. MONONC’SERGE après avoir collaboré avec les thrashers ANONYMOUS tourne en solo avec sa « gratte » et fait chanter tout le monde avec « Les Patates » et les « Cochons » par exemple. L’humour grinçant et le savoureux accent Quebecois de Monnonc’serge semblent satisfaire pleinement le public du Sylak qui, surprit au départ, rentre dans le jeu de Serge et lui fait un accueil délirant. Amis de la poésie engagée et sacarstique, ce moment irrévérencieux vous a plongé dans l’univers particulier de ce barde du Quebec. Ses chansons en français vous ont interpellé forcément, alors bravo Mononc’Serge

Retour au rock n’roll, au hard-rock Australien avec KORITNI.
Nous remarquons aujourd’hui sur scène à la basse le fameux Vivi (ex-TRUST). Et la reprise d’ « Antisocial » au milieu du show ne nous surprendra donc pas. Lex Koritni et sa voix exceptionnelle taillée dans le rock mène la danse binaire à souhait. Il prendra sa « gratte » pour renforcer le fameux titre de son denier album « Down At The Crossroads », un rock enflammé qui représente bien la musique du groupe. Ce groupe qui joue dans les clubs à côté de chez vous, mais qui quelques jours après se retrouve sur les grandes scènes des festivals, tel le Hellfest en 2013. Ceux qui connaissent se régalent avec les riffs et soli des deux guitaristes, sans oublier le batteur précis et puissant qui plombe le rock de Koritni. Ceux qui découvrent en restent « bouche bée » et c’est normal, comment résister au rock n’roll quant il terriblement efficace. Le set fut donc énorme, plus rien à rajouter là-dessus !

Set-list : Take A Long Line, Down At The Crossroads, TV’s Just A Medium, Money talks, It Say Goodbye, Antisocial (trust), Stab In The Back, Better Off Dead, Let It Go, Under The Overpass, Red Light Joint, Nobody’s Home.

A 18heures05, ce sont les Floridiens de EVERGREEN TERRACE qui prennent le relais avec du hardcore mâtiné de punk et lorgnant vers un certain métalcore. Alors, cela donne quoi en live ?
Et bien c’est bluffant, l’énergie est au rendez-vous, les guitares sont bien présentes tous riffs en avant. Le chant passe très bien le cap du métalcore soutenu par de grosses rythmiques et des chœurs accrocheurs. Bon, niveau compositions, le style étant franchement surpeuplé maintenant, la surprise et l’originalité ne sont pas trop au rendez-vous. Mais leurs côtés « punchy » et « catchy » en live satisfont les attentes de tous les festivaliers qui sont venus pour se défouler. Et c’est bien là le principal n’est-ce pas !


Vers 19heures20, la foule se fait plus compacte devant la grande scène pour accueillir BENIGHTED. Le set va être filmé selon les dires de Julien le frontman qui invite le public à se défoncer carrément. Et ce sera le cas car la folie grind/death a contaminé tout le public (ou presque) du Sylak et ce fut énorme. Nous en avons prit plein les dents conformément au titre « Let The Blood Spill Between My Broken Teeth » (sic). Et le tabassage s’est encore accentué avec par exemple « Carnivore Sublime » et autres « Slut » et « Asylum Cave »
Difficile de décrire l’ambiance devant les crash-barrières, ça volait de partout, ce fut un moment intense, unique, à marquer au fer rouge dans votre tête. Vous vous en souviendrez encore longtemps après ce show exceptionnel donné par des Stéphanois en folie lors de cette 4ème édition du Sylak open Air.

Le show de MOONSPELL sera annulé. En effet, selon les dires du groupe, une grève des transports aériens au Portugal serait la responsable de cette non-venue.

Passons donc maintenant à PHIL CAMPBELL ALL STARS BAND, super-groupe de reprises emmené par le célèbre guitariste de MOTÖRHEAD. C’est du lourd qui nous attend avec des titres propres à Motörhead évidemment mais aussi avec des reprises de BLACK SABBATH, LED ZEPPELIN, TED NUGENT et THE ROLLING STONES (voir set-list ci-dessous). Phil le Gallois reste humble sur scène, son jeu de guitare est époustouflant, ses compères, trois de ses fils Todd, Dan & Riley assurent vraiment, le All Stars Band se fait donc plaisir sans prétention. Mais qu’il est bon d’assister et de participer à un concert de Phil Campbell, le public est aux anges (au diable pardon), manque plus que Lemmy, remarque personnelle. Mais ne crachons pas dans la soupe, le show de ce soir fut un moment particulièrement inoubliable lui aussi. Phil eu la gentillesse de venir après le set à la rencontre de ses fans pour dédicaces et photos souvenirs en toute simplicité, génial !

Set-list : Children Of the Grave (Black Sabbath), Cat Scratch Fever (Ted Nugent), Damage Case (Motôrhead), (unknow?) (Motörhead), Over the Top (Mo), Orgasmatron (Mo), Bomb To Raise Hell (Mo), Killed by Death (Mo), Ace of Spades (Mo), Jumping Jack Flash (The Rolling Stones), Lemon Song/Communication Breakdown (Led Zeppelin).

GOJIRA, la tête d’affiche de la soirée va attirer bien entendu énormément de monde, le Sylak va enfler, enfler encore après Phil Campbell.
Joe, Mario, Christian et Jean-Michel sont maintenant des stars internationales du metal extrême frenchie. Il est loin le temps où le groupe s’appelait GODZILLA. La formation en a fait du chemin depuis 1996 et a gravit les échelons de la notoriété à force de travail et de ténacité.
Alors, peut-être trop sérieux en live ? Pour certains, oui, mais reconnaissons que leurs compositions de death/prog sont inégalées dans le style et vous prennent l’esprit immédiatement comme le fameux « Backbone » qui met tout le monde d’accord et vous emmène dans un voyage intemporel au cœur de leur métal alambiqué et « groovy » en même temps, il fallait le faire. Et GOJIRA l’a fait et continue de le faire comme ce soir à St-Maurice-de-Gourdans où le groupe s’est encore une fois surpassé en efficacité avec un certain charisme inéductable, bravo !

Fin des concerts du Samedi où nous en avons prit plein les yeux et les conduits auditifs avec une affiche percutante et bien sentie. De quoi demain Dimanche sera-t-il fait ? Vous le saurez plus tard, car demain est un autre jour n’est-ce-pas ?






 


Aller en haut