CHRONIQUES DE CONCERTS

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HATEBREED
Avec : Hatebreed, napalm death
Date du concert : 11-11-2014  
Lieu : L'Usine - Genève [ Suisse ]  
Affluence : 600  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/PTRUsine  
Interview :  
   
Date de la chronique : 13 novembre 2014 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger & bisounours666 http://black-roger.tumblr.com  


Mardi 11 Novembre, soirée hardcore muscle et karaté second épisode de ce long week-end cette fois-ci à l’Usine de Genève.
Rendez-vous compte de l’affiche de malade que nous propose PTR au Rez, rien de moins que les rois du hardcore/metal HATEBREED avec les rois du grindcore NAPALM DEATH, il fallait le faire. Bien entendu la salle des bords du Rhône sera « blindée » pour l’occasion et le public présent ne va pas faire dans la dentelle contre les « crash-barrières », mais aussi dans toute l’usine, une usine en folie comme on aime à la voir, ambiance !

C’est la bande à barney, NAPALM DEATH, qui va ouvrir le feu en premier dès 21heures avec donc devant nous Barney, Shane, Danny, mais sans Mitch à la guitare, absent pour cause de maladie dans sa famille. Un remplaçant va assurer avec brio et même si la guitare n’est pas trop mise en avant ce soir, la voix fera illusion et le show n’en souffrira point.
En effet le son est énorme, le groupe est déchaïné sur l’estrade (qui à dit comme d’habitude ?) et les quelques 600 personnes présentes dans l’usine vont entrer en phase sueur, mouvements et boissons houblonnées dans les cheveux, mais où est donc passée ma godasse ?
Placé devant Shane dans le pit photo mes oreilles bourdonnent comme un essaim d’abeilles avec le martèlement consciencieux du bassiste emblématique des grindcoreux britishes. Barney est branché sur le 380 volts et les années qui défilent ne semblent pas avoir de prise sur lui. Danny martyrise ses fûts leur imposant des blast-beat incessants et le guitariste remplaçant (je n’ai pas retenu son nom) assure comme une bête.
Alors sur scène, Napalm death c’est toujours du brut de décoffrage, pas de fioritures. Le quartette envoie des directs à nos estomacs, vous emprisonne l’esprit musicalement parlant mais vous libère avec des textes incisifs, tranchants, morrtels et engagés. Napalm Death donne toujours des concerts dans l’urgence du punk, dans la lourdeur du metal, dans une démarche hardcore aussi, fusion intemporelle des pères fondateurs du grind, grind-death, grindcore, enfin rajoutez-y ce que vous voulez avec vos tripes !
Et pendant une heure nous allons déguster dans tous les sens du terme avec leur brûlots classiques de « Errors In The Signal à « Nazi Punk Fuck Off » en passant par « Suffer the Children », titres extraits de, tenez vous-bien, 15 albums et d’innombrables démos, split-cds et autres EPs et lives paru en une trentaine d’année, respect !
Un prochain album est attendu sous peu, des prestations coup de poing vont venir encore et encore nous détruire ce qu’il nous reste de neurones, mais ce soir à Genève nous avons encore une fois prit notre dose de métal extrême d’origine incontrôlée pour le pire ou le meilleur, le meilleur assurément cette nuit, amen !

Une demi-heure après la bourrasque grindcore venue de la perfide Albion, voici venir l’ouragan hardcore/métal US du Connecticut avec la bande à Jamey Jasta appelèe HATEBREED. Un Jamey Jasta qui a échangée la classique bandana pour la casquette des « coreux ».
Et c’est parti, les « crash-barrières » ont de la peine à retenir le flot mouvementé qui vient s’écraser en première ligne. Arrosage quasi permanent dans le pit photo, shampooing à la bière, les musclés du premier rang s’envoient en l’air dans cette assistance en ébullition et chauffée à blanc par les envois imparables des musiciens. Des musiciens en pleine possession de leurs moyens malgré les 20 années du groupe au compteur du hardcore.
Leur recette est relativement simple mais d’une efficacité redoutable en live avec des riffs destructeurs, des refrains fédérateurs, des mosh-parts bien placés, une chorégraphie inégalée et le chant démentiel de Jamey qui provoque sans arrêt un public qui n’en a cure.
Moment fort à la fin du set avec le titre « Destroy Everything » reprit en chœur par toute une assistance ayant le diable au « core », impressionnant !
La prestation d’HATEBREED a duré 1heure dix (à l’horloge Suisse) et a laissé sur place un public hébété redescendant progressivement de son nuage après avoir tout donné physiquement pour ce concert très enlevé de l’une des formations les plus marquantes du style ayant su dés le départ mixer avec doigté hardcore et métal pour un résultat surprenant et imparable, merci et longue vie à toi HATEBREED !

Set-list : Honor Never Dies, Boundless, This Is Now, Everyone Bleeds Now, In Ashes They Shall Reap, Indivisible, Smash Your Enemies, Befor Dishonor, Proven, Beholder Of Justice, Last Breath, Doomsayer, To the Treshold, Perseverance, Tear It Down, Deafeatist, Empty Promises, Driven By Suffering, As Diehard as They Come, Live for This, I Will Be Heard, Destroy Everything.


A la fin d’un concert ici on retrouve avec plaisir l’ambiance de la place des Volontaires bien animée où chacun y va de ses commentaires, une place vivante au milieu de la nuit, au milieu de Genève.
Encore une fois, mille mercis à PTR l’Usine pour ses soirées qui valent le déplacement, en l’occurrence le déplacement depuis Lyon pour vos serviteurs de Pavillon666, Black.Roger, Bisounours666 et Franckenstrat.






 


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