CHRONIQUES DE CONCERTS

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HATEBREED
Avec : HATEBREED, NAPALM DEATH, DEEP IN HATE
Date du concert : 21-11-2014  
Lieu : TRABENDO - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 30 novembre 2014 - Chroniqueur : RDpix - Photographe : RDpix  


En voilà une belle affiche qu’il ne fallait pas rater. HATEBREED qui fête ses 20 ans, NAPALM DEATH qui prépare un nouvel album (encore) et DEEP IN HATE qui fait son bonhomme de chemin et se fait connaitre de plus en plus. Un concert très diversifié donc. Avec du hardcore burné, du grind nerveux et du death bien bourrin et velu comme on aime, le public en a pris plein la gueule au Trabendo ce vendredi 21 novembre.

Cocorico, c’est les locaux de DEEP IN HATE qui étaient les premiers à cracher leur haine profonde sur scène. Et le public les a bien reçus. Ils étaient chargés de chauffer la salle et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ont fait leur travail efficacement.
Chaque groupe avait disposé son kit de batterie sur scène afin de gagner du temps pour le changement de matériel. De ce fait, les membres de DEEP IN HATE se sont retrouvés à jouer dans un couloir de 1m50 sur 6m. On ne peut pas dire qu’ils avaient de quoi se mettre a l’aise. Le batteur avait trouvé une place pour son kit, sur le coté, tout à droite de la scène. Le reste était réparti entre le chanteur, le bassiste et les deux guitaristes. Ils ont tout de même fait leur show sans broncher.
Ces cinq gars là ne font pas dans la dentelle. Avec un son lourd et des riffs très bien construits, le groupe proposait un death metal violent, rapide et entraînant. La voix caverneuse du leader se caractérisait par un growl maîtrisé qui collait parfaitement au style. L’emploi de la double pédale de façon parfaitement maîtrisée donnait encore plus de puissance à la rapidité des riffs.
Le duo à gauche de la scène formé par un des guitaristes et le bassiste étaient les moins visibles car confinés dans un coin très mal éclairé. Mais on pouvait bien les voir se mettre à battre le rythme de façon synchronisée en se balançant d’avant en arrière sur certains passages lourds et moins techniques. Le vocaliste quant à lui, bougeait sans cesse et utilisait un maximum le peu d’espace qui lui était attribué.
Excellente prestation de la part de DEEP IN HATE. Un groupe qui monte et dont on entendra parler de plus en plus. On déplorera juste le set trop court, personnellement j’en aurais volontiers repris encore un peu.
Setlist :
- Genesis Of Void
- The Cattle Procession
- The Divide
- Altars Of Lies
- New Republic
- Beyond
-

Après une courte pause, c’est Barney et sa bande qui ont pris le relais. Mais pas toute sa bande. Mitch, le guitariste, s’étant fait excuser pour une partie de la tournée. Raison familiale d’après ce que nous a dit le leader de NAPALM DEATH entre deux morceaux. Mitch était donc remplacé au pied levé par celui que Barney nous a présenté comme ’’Monkey’’. En plaisantant, le chanteur demandait régulièrement à l’assistance comment elle le trouvait et si son jeu était à sa convenance.
Force est de constater que même sans le guitariste incontournable, la formation est toujours au top. Le guitariste qui assurait l’intermittence à su intégrer aussi bien le style de jeu que les lignes de chant qui lui incombaient. Et cela même pour les deux nouveaux titres à paraître sur le futur album du groupe et qui nous ont été interprétée ce soir.
NAPALM DEATH reste fidèle à lui-même. Le groupe nous a proposé un set large et couvrant toute sa discographie. Barney au mirco, tournait autour de la batterie comme un lion en cage, faisant preuve encore une fois d’une énergie inépuisable et quelques poses teintées d’humour british. Pendant ce temps ses musiciens nous gratifiaient de leur meilleur grind. Un show puissant et couillu aux messages prônant la pensée individuelle et le mépris de la haine. Des mecs gentils en somme, qu’on a calé entre un groupe qui s’appelle haine profonde et un autre nommé engeance haineuse. Born to kill et peace and love, la dualité de l’homme mon colonel.

Setlist :
- Multinational Corporations, Part II
- Silence Is Deafening
- Everyday Pox
- Unchallenged Hate
- Suffer the Children
- When All Is Said and Done
- Oh So Pseudo
- Smash a Single Digit
- Errors in the Signals
- Breed to Breathe
- Human Garbage
- On the Brink of Extinction
- Social Sterility
- Self Betrayal
- Protection Racket
- Taste the Poison
- Necessary Evil
- Scum
- Life?
- Deceiver
- The Kill
- You Suffer
- Nazi Punks Fuck Off
- Siege of Power

A peine remis de la claque infligée par les anglais, que voilà déjà les américains qui débarquent pour en remettre une couche. HATEBREED fêtait ses 20 ans. Et pour l’occasion, ils sont venus nous en mettre plein les oreilles et la vue au Trabendo. Comme c’est gentil de leur part. En deux décennies le groupe a su se forger une personnalité et un nom incontournable dans la scène hardcore et plus largement dans la scène métal internationale.
Voilà donc Jamey Jasta et ses potes, venant à la rencontre du public parisiens pour se faire entendre et tout détruire a grands coups de riffs massacreurs. Après la baffe NAPALM DEATH, le directe dans ta gueule d’HATEBREED ne s’est pas fait attendre. Le public déjà bien chaud a tout donné sur les morceaux accrocheurs, allant de ’’Perseverance’’ à ‘’In ashes they shall reap’’ en passant par ‘’Boundless’’ encore ‘’Live for this’’. Les morceaux couvraient la totalité de la discographie du groupe de long en large. Une revue complète de ce que le groupe a pu faire de mieux depuis ses débuts.
Sur scène les titres s’enchainent comme les moulinets dans la fosse. Et malgré la proximité avec le public qui était un peu entravée par des barrières de sécurité (étonnant pour un concert de hardcore), les musiciens ont pu sentir l’accueil favorable que leur a fait foule. Et ca les a motivé d’autant plus pour tout donner jusqu’au final explosif avec enchaînement d’ ‘’I will be heard’’ et ‘’Destroy everything’’.
Setlist :
- To the Threshold
- Empty Promises
- Tear It Down
- Everyone Bleeds Now
- In Ashes They Shall Reap
- Honor Never Dies
- Defeatist
- Smash Your Enemies
- Doomsayer
- Perseverance
- Before Dishonor
- The Language
- Straight to Your Face
- Boundless (Time to Murder It)
- As Diehard as They Come
- Proven
- Last Breath
- This Is Now
- Live for This
- I Will Be Heard
- Destroy Everything


Il y avait une sacrée ambiance au Trabendo ce vendredi soir. Il y en avait pour tous les goûts. Et personne ne semble avoir été déçu. Un bon point pour la sono qui était particulièrement bonne. Un mauvais point pour l’éclairage qui n’était pas au top à mon gout. Mais une grosse soirée qu’il ne fallait rater sous aucun prétexte.

Un grand merci à l’organisation et au staff du Trabendo ainsi qu’aux groupes.

Et pour ma part, je vous retrouve bientôt pour de nouvelles chroniques de concerts.







 


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