CHRONIQUES DE CONCERTS

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ALABAMA THUNDER PUSSY - Lyon
Avec : ALABAMA THUNDER PUSSY, FIREBIRD, HANGMAN'S CHAIR, GOD DAMN
Date du concert : 14-11-2007  
Lieu : Lyon's Hall - [ 69 ]  
Affluence : 100  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 16 novembre 2007 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : black roger's  


Le drapeau sudiste flotte sur le Lyon's Hall en cette soirée du Mercredi 14 Novembre. DEAD BURGERS association, a l'air très fière de nous présenter ce soir une affiche Stoner-Rock-Metal-Sudiste, affiche pas courante à Lyon. Un public nombreux se presse à l'entrée des 20 heures, pour assister à cette grand messe du R n' R.

GOD DAMN de Lyon a la lourde tâche d'ouvrir les hostilités, et à 20 heures 30, tout s'emballe sur les planches avec un instrumental pour faire chauffer la sono et le public par la même occasion. Le frontman, Renato, empoigne le micro et c'est parti pour un set très énergique, lourd et groovy à souhait. "One Road" et "Hate Me", morceaux tirés de leur dernière galette, entrecoupés de riffs bien "couillus", nous plongent dans un univers stoner de très bonne facture."Old Dayz" et "Sex Toy", nous récurent à fond les "cages à miel", c'est Rock n' Roll sur tous les paliers. Allez, un petit " R n' R disease", justement, pour terminer un set coup de poing dans ta face. Le frontman nous demande de réserver un peu de forces pour la suite du programme qui s'annonce très lourde !

Et, effectivement, après quelques bières, HANGMAN'S CHAIR, les dernier rebelles de Paris, démarrent leur gig avec du lourd de chez lourd, c'est impressionnant de puissance. La rythmique est énorme et nous avons une basse qui nous soulève le coeur. Encagoulé et encasquetté, le frontmann communique bien avec un public abasourdi. Le combo envoie une musique assez dépressive, grasse et hypnotique à la fois. Tempos lents et écrasants, puis envolées de grattes avec soli sur vitaminés, on ne s'ennuie à aucun moment. Le temps passe vite, et l'on arrive déjà au terme de cette prestation qui en a surpris plus d'un dans l'assistance. Bonne découverte en tous cas.

Changement de matériel, surtout au niveau des kits de batterie, car ce soir les cogneurs de fûts sont bien remarquables et ce, pour les quatre groupes. Les Anglais de FIREBIRD sont assez attendus, car le chanteur-guitariste de ce combo n'est autre que Bill Steer, ex-CARCASS, mais ici dans un registre orienté Rock Sudiste. C'est un trio qui commence son set avec un bassiste très présent dans tous les sens du terme, un batteur qui se permettra un solo pour nous montrer son jeu de baguettes, et puis Bill Steer donc. Bill steer qui va nous impressionner avec son jeu de guitare à la Hendrix, pour certains, mais pour beaucoup d'autres c'est une réincarnation de Rory Gallagher (70's RIP).Pour tous ceux qui n'on pas eu la chance de connaître ce guitariste Irlandais de Hard-Blues, Bill Steer nous en donne une image presque "copié-collé". Avec ce soir des envolées voix-guitares sidérantes de précision. Alors au menu, R n' R bien gras mais aussi groovy, passages bluesy et même pour terminer la démonstration, un titre sur lequel le chant laisse sa place à l'harmonica. Pogos et stage-divings sur du blues, il faut le faire ! Ambiance donc, même si le gig des Anglais fut assez court. Excellent.

On re-déménage la scène pour le gros morceau et tête d'affiche de cette soirée, en l'occurrence les Américains d'ALABAMA THUNDER PUSSY qui prennent l'apéro sur scène avant leur gig. D'entrée, pour les premiers titres que va-t-on dire ? Eh bien nous avons devant nos yeux et aussi dans les tympans un Rock Sudiste en diable, c'est énorme. Naturellement, tout bouge, même les retours, sur scène, sont remis en place à la hâte. Les deux guitaristes, nous font comprendre tout de suite pourquoi Alabama est l'un des piliers du rock sudiste Américain depuis longtemps déjà avec les légendaires Molly Hatchet. Une fois la machine lancée, c'est du non-stop, pratiquement, entre les morceaux. Pas besoin de set-list, le groupe parait très soudé, et la cohérence est de mise avec ces musiciens, qui nous balancent de mélodies imparables, alternées avec des titres qui décollent les affiches de notre Lyon's Hall. Même si tout se termine tard (minuit trente) le public n'a pas faibli ce soir (les musicos non plus).

En cette fin de concert, remercions encore une fois l'association Dead Burgers pour avoir bien organisé cette excellente soirée qui restera gravée un bon moment dans nos esprits. Belle réussite !


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