CHRONIQUES DE CONCERTS

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SONATA ARCTICA - Lyon
Avec : SONATA ARCTICA + Epica +Ride the sky
Date du concert : 14-11-2007  
Lieu : Transbordeur - [ 69 ]  
Affluence : 1500  
Contact organisateur : http://www.ozirith.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 16 novembre 2007 - Chroniqueur : S.Y.L. - Photographe : Ozirith  


Sold out ! Voilà l’information affichée depuis déjà quelques semaines sur les billetteries pour l’évènement du soir. Un concert complet ? à Lyon ? mazette ! à titre personnel, cela faisait longtemps que la salle du transbordeur n’avait pas été intégralement remplie…depuis un certain Iron Maiden…voilà bien 15ans…. Ironie à part, Base Production (et oui, encore eux, ils sont forts !) peut donc s’enorgueillir d’avoir accompli une belle épreuve de force en motivant un tel public ; il fait donc bon de voir une longue file d’attente qui franchi encore les portes, malgré l’entame de set de la première partie.

Et oui, car un concert bien organisé signifie respect du timing ! il faut ensuite se frayer un chemin ( !) parmi les spectateurs pour pouvoir assister à la fin du set des allemands de Ride the sky… « Ride the sky » ? tiens tiens, cela n’est pas sans rappeler une autre formation allemande… Mais que se passe t il sur scène : voilà du heavy, du teuton, le mélange produit en toute logique du heavy classique de l’école germanique, pêchu, mais très traditionnel. Mais ce schéma musical on ne peut plus commun ne décourage pas une foule incroyablement réceptive ce soir, les allemands repartent donc sous les vivas de fans ayant trouvé ce qu’ils cherchaient : du heavy métal. Pas plus.

Qui d’Epica ou de Sonata Arctica allait donc prendre la tête d’affiche ? telle était la grande question du soir. La réponse en image avec le levé de l’étendard au nom de la formation hollandaise. Depuis tant de passage à Lyon, Epica est en passe de devenir un groupe local. Mais c’est toujours très attendus que les bataves se représentent une nouvelle fois, comme le prouvent les vocalises des fans attendant l’apparition de la rousse diva. Et la voici, et ça crie très aigu dans un auditoire jeune, à belle part féminine. Pourtant le set semble avoir du mal à démarrer, Epica se contentant de prime abord du minimum…trop facile !nous attendons en effet plus de la part d’une telle formation que de simples mouvements de tête. Les compositions passent et il faut bien un « Cry for the moon » à mi parcours pour enfin vraiment débloquer la situation. Quoique…Simone ne semble pas dans son assiette, navigant plus près des coulisses que sur scène, et révélant d’étonnantes lacunes vocales avec une voix bloquée, forcée, pour un rendu plus crié que mélodieux. Le ventilateur était il réglé sur « froid » ? si oui, tous les membres en auront un peu abusé, car voici les meilleurs titres baclés, avec une voix dark pas non plus très en verve, et si le gros son est là, la performance globale se classe tout juste au niveau de la moyenne. On emballe sans rappel, pour une heure à peine de musique, et bien merci, et au revoir…le tout une nouvelle fois sous les bravos d’un public vraiment très en forme et de très bonne humeur.

Certains étaient impatients de retrouver Epica, mais la majorité balançait en réalité plus en faveur de Sonata Arctica. Les finlandais occupent donc la tête d’affiche et traînent un peu avant de mettre le contact…le temps pour les roadies d’installer une rampe surélevée, idéale pour poser. Heavy heavy métal ! Soyez les bienvenus dans cet univers magique bon enfant, de bienveillance, et de gaieté. Musicalement très dansante la musique de Sonata Arctica ne choque effectivement pas les oreilles, emmenez y vos enfants. Youpi ! on s’éclate donc sur les solos endiablés des musiciens, et sur les vocaux particuliers, en pleine réussite de Tony (« Qu’est ce qu’il est beau, qu’est ce qu’il chante bien ») qui avouons le, pour la soirée gagne plus facilement les aigus que Simone. Sorte de xanax musical, les finlandais collent le sourire sur toutes les faces, voilà de quoi ravir un public…oui, oui, décidément très en joie. Un petit grain de folie supplémentaire n’aurait toutefois pas été de refus. Les mouvements de bras dans les slows donnent un peu le mal de mer, les gentils finlandais en abusent, ouvrant grand un set « happy métal » de plus d’1h30. la maîtrise technique est au rendez vous, l’aspect « prestance » un peu moins, les personnalités des membres se révélant plus attachantes qu’écrasantes et c’est de bon cœur que tout le monde chante et joue avec le frontman, comme sur l’introduction surprise de la reprise « We will rock you », à voir, rires garantis.

C’est presque une impression de voir de vieux amis qui s’en vont lors de la fin du show de Sonata Arctica, ces derniers s’offrant une distribution générale non pas de bonbons, mais de baguettes et de médiators. Une chose est certaine, personne ne rentrera chez lui le dos couvert de bleus, trempé de sueur. Une bonne nuit de sommeil attend chacun, avec en tête des refrains tout de même bien tenaces !


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