CHRONIQUES DE CONCERTS

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KAOTOXIN FEST#1
Avec : Jour 1 :Department of Correction, Sidious, Nolentia, Unsu, Drawers, Infected Society. Jour 2: Antropofago, Nephren-Ka, Dehuman, The Lumberjack Feedback, Ad Patres, Eye of Solitude, 6H33, VxPxOxAxAxWxAxMxC
Date du concert : 05-12-2014  
Lieu : El Diablo - Lille [ 59 ]  
Affluence : 100  
Contact organisateur : http://www.kaotoxin.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 04 janvier 2015 - Chroniqueur : Doc.Douggy - Photographe : Doc.Douggy  


A Lille (et un peu partout en fait) tout le monde connaît le label Kaotoxin, entre ses nombreux groupes qui sont entre autres déjà venu jouer dans le coin, ou ne serait-ce que par certaines de ses sorties juste "bandantes", des groupes tels que EYE OF SOLITUDE, AD PATRES ou encore WE ALL DIE (LAUGHING)... Les péripéties de son principal boss, Nico sont nombreuses entre orgas bien pensées mais pas malheureusement pas toujours suivies (Grindfest, Malevolent Creation dans un sous-sol (!!!), ... ), maiscelui-ci ne se dégonfle pas et après avoir ralenti les orgas, le voilà revenir avec une idée somme toute originale : un festival labelisé (ou presque) avec la venue exceptionnelle de quelques-uns de ses meilleurs groupes. Donc direction El Diablo pour deux jours de festivités entre groupes de Grind, Death Metal, Doom ou encore Stoner.

**JOUR 1**

D'ailleurs en arrivant je flippe un peu, peu de monde devant l'entrée du club (mais les éternels habitués des concerts de la métropole), et surtout un retard conséquent à l'ouverture des portes, qui laisse le temps aux retardataires de se rattraper pour ce qui va être un groupe non pas de chez Kaotoxin, mais beaucoup apparenté grâce à des travaux en commun (dont le split "Monsters"): DEPARTMENT OF CORRECTION.
Et ça tabasse dur dès le début ! Scène "trop petite" pour ces hystériques, je me rend compte que la dernière fois que je voyais les Parisiens c'était... à l'Obscene en 2013 (et pourtant ceux-ci sont déjà passés deux fois par la case Lille !) En attendant la recette n'a pas changé pour le trio guitare/chant/batterie qui te fracasse des pierres comme Obélix livre ses menhirs. Je trouve quand même toujours Flo trop statique aux vues de la brutalité des morceaux qui fait vraiment contraste avec Grég et ses deux micros, à hurler et réchauffant les plus refroidis. L'occasion aussi d'annoncer le recrutement d'un nouvau bassiste, présent dans la salle mais qui ne joue pas (Ils cherchent à nous prouver que les bassistes ne servent vraiment à rien?!), bref DEPARTMENT OF CORRECTION n'ont pas inventé le fil à couper le beurre, mais au moins ils savent s'en servir. Brutal et efficace, du Grindcore de "qualité" quoi.

SETLIST : SPA - Ta mère - Disrupt - Self Medication - Green Core is Leaf - Cacak - La débile - La 9eme Nymphomanie de Ludwig Van Beedaven - La Guerre dans L'étoile - Punkette - Gros Chat - Double - Le Saigneur de l'Anneau - Intergalactical - Stretching Uranus - Hubble - Back on the Earth - A Demain.

Enchaînement avec du lourd et changement total de style avec une signature non moins étonnantes quand on est habitués aux sorties plutôt axées Brutales de Kaotoxin, mais n'en étant que meilleures avec les londoniens de SIDIOUS, dont, il est important de le souligner, c'est la première date en France. Exit casquette et double micro et bonjour white painting macabre pour un show plus en finesse. Auteurs maintenant d'un premier E.P et d'un album paru il y a peu ("Revealed in Black Splendour") ne plaît pas à tous car lorgnant vers du Black/Death Sympho entre un Septic Flesh moins post-apo et un Dimmu Borgir époque "Spiritual Black Dimension" pour le côté grandiloquent. J'ai toujours un peu peur de ce type de combo en "live", le côté sympho souvent trop mis en avant et le son pas toujours bien calibré... Et bien SIDIOUS changent la donne, et même si on peut déplorer l'absence d'un clavier, c'est plutôt pour au contraire recaler les pistes "sympho" en arrière-plan sur bandes permettant d'apprécier un show technique, carré et parfaitement calibré. Le quintette (que l'on reverra le lendemain sous une autre config'...) se défend extrêmement, c'est le cas de le dire, bien et mettant bien entendu en avant leur album, ils n'en oublient pas leur 1er E.P (dès l'ouverture du set avec "Insurmontable Mass"), qui arrachera quelques headbangs au connaisseurs un peu plus tard ("Ascension to the Throne ov Self"). Une config' bien plaisante quand on sait que le line-up réunit ni plus ni moins les EYE OF SOLITUDE (mais ça, c'est pour plus tard...).
De quoi se dire que l'on est pas venus pour rien, et SIDIOUS qui mérite après ce show de déferler Outre-Manche !

SETLIST : Insurmontable Mass - Sacrilegious Majesty - Annihilation ov Abhorrent Crescent - Ascension to the Throne ov Self - Revealed in Profane Splendour - Obscenity ov Old - O Paragon, Bringer ov Light.

Retour au Grindcore des familles avec l'un des combos les plus prometteurs (selon moi) de cette scène : NOLENTIA. Toujours un plaisir de voir le trio sur scène à l'image de leur bûcheron de chanteur/gratteux, hélas étonnament la sauce grind/tempos plus lourd à la limite du Sludge ne prennent pas ce soir au El Diablo... Est-ce le son qui n'est pas terrible? Non pourtant tout est rôdé et parfait... La difficulté de passer après SIDIOUS peut-être?!
Toujours est-il que même si ils défendent parfaitement leurs deux réalisations, j'ai du mal à accrocher ce soir. Et ça, c'est con. La prochaine fois j'espère...

Et cette prestation reste d'autant plus au travers de la gorge quand on voit l'enthousiasme qui s'étend dans le public pour le show de nos locaux d'UNSU. Après avoir flirté avec le label (qui les a bien aidé en sortant leur premier E.P ainsi que leur présence sur diverses compiles et splits), ceux-ci volent de leur propre ailes et viennent juste de sortir "K.I.A.I" en DIY. Respect ! (Et aussi dans mon TOP 10 de cette année !)
En guise d'argumentation, le seul conseil étant d'aller écouter, ici ce soir, on constate que le groupe est chez lui et est roi, avec une ambiance de carnaval survolté dans le pit, et faut dire qu'il était temps, la bière commençant à échauffer les esprits et le groove qui accompagne les morceaux purement Grindcore à la Suédoise (Nasum sors de ces corps !) leur rendent bien ! Après des changements de line-up qui avaient vu le départ d'un guitariste, le retour de Mik à la basse, laissant le chant à Dam, celui-ci tout sourire qu'il est et un sacré fouteur d'ambiance à vous foutre des kicks en pleine poire !
Ca sue fortement dans le sous-sol, et ça personne ira dire le contraire. Et même si ils avaient déjà (apparemment, n'étant pas présent) tout "déchiré" une semaine plus tôt dans un autre sous-sol Lillois, nombreux sont ceux qui sont revenus s'en reprendre une louche ! Maintenant, y'a plus qu'à partir à l'assaut de l'Europe, ceux-là tiennent le bon bout. Il me semble que vous entendrez bientôt parler d'UNSU près de chez vous...

SETLIST : Inbred - Save the Planet/Kill Yourself - Cut Throat - Shaved - K.I.A.I - Wasteland Jail - Squashed Faces - Kalashnikov Dreams - Lamia - Thumbs Down - My Misery - Unsu - The Croft - Styx - Our Swear / Not Tours Things - Napert alive - In-Fest - Cause of Insomnia - Chronic Pain.

C'est pas toujours très évident d'organiser un festival lorsque certains styles propres aux groupes présents diffèrent, et surtout pour faire en sorte de balancer deux soirées où les groupes se valent, ce qui oblige certains à faire des choix pour l'une ou l'autre... Et la mission pour DRAWERS et son Stoner fleurant bon le Jack Daniel's va être très hardue, car même si les Toulousains sont aussi des habitués de la scène Nordiste, placés entre deux groupes de Grind l'effet soufflé d'UNSU juste avant eux risque de refroidir pas mal d'esprits... Quoique les échauffés par les quelques pintes diront pas non à une petite "pause" musicale avec quelque chose de plus lourd !
Chez moi, ça aura l'effet du soufflé qui retombe justement, ayant préféré peut-être plutôt voir justement NOLENTIA à cette heure-ci et décalant DRAWERS un peu plus tôt dans la soirée, car j'aurais tout de même du mal à rentrer dedans, d'autant qu'il commence à se faire tard. Il n'empêche que les Toulousais donnent tout ce qu'ils ont et distillent bien leur Stoner sauce Sludge qui donne envie de se dandiner sur les passages rock'n roll ou deux faire bosser les cervicales lors des passages lourds. Le combo est très présent scéniquement parlant, tout comme la raie du plombier de Niko (désolé, fallait que je le souligne), rendant le show "sexy" à souhait lorsqu'il se déhanche... A part ça, rien de neuf, si ce n'est d'apprécier des standards déjà mis en place par les plus gros groupes du genre...

Allez, il est déjà presque 2h du mat' quand vient l'heure de la clôture de cette première soirée. Métro oblige, une partie du public est rentrée se reposer, mais reste les vaillants habitants du centre-ville pour une dernière partie de Grindcore orchestrée par INFECTED SOCIETY. Je vous avais déjà parlé de ces 3 mecs d'Amiens (lors du retour de CinC en mai dernier) et bien point trop n'en faut et là où ils faisaient face à un public quasi statique là ce soir, bien leur est rendu (sûrement aussi grâce à la fin de soirée) et le show détonne ! Rien de vraiment neuf sous le capot si ce n'est 3 titres fraîchement incorporée à la setlist ("Definitly Dead", "Mentally Deranged" et "Crack Whore") et une bose dose de grimaces de la part de ces joyeuses drilles qui sont autant en forme que leur boîte à rythmes ! Si bien, qu'à la fin, tout le monde en redemande pour la petite reprise (habituelle) de Pantera ! Allez, on espère que tout se passera bien en studio pour le trio qui devrait revenir, on l'espère en courant d'année. Et une soirée qui se termine bien pour les derniers survivants, rendez-vous est pris pour le lendemain, 15h30. Et l'after s'impose !

SETLIST : Intro - Youth of Horror - Stop Think Change - Old School Traditional Butchery - Definitly Dead - Ultimate Slavery - Mentally Deranged - Crack Whore - Life Eraser - Victims of Procreation - Infected Society - Together the End - Organs Burst - Everybody's Guilty - Acid Disfigured Whore - Raw Quad Orgy - Outro - Sandblasted Skin (Pantera cover).


**JOUR 2**

En espérant que la seconde se déroule de la même manière ! Et pourtant ça commence mal, SAVAGE ANNIHILATION devant annuler son set en dernière minute, le groupe ne pouvant être remplacé, ça commencera plus tard. Et de deux, soucis techniques de dernière minute oblige, je n'arrive qu'à la fin du set de NEPHREN-KA, dont tout le monde ne m'en dit que du bien. Extrait choisi : "Sur album j'ai un peu de mal, mais en live, prend ta claque en mode Death Technique !" Avis aux amateurs.
Pas non plus d' ANTROPOFAGO qui, ayant ouvert cette seconde journée n'auront hélas pas joué devant un parterre rempli comme la veille...

Bref, reprise du service pour DEHUMAN, 3e groupe de la soirée à se présenter. Jeune combo Belge de Death Metal, ceux-ci présentent en avant-première un deuxième album qui devraient cingler dans les mois à venir. Technique, rapide et tout aussi groove, ça tranche avec les groupes de la veille, taillant dans des veines plus techniques que leurs pairs. Si ce n'est que le son est plus fort que la veille, et me donne l'impression ici que le chanteur/bassiste a laissé sa voix chez lui tellement on peine à l'entendre... Mais, l'air de rien, ce combo fait son effet et reste charismatique, d'ailleurs quand je repense à certains trios qui avaient peine à rester sur la scène, ici les 5 arrivent à s'y coller, tant bien que mal ! Sinon, la part belle laissée à "Graveyard of Eden" qui sortira début mars (j'y serai, promis !) présage du bon à venir pour les jeunes Belges.

SETLIST : Apocalypse and Perdition - Obedience to Pestilence*- Sepulcher of Malevolence* - Temple of Lust and Fire - Cerebro Veneficium - Crypts of Blood - Cast of Assassination - Goddess of Sins – Sublime.

Les Belges ne tardent pas à laisser la place aux autres locaux du week-end que sont THE LUMBERJACK FEEDBACK. Sans tergiverser, on m'a promis un nouveau set. Soit.
Donc, exit toute la partie crescendo de "The Dreamcatcher" entrant dans le vif direct pour notre plaisir ! Et là, où DEHUMAN arrivaient à tous se mettre sur scène, ici entre le dédale de pédales de guitares et les deux batteries (au feeling et à la complementarité parfaite) qui tonnent comme pour annoncer le jugement dernier, moins de place pour les zicos, et donc pous nous... Mais bien assez pour se laisser hérisser les poils de nuque sur de futurs morceaux à paraître dont ceux du split avec We All Die (Laughing). Simon (guitare) ayant pour habitude de faire l'ingé-son, ici ça s'entend direct, le combo ayant atteint le plus haut niveau de décibels de la soirée ! Lançinant, prenant aux tripes et vous les faisant descendre au 6eme sous-sol, tout y est pour nous amener tout droit vers ce qui nous attend.. Un feeling sans faille qui fait regretter leur annulation/absence en compagnie de Saint Vitus, car THE LUMBERJACK FEEDBACK, tout comme leurs consorts Grindeux Lillois d'UNSU vont bientôt déferler, pour le pire... et le meilleur !

Aparté musicale prise, si je puis dire, revenons à nos béliers Death Metalleux. Et pour une fois, ceux-ci, non non, ne sont pas Lillois pourtant on se croirait à UNSU la veille.. Non, ce sont des Bordelais, et pas des moindres ces AD PATRES ! Un premier album ( "Scorn Aesthetics") qui leur a valu de les mettre en première ligne de la scène Brutal Death Française, mais surtout une technicité, un groove et une brutalité à toute épreuve (hé messieurs, pourquoi vous nous avez pas ramené les Morbid Angel dans votre sac?) qui leur revient de droit et fièrement rendue par un public survolté (tout comme la veille quoi...) Après, oui, c'est pas trop ma tasse... Mais clairement, ça fout l'ambiance ! Puis, chose exceptionnelle auquel nous auront droit, c'est un morceau avec Dan (chant, EYE OF SOLITUDE et... batterie, SIDIOUS) cordialement invité qui aura fini par mettre tout le monde d'accord !
Sérieusement, vraiment, AD PATRES est à suivre de près, très près !

SETLIST : The Lock - In Vivo - Emphasize Nihility - To The Fathers - Circles of Red - Scorn Aesthetics - Enclosing Terror - Scars of Compromise - Anti - All That Remains.

Changement total de style maintenant, avec un second groupe dans c'est la première en France : EYE OF SOLITUDE. Même chose que la veille avec SIDIOUS et pour cause le groupe Londonien possède à deux choses près le même line-up, Dan passe de la batterie au chant et c'est un autre batteur qui prend place. Exit les maquillages de la veille, cette fois, ces messieurs, de manière plus sobre sont tous en chemise noire, juste un light reste allumé pour nous emporter durant les 45 prochaines minutes dans leur Doom/Death mélancolique qui leur prévaut une sacrée notoriété outre-manche, ou tout du moins au El Diablo. Je ne m'attend pas à entendre quelque morceaux tirés de leur 2 E.P, ceux-ci ne représentant qu'une longue piste avoisinant les 40 minutes mais ceux-ci déclenchent déjà des montées d'émotions lorsque retenti l'intro d' "Act II: Where the Descent Began" qui ouvre le set sur l'un des morceaux qui m'aura le plus tenu à coeur cette année ("Canto III", le 3e album du groupe sorti à la rentrée) qui a tôt fait de tous anéantir, transporté par les growls/chants clairs de Dan, imparable autant derrière des fûts que son micro. 5 morceaux tirés de celui-ci et "Sui Cadere" sont plus que suffisant pour nous mettre d'accord et dire que l'on vient de vivre l'une des plus belles prestations données cette année dans la catégorie "Doom/Death". Bravo. Subtil, intense et profond. Incontournable en somme.

Retour à plus "festif" pour les deux derniers groupes de ce samedi. 6H33 n'étaient plus venus depuis plus d'un an maintenant et malgré un premier album qui devaient leur ouvrir de sacrées portes, ceux-ci n'ont pas tant fait parler d'eux que ça... Mais toujours est-il qu'ils reviennent chez Kaotoxin pour la sortie du second "Deadly Scenes" à paraître début janvier. Gardant un excellent souvenir très "cabaret", changement de masques et ambiance plus "crade" délivrée par le quatuor qui manque cruellement d'une batterie, reléguées par des bandes entre "dancefloor" et "disco". Les quelques (ou nombreuses) bières ingurgitées par le public fait danser, mais perd en charme là où l'ambiance décalée costard/cravate - masque plus huppé tapait dans l'oeil et les oreilles... On danse 10 minutes sur les morceaux tirés de "G.G&G" où le featurind d'Arno Strobl sur "I like it" manque cruellement, pour plutôt me retirer vers le fumoir et échanger le même avis relativement décevant de la prestation des 6h33, où dirais-je plutôt "ne plaisant pas au metalleux fan de double grosse caisse". Je sais à quoi m'en tenir, mais espère qu'une meilleure affiche en leur présence devrait régler les pendules. En attendant, ce soir, c'est prestation un peu "loupée" quoi qu'on en dise.

La fin de soirée s'annonce tout aussi carnavalesque et après quelques mots de Sieur Kaotoxin qui remercie le public et les groupes présents ce soir, s'excuse aussi car alors que VxPxOxAxAxWxAxMxC doit enchaîner derrière pour un show spécial, leur guitariste étant absent, c'était successivement plusieurs guitaristes des groupes ayant joué ce week-end qui devaient prendre la place, or beaucoup d'entre eux ont fait faux bond et sont repartis après leur show... (Pas très sympa ça dis donc !) Le trio devient donc duo durant ses 3 premiers morceaux puis ce sont respectivement deux guitaristes qui s'enchaîneront quelques parties avec eux (parties qu'ils ne connaissent pas forcément d'ailleurs) qui correspond par moments à du grand n'importe quoi. Aprés tout, VxPxO c'est du GoreGrind, non? Donc ici c'est plus pour l'ambiance que pour la musique d'autant que les Autrichiens font ça bien ! C'est donc successivement circle farandoles, dentifrice dans les cheveux et gens qui viennent investir la scène pour danser qui ponctueront un concert digne de Patrick Sebastien, sans pitch et avec une énorme propension au gore. Rien de tel pour terminer ce week-end, déjà fort en émotions, en beauté.

Une sacrée initiative que ce Kaotoxin Fest #1. D'excellents groupes pour assez peu de déceptions qui en auront ravi plus d'un, notamment avec la présence de SIDIOUS/EYE OF SOLITUDE. De plus, le label a prouvé ses qualités en matière de goûts musicaux concernant ses sorties. Nombreux sont-ils encore a percer un peu plus pour cartonner en France et ailleurs, et forcément, le festival n'aura eu que leur donner un coup de pouce. Bravo aux bénévoles qui ont filé un sacré coup de main, aux groupes et aux gens présents qui m'ont permis de passer un super week-end. La réussite fera qu'on en aura un second, rendez-vous pris pour le premier week-end de décembre 2015 !






 


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