CHRONIQUES DE CONCERTS

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DAGOBA
Avec : LUTECE,ACYL,MAGOA,DAGOBA
Date du concert : 17-01-2015  
Lieu : TRABENDO - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.accessliveproduction.net/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 19 janvier 2015 - Chroniqueur : riffraph - Photographe : riff raph  


C’est en cette froide soirée du samedi 17 janvier que je me suis rendu au Trabendo à Paris afin d’assister à la dernière des dates de la tournée internationale de Dagoba. Mon premier live report de l’année 2015 donc, mais je sens que l’ambiance dans la salle saura me réchauffer. Les autres groupes de cette affiche 100% française, Lutèce, Acyl et Magoa, me paraissent prometteurs. Allons trêve de bavardages et rentrons donc au chaud s’en jeter une et sentir l’atmosphère…

Première impression, le Trabendo ne sera pas complet ce soir. J’estime au jugé 400 personnes sur les 700 prévues pour cette espace. Mais ceux qui sont présents - et dont la moyenne d’âge est plutôt jeune - me paraissent motivés et prêts à en découdre.

LUTECE :

C’est parti avec Lutèce avec son épique black metal. Le groupe qui a gagné le Headbang Contest 2013 donne tout de suite le ton, avec des riffs bien tranchés, double pédale au plancher. Le chanteur accroché à son pied de micro (où sont empalés des cranes) se démène pour chauffer le public. Il n’y aura pas de répit sur ce set de 30 minutes. Malgré la puissance des titres joués, Lutèce c’est aussi des parties mélodiques lugubres, certes, mais agréables à l’oreille. Ils finiront par se rallier la cause d’un public qui commence à bouger. Un bon échauffement des cervicales pour nos headbangers.

ACYL :

Voilà une formation peu commune. Du metal ethnique expérimental, rien que ça. Acyl qui signifie « Authentique » en arabe plante le décor avec un intro un peu new-âge et traditionnel. Puis là ça démarre. Un mélange de riffs lourds et orientaux qui parfois font penser à certaines mélodies de System Of A Down.. Ce qui n’est pas pour déplaire aux dames qui profitent de l’occasion pour remuer leurs hanches lascivement…Quelques passages me paraissent tout de même un peu longuets notamment quand ces messieurs font un break aux tambourins et autres percussions. Si cette musique expérimentale est par moment intéressante, cette fusion rock metal berbère ne plaira pas à tout le monde, certains resteront collés au bar.

Pendant la pause où les roadies bossent pour le prochain groupe, j’aperçois au coin de l’œil Franky, le batteur de Dagoba tailler le bout de gras avec les fans et faire la pause pour les traditionnelles photos. J’en profite quelques instants après pour lui passer le bonjour et le remercier pour l’invitation et le pass photo. Il me demandera si tout s’est bien passé et si je n’ai pas eu de problème pour entrer. C’est tout Franky ça, gentillesse et simplicité. Je me dirige ensuite vers la fosse des photographes pour la prestation du dernier guest.


MAGOA

Notre quintet francilien commence sérieusement à faire parler de lui et quoi de mieux qu’un bon metal core mélodique (ou post hardcore pour certains) avant le passage de la tête d’affiche. Des refrains catchy, un mélange de voix growlés et claires, le son bien grave de la basse et des guitares sous-accordées donnent assurément une pêche à l’ensemble. Ca envoie du lourd tout de suite et le chanteur, dont la présence charismatique ne fait aucun doute, sait bien chauffer la salle. Certes ce genre musical n’est pas le plus apprécié dans l’hexagone, ce qui est bien dommage. Car oui messieurs, le terme « true metal » n’a que peu de signification à mes oreilles. Mais peu importe dans la fosse cela plaît et c’est tant mieux. Ca headbangue de partout sous les coups de boutoir du batteur talentueux et on est limite dans le slam. Les mélodies, les chœurs tapent dans le mille. Cette formation a du talent et se révèle pleinement en concert. Un groupe prometteur et un excellent set. Le public est conquis. Moi aussi.


Courte pause pour se rafraîchir et se vider. Puis retour dans la travée minuscule devant la scène. Les consignes de la sécu : restez devant nous pour qu’on puisse réceptionner les gars. Rassurant. Regards et sourires complices entre photographes, nous nous échangeons quelques mots amicaux. Je serre contre moi mon appareil photo. Nous sommes prêts.


DAGOBA

On ne présente plus le combo formé en 1997. J’attends une énergie puissante et destructrice, ce mélange de death core mélodique et de groove metal propre à notre formation marseillaise, Je ne serais pas déçu. Comme à son habitude Franky monte sur scène en premier. Debout derrière ses fûts, les doigts cornus au bout de ses bras levés, il est acclamé comme il se doit. C’est qu’on l’aime bien notre Franky…Puis tous les musicos entrent en scène sur le titre « I, Reptile » du dernier album « Post Mortem Nihil est » et d’entrée de jeu ça déboite ! Vous pourrez constater cependant que la setlist fait surtout la part belle aux anciens albums. Sur « The Man You’re Not » ça commence déjà à slammer. Les titres vont s’enchaîner durant tout le set sans que la puissance baisse. Nous aurons droit également à deux petits wall of death et un circle pit autour du pauvre gars à la régie, qui a sans doute eu peur pour sa console…Tous les membres font le show, le guitariste « z » sera sans doute le moins démonstratif mais cela ne l’empêchera pas d’étaler tout le talent dont il est capable. Werther le bassiste ne tient pas en place, Shawter parcours la petite scène sans arrêt, provoquant la foule. Que dire de monsieur Costanza, étonnant de facilité, sans doute un des meilleurs si ce n’est le meilleur batteur de l’hexagone dans son domaine. Un gars humble, professionnel et humain surtout. Il y aura d’ailleurs un petit break dans ce concert ou Franky remerciera le public parisien, je cite « Vous êtes le meilleur public Paris, meilleur que Marseille, je vais sans doute pas me faire des amis sur ce coup-là mais c’est sincère ». Le chanteur pour le contrer fera un coup-ci, coup-ça de la main pour chambrer un peu, fierté marseillaise oblige…Il remercia néanmoins à sa manière la présence de ceux qui étaient au Hellfest 2014 et l’accueil chaleureux reçu à cette occasion. Il y aura un rappel après une courte pause avec « Maniak », « The Things Within » et «The White Guy ». En guise de conclusion, une excellente prestation, efficace avec un son bien calibré et mixé (merci l’ingénieur du son). Dagoba assure toujours autant en live et c’est repu et comblé que je quitte à regrets cette salle sympathique du Trabendo.

Pour terminer, tous mes remerciements pour l’invitation et pass photo à Acces Live Production, Franky Costanza pour son concours et Roger et Phil de Pavillon666.

SetList Dagoba :

1. I, Reptile
2. The Man You're Not
3. The Nightfall and All Its Mistakes
4. Black Smokers (752° Farenheit)
5. When Winter...
6. The Great Wonder
7. The Fall of Men
8. Degree Zero
9. It's All About Time
10. Kiss Me Kraken
Rappel
11. Maniak
12. The Things Within
13. The White Guy (and the Black Ceremony)







 


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