CHRONIQUES DE CONCERTS

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PRYAPISME
Avec : Pryapisme, 6 : 33, hardcore anal hydrogen
Date du concert : 24-01-2015  
Lieu : M.J.C. Montplaisir - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 140  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/slhproductions  
Interview :  
   
Date de la chronique : 26 janvier 2015 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com  


Pour débuter sa saison de concerts 2015, Sounds Like Hell Productions nous a invité ce Samedi soir 24 janvier à une soirée placée sous le signe du métal « dérangé » avec à l’affiche PRYAPISME, 6 : 33 et HARDCORE ANAL HYDROGEN. Rendez-vous nous est donné à la M.J.C. de Montplaisir à Lyon, salle que je ne connaissais pas. Donc, en ce qui me concerne, découverte de cette salle, euh, particulière et surtout découvertes de ces groupes en live sauf Hardcore Anal Hydrogen apprécié lors ,du Sylak 2014.

Après un petit retard technique, c’est donc vers 20 heures que les Lyonnais de HARDCORE ANAL HYDROGEN se présentent à nous sans tambour ni trompette mais avec guitare, basse batterie et claviers, mais aussi avec un peu de flûte à ,la charge du frontman entre deux charges « coreuses » puissantes et énergiques.
Au menu, du death, du hardcore, du jazz, du swing et du rock répétitif à la Terry Riley. Vous me suivez-non ? Le chanteur en fait des tonnes micro en main, nous invitant dans un univers parfois bruitiste et chaloupé. Les envois puissants métallisés et plombés font bouger ceux des premiers rangs, c’est un fait. Mais bientôt c’est le calme après la tempête dissonante avec des dérives que ne renierait pas Mr.Bungle ou Faith No More.
Bref, Hardcore Anal Hydrogen expérimente, provoque avec bien sûr 3 albums délà sous ses bras dont le petit dernier « The Talas Of Satan » paru en Avril dernier. Alors, si vous aimez Napalm Death, Ennio Morricone, Django Reinhart et The Dillinger Escape plan, vous vous sentirez concernés par ce groupe surtout en live comme ce soir où leur set ne fut pas piqué des vers, on en redemande tout simplement.
P.S ; c’est le batteur talentueux Morgan Berthet qui nous a fait l’honneur de démolir ses fûts ce soir.
Set-list en photo.


Il est maintenant 6 heures 33, non je déconne, il est un peu plus tard ce soir quant ceux de 6 : 33 se décident à nous en faire voir de toutes les couleurs avec leur musique étrange. D’ailleurs les musiciens se cachent derrière des masques, c’est vous dire ! Alors, « what is this shit » comme dirait mon ami le métalleux fou ?
Est-ce du Slipknot, est-ce du Banane Metalik, est-ce du Punish Yourself ? Non, c’est du 6 : 33 tout simplement bien influencé par Faith no More (encore), Devin Townsend et Carnival In Coal.
Alors allons-y pour 6 : 33 qui a des ennuis de son, mais bon quant il faut y aller, il faut y aller, et le public bien chaud et motivé de ce soir en bon connaisseur va faire trembler les lieux.
Evidemment le groupe va nous présenter son nouvel et troisième opus « Deadly Scenes » nous invitant au gospel swingué et métallisé présentant les 7 péchés capitaux. Oui, mais nous on veut bien « pêcher » avec ce groupe hors norme, inventif et imaginatif qui nous fait entrer dans sa « transe » avec beats techno parfois et dérapages martial aussi, c’est selon. Inutile de vous dire que le public est aux anges (au diable pardon !) alors laissons nous emporter par le délire des musiciens de 6 : 33, génial tout simplement !

Un troisième groupe pour délirer arrive et branche son matos, c’est le fameux PRYAPISME qui a décidé de nous achever ce soir avec du métal barré proposé notamment avec l’aide des compositions de son nouveau « méfait » « Futurologie ».
Alors, PRYAPISM c’est quoi ?
C’est le résultat d’une copulation (non pas d’une compilation) entre de l’électro, du « core » et de la musique classique (non symphonique hein !) C’est le chaos instrumental non « bordélique » (ce qui pourrait sembler être au premier abord), c’est des jeux de mots que nous laisse savourer le frontman très volubile.
Côté musique les membres de cette entité métallique et humoristique nous prouvent leur dextérité à chaque instant. Entre ces quelques notes fragiles de piano insidieux, insolite et dérangeant, entre ces passages violents où le métal écrase tout avec l’énergie du hardcore, entre les variations sur un thème de musique classique, nous ingurgitons une quantité phénoménale de sons, de dérives innatendues qui envahissent nos conduits auditifs sans vergogne.
Enfin, nous avons eu notre dose de métal traitant de la « futurologie sur l’homo cretinus trampolinis (et son annexe sur les nageoires caudales). Entre au départ du show le fameux titre très attendu, « Un Druide est Giboyeux Lorsqu’il se Prend pour un Neutrino » et en fin de set « La nuit Sur le Mont Chevelu » (cover Mussorgsky), nous fûmes comblés er repus de leurs dérives musicales extravagantes mais de bon aloi, amen !

Set-list en photo.

Finalement, lorsque ce concert fut terminé, chacun des participants pouvait se poser la fameuse question « mais dans quel état j’ère » > ?. Furieuse soirée donc qui a sûrement laissé des traces dans notre subconscient. Merci encore à Sounds Like Hell Productions pour cette aventure musicale bien sentie à Montplaisir (sic).






 


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