CHRONIQUES DE CONCERTS

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LES WAMPAS
Avec : Last Train01, Les Wampas02
Date du concert : 20-03-2015  
Lieu : Le Radiant - Caluire [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.radiant-bellevue.fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 22 mars 2015 - Chroniqueur : Franckenstrat - Photographe : Franckenstrat  


Enoooooooooorme !!! Tout simplement énorme !!

Tout d’abord une première partie totalement excellente avec Last Train qui vient de sortir son premier EP « Cold Fever » et va démarrer au mois d’avril une tournée de 21 dates dans l’hexagone.
Rock rageur tantôt garage, tantôt borderline, les Last Train passent un peu par toutes les teintes musicales et c’est ce qui fait leur richesse sonore.
Parfois Pop Rock « so British » ou alors belles balades à l’américaine avec de belles intonations Blues ou carrément psychédéliques, les jeunes Alsaciens déroulent leur set qui je vous l’assure, vous prend bien aux tripes.

Tout y est, le son, le jeu de scène, la voix, c’est comme le Sud de Nino Ferrer, il ne manque rien, juste peut-être encore de l’expérience, mais ça ne va pas tarder à venir.
Leur prestation redonne une vraie teinte au Rock pur et dur et ce serait bien dommage de les rater s’ils passent près de chez vous. Allez donc sur leur page Facebook pour les découvrir et consulter leurs dates de tournée.

J’ai vraiment aimé leur show qui était résolument un sans faute, sauf à la fin où les guitares prennent quelques beignes. Je n’ai jamais trouvé utile de maltraiter les instruments car ils sont de fidèles compagnons et je parle en tant que musicien.
Sinon, franchement, Last Train étaient vraiment au top !! Une sacrée découverte avec du super Rock et des supers titres comme « Fire » que j’ai trouvé absolument génial.

Changement de plateau ultra actif, au Radiant ça ne traîne pas.
C’est après un court entracte que dans la nuit profonde avec seul le grand « W » éclairé en fond de scène, les Wampas ouvrent le feu pour un set qui va être complètement déjanté, mémorable et surréaliste comme ils savent le faire.
A peine deux morceaux terminés que le public est déjà en feu et que le matériel commence déjà à tomber en ruine avec un Didier complètement déchaîné qui s’agite dans tous les sens.

Les Wampas nous reviennent en tournée avec un onzième album studio « Les Wampas font la gueule ». D’ailleurs il n’y a bien que sur l’album qu’ils doivent faire la gueule car sur scène ils sont survoltés et rien qu’à voir leurs tronches, on sent qu’ils sont venus pour s’éclater et que nous n’aurons pas fait le voyage pour rien.

J’ai toujours dit que si Didier avait été payé au kilomètre, à l’heure actuelle il serait multimillionnaire. Il traverse toute la scène en long, en large en travers, en sautant, en courant et le tout sans faire un break car dès que les Wampas attaquent un morceau un peu plus calme, il trouve toujours une autre excentricité à faire.
Et bien entendu, le public est comblé, mais est-il important de le préciser.

Phil à la guitare, Jean Mi à la basse et Niko à la batterie sont le trio parfait qui assure un appui rythmique hyper costaud pendant que le désormais légendaire Tony Truant (ex Dogs) assure le show avec Didier en balançant des riffs et des solos de folie.
Tony en vrai puriste du rock’n roll se bouge à donf et vient au contact du public au bord de la scène. Son jeu de gratte n’a pas changé, toujours ultra efficace dans un pur style « crache la mort ». Tony vit rock’n roll, Tony respire rock’n roll, Tony bouffe rock’n roll, Tony EST le rock’n roll.
Sorry, mais en tant que guitariste, Tony Truant fut toujours un modèle pour moi…

Si Didier se démène dans tous les sens, je peux vous assurer que le public n’est pas en reste non plus. C’est carrément du délire. Entre ceux qui montent sur scène pour danser et ceux qui font des stage dive à tire larigot, il y a un sacré va et vient. Il y en a même un qui va nous faire une exhibition de type guitar héro, avec une gratte gonflable et un bonnet de père noël.
C’est vraiment cool, il y a une ambiance d’enfer. Je me croirais revenu dans les années 80 avec les vrais concerts punks festifs, loin de toute cette vague actuelle qui s’étiquette punk et qui se prend un peu trop au sérieux.

Même si ce soir leur dernier album « Les Wampas font la gueule » est à l’honneur, nous allons quand même avoir le droit à une panoplie d’anciens morceaux devenus des standards et que nous affectionnons tant.
Du coup, l’intensité monte en flèche et on ne peut plus arrêter « le roi Didier » qui tantôt voyage debout dans la fosse sur les épaules du public ou tantôt assis sur une chaise tenue à bout de bras par le public qui se masse pour porter Didier.

Les techniciens de plateau vont encore passer une soirée sportive à démêler les câbles, à courir après Didier qui a perdu son jack et à remettre en ordre tout le souk qu’il sème.
Fidèle à son habitude, Didier va rapidement prendre de la hauteur en allant se percher sur plusieurs flight case d’amplis tout en continuant de jouer de la gratte et de chanter.
Si j’étais assureur, je me délecterais d’un tel énergumène en lui vendant toutes les polices de protection possibles.

Il me paraît également important de préciser que le son était particulièrement excellent, c’est normal, puisque c’est mon cousin Wilo qui est le sonorisateur attitré des Wampas depuis une bonne vingtaine d’années. Nous ne parlons jamais assez de tous ces techniciens qui font souvent que les spectacles sont d’une rare qualité.

En tout cas, merci du fond du cœur Les Wampas, vous m’avez redonné ma jeunesse avec un vrai concert keupon à l’ancienne, c’était du bonheur.
Fin de la soirée, c’est bien dommage. Le temps de faire une petite bise au cousin derrière sa console, le temps de serrer une petite louche à Didier Wampas et le remercier pour cette soirée, le temps pour mon ami Rémi de perdre son portable et nous voici de nouveau dans la réalité des choses, mais avec des étoiles plein les yeux. Mais je garde quand même à l’esprit que j'ai pas de la classe comme Didier Wampas et que je resterai pour les vacances tout seul avec mes vaches.

Je tiens à remercier chaleureusement toute l’équipe du Radiant pour leur gentillesse et leur accueil. Il est juste dommage que je n’ai pas pu faire de photos car cette salle s’y prête vraiment car elle est magnifique et une chronique sans photo, c’est toujours un peu triste.






 


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