CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Carnage of children
Avec : Zabrok01, spitfire02, carnage of children03
Date du concert : 14-03-2015  
Lieu : Hôtel de la musique - Villeurbanne [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/pages/Spitfire-fr/818557258179064?fref=ts  
Interview :  
   
Date de la chronique : 23 mars 2015 - Chroniqueur : Franckenstrat - Photographe : Franckenstrat  


Bienvenue dans les salles obscures…
Non, nous ne sommes pas au cinéma, mais à l’Hôtel de la musique. De plus, avec ces affiches qui changent en permanence, j’ai raté le premier groupe (Zabrok) car pour moi au départ il n’y en avait que deux.
Par conséquent c’est bien dommage, je m’excuse auprès de vous les Zabrok, mais il n’y aura ni chronique, ni photos. Une prochaine fois peut-être.

Lorsque j’arrive, je retrouve Pascal, manager et bassiste des Carnage Of Children, au four et au moulin. Je me dis que l’organisation, ça ne devait pas être tout à fait ça, mais bon ça fait partie du folklore du métier.
Du coup ça se met doucement en place et ce sont les Lyonnais de Spitfire qui vont prendre place sur scène.

Les Spitfire sont un groupe de Heavy Metal qui avait été remarqué lors du Head Bang Contest, tant et si bien qu’ils se sont qualifiés pour la finale régionale de ce tremplin qui se déroulera le samedi 4 avril à la MJC Ô Totem de Rillieux (69).
Le quintet lyonnais attaque donc son set sur la petite scène de l’Hôtel de la musique, où c’est vrai qu’il n’est pas facile de bouger sans débarrasser la moitié du plateau, mais ça le fait.

Laurent en bon frontman qui se respecte, attaque tout de suite en bord de scène au contact du public.
Alban derrière ses sunglasses ne lâchera rien tout au long du set et assurera une rythmique impeccable à la gratte.
Tout au fond, dans l’obscurité quasi-totale, Nico se la donne sur sa batterie et envoie la mesure au gré des titres dans un style très carré.
Sur la gauche de la scène, c’est l’éclate. Matt à la lead guitar et Axel à la basse forment le binôme parfait. On sent que Matt se fait vraiment plaisir. Je n’ai pas une seule photo de lui où il ne sourit pas. C’est un excellent guitariste très complémentaire à la rythmique d’Alban et en plus il envoie d’excellents solos dans lesquels il s’applique à mettre une praline maximum. Il possède de très belles guitares et sait parfaitement s’en servir. Il est l’un des piliers de cette formation et à aucun moment il n’égratigne son rôle. Très bon feeling, très bon son, il est plaisant à regarder et à écouter jouer.

Pendant ce temps, Laurent essaye de chauffer un public malheureusement clairsemé car il n’y a pas foule. Toutefois, les personnes présentes jouent le jeu et du coup la soirée va prendre une teinte familiale plutôt agréable.
Finalement, on peut dire que la magie a finalement fini par opérer.

Le changement de plateau ne sera pas trop long. Juste quelques problèmes sonores vont retarder les carnages.
Il faut dire qu’au vu de l’acoustique de l’Hôtel de la musique, ils ont opté pour une solution bien plus intelligente et bien plus pro. Ils vont simplement jouer avec la puissance de leurs amplis qui est largement suffisante pour le lieu en laissant juste les voix et le kick de la batterie passer par les façades. Ainsi, le son sera bien plus clean et puis en plus cela n’a guère d’importance vu que les retours ne fonctionnent plus.

La particularité de ce concert des Carnage Of Children, est qu’ils sont revenus à une formation de quatre. En effet, depuis le départ de leur chanteur, c’est Gary et Hugo qui ont repris le chant, comme à l’ancienne époque.
Ce n’est pas si mal par ailleurs car j’ai trouvé que Hugo avait vraiment des prépondérances particulières pour le chant.
Gary est un vrai technicien de la guitare. Il fait suffisamment de choses complexes pour se consacrer pleinement au chant.

Toutefois, les Carnage Of Children démarrent un set absolument costaud, avec un son nickel de chez nickel.
Pourtant, Raoul qui envoie du très très lourd derrière ses futs ne bouffe absolument pas le son de ses équipiers. Ce qui prouve que l’idée de jouer de cette manière était judicieuse.

Alors bien entendu, nous allons revisiter avec plaisir un bon nombre de titres de « Way of darkness » et de « Extinction », mais également de nouveaux morceaux.
Carnage Of Children nous a réservé ce soir une sorte de concert test où des titres musicalement très complexes, élaborés par le Sieur Wolfgang Amadeus Gary, vont nous être dévoilés.
Je vous jure que pour écrire des morceaux pareils, il faut vraiment le vouloir…
Nous avons visité des registres et des performances que nous n’avions jamais encore vues et entendues chez Carnage Of Children. On s’aventure sur presque tous les terrains musicaux y compris le classique.
Une expérience totalement passionnante. Evasion garantie. Le prochain album qui est en préparation s’annonce plein de surprises.

Quoiqu’il en soit, l’histoire continue sur scène pendant ce temps-là.
Les standards s’enchaînent avec Hugo et Gary qui s’échangent le chant. Gary nous fait encore de mortelles démonstrations de sweeping pendant que Pascal, la plaque tournante du groupe envoie le feu à la basse sans bouger d’un millimètre.
Quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense, les Carnage Of Children nous ont balancé ce soir un set absolument remarquable teinté d’humour bon enfant. Il aura quand même fallu que Gary place sa blague du schtroumpf.

Pour parachever le tableau, Gary nous sortira même la 7 cordes pour un tout nouveau morceau dont pour l’instant il ne connait les paroles qu’en araméen je pense, mais ce sera tout de même excellent.
Bravo les Carnage Of Children, vous nous avez fait plaisir, vous nous avez gâtés ce soir à l’Hôtel de la musique. C’était presque soirée de gala version ambiance familiale.

Je tiens à remercier Laurent des Spitfire et Pascal des Carnage Of Children d’avoir convié Pavillon 666 à partager cet excellent moment de musique. Merci également à l’Hôtel de la musique pour son bon accueil habituel dans ses locaux.






 


Aller en haut