CHRONIQUES DE CONCERTS

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MARDUK - Lyon
Avec : UNLEASHED + MARDUK + VREID
Date du concert : 04-12-2007  
Lieu : Ninkasi Kao - [ 69 ]  
Affluence :  
Contact organisateur : http://www.ozirith.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 07 décembre 2007 - Chroniqueur : S.Y.L. - Photographe : eric / ozirith.com  


Joyeux Noel à tous ! et comme premier cadeau, une bonne grosse affiche de métal extrème ! ce soir, les petits chanteurs n’auront pourtant rien de joyeux lutins, la prudence est de rigueur si ceux-ci viennent frapper à votre porte. Toute l’équipe de BASE production est ainsi au rendez vous, bien affûtée pour accueillir Marduk…Marduk ? ce n’est pas ce petit groupe de black suédois ? si, si, et les voici sur Lyon, excusez du peu.

Ouverture des portes à 19 heures, peu de monde encore dans la salle, mais le timing étant respecté à la lettre, il est 19 heures trente lorsque un vent froid venu de Norvège envahit le Ninkasi avec l'arrivée des Black-Metalleux de VREID. Crâne de renne sur le pied du micro, le combo émerge du brouillard de la scène. Premiers morceaux, première constatation, nous avons affaire à des musiciens bien rodés. Par la suite, le set est très agréable, prenant et varié sans les compos, avec un bon côté pagan, en alternance avec du heavy-black à la Immortal, surtout au niveau de la voix (Abbath es-tu-là ?). Nous avons même droit sur les derniers titres à des sonorités assez Rock n' Roll que ne renierai pas le nouveau Satyricon, c'est bien groovy ! Premier combo en ouverture, qui à donc remplit son rôle et même au delà, visiblement le public, en nombre maintenant, a bien apprécié.

Une pensée émue pour les retardataires ou les blasés habituels qui snobent les premières parties pour ne voir que la tête d’affiche car ce ne sera pas Marduk qui conclura la soirée mais bien Unleashed ! il faut alors se dépêcher pour ne pas rater les blacks métalleux qui déjà se mettent en place, attendus au tournant par des esprits critiques déjà bien aiguisés. Les suédois font alors immédiatement comprendre à la foule qu’ils ne sont pas venus pour faire de l’humour. Une entame de set très agressive déclenche les hostilité dans un pogo ni amical, ni convivial, et oui, ce n’est pas soirée heavy, ce soir c’est black, et c’est physique. Guidé par un chanteur aux vocaux en réussite et bien haineux, Marduk développe sa violence en parcourant l’ensemble de sa discographie, mais quelques faiblesses se font ressentir du coté de la batterie et des blasts, même si celui-ci envoie tout de même du son. Et oui, le line up de Marduk a changé, vous vous attendiez à quoi ? à une reformation « dream team » rien que pour l’occasion ? plus que de ressasser le passé, mieux vaut se contenter de ce que le groupe offre ce soir : quelques instants de malveillance brute, mais il est vrai, un peu en dessous de ce à quoi une grande partie du public aurait pu s’attendre (comme en témoigne l’agitation nettement plus réduite sur la fin) dans un set surtout un peu trop court.

Pendant que parmi les fans, le débat sur la prestation du soir fait rage, place à la tête d’affiche. Unleashed se voit ainsi accueilli par un bon noyau de fans purs et durs qui ne se feront pas prier pour chanter quelques textes. Le passage après Marduk s’avère tout de même difficile et la différence de puissance notable. Il faut bien 4 titres pour les vieux routards du death avant de véritablement se mettre en place. Un deuxième problème se pose toutefois : pas de soucis, une fois en posés Unleashed assure le show, mais les chansons se suivent et se ressemblent et si le gros son est bien présent, l’ensemble prend une tournure parfois un peu uniforme. Heureusement, les grands classiques tels que « Victims of war » sont là pour refaire monter la sauce. Peu d’évènements notables ne se distingueront toutefois dans la fosse.

Dommage pour cette soirée qui s’annonçait pourtant comme une des dates à ne pas manquer, mais l’ambiance n’était pas au rendez vous, à moins d’aimer les contacts bien froids, et le tout dans une salle bien loin d’être pleine. Heureusement, il en faut plus que cela pour décourager des organisateurs qui toujours ont la foi, et nous les suivrons.


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