CHRONIQUES DE CONCERTS

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FESTIVAL DE CHAIR ET D'ACIER 1
Avec : Ghod dethroned, celeste, voice of ruin, right to the void, gliesers
Date du concert : 08-05-2015  
Lieu : La Cave à Musique - Mâcon [ 71 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/assowakeupdead  
Interview :  
   
Date de la chronique : 14 mai 2015 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com  


Deuxième édition cette année 2015 pour le Festival de Chair et d’Acier à Mâcon (71) doublé d’une fête médiévale pour les Samedi et Dimanche 9 et 10 mai à la cave à musique.
Ce vendredi soir 8 Mai nous sommes à 19heures devant l’entré des lieux, impatients d’assister à cette première soirée où nous attendent de pied ferme les membres de l’Association Wake Up Dead et l’Association Luciol gérante des lieux.
Au menu, dans la cour devant l’enrrée, on nous propose de l’Hypocras et du Morterum en apéritif au stand de l’association organisatrice. Et dans la salle le menu musical sera ce soir alambiqué et brutal avec les bataves de GOD DETHRONED, les Lyonnais de CELESTE, les (petits) Suisses de VOICE OF RUIN, les Sudistes de RIGHT TO THE VOID et les grenoblois de GLIESERS, que la fête commence donc !


Premier groupe à monter sur le ring (sur la scène pardon) GLIESERS de Grenoble qui a la lourde tâche d’ouvrir la soirée.
Ce combo de post-metal, prog-metal possède deux frontmen, première originalité. En second lieu leur dérive prog n’est jamais ennuyeuse. Ca joue fort, ça joue bien avec beaucoup de puissance à certains moments faisant suite à des passages atmosphériques bien sentis.
Les compositions sont variées et le paysage musical installé par cette formation dauphinoise est remarquable et riche d’idées. Ajoutez à cela des musiciens talentueux et vous obtenez un set consistant et de qualité, alors on aime tout simplement.


Pour la suite, RIGHT TO THE VOID ne va pas faire dans la dentelle avec son death mélodique épicé de thrash et aromatisé avec un zeste de hardcore. Et tout ça donne quelque-chose de costaud, de brut de décoffarge en live.
Un EP et un premier album « Kingdom Of Vanity » ont fait découvrir ce groupe du sud mais ce fut sans plus En effet les voir sur scène apporte une certaine énergie aux compositions avec une bonne mise en place des musiciens, mais au bout de seulement trois ou quatre titres une certaine linéarité pointe le bout de son nez. Tout se ressemble trop et puis un certain manque d’originalité se fait jour également car ce genre de death-thrash à la Suédoise est trop courru en ce moment. Trop de formations se sont engouffrée dans cette brèche avec en plus un certain copier/collé d’un Gojira par exemple pour ne pas le nommer.
Alors, rien de grave, le groupe a les moyens d’évoluer vers quelque chose de plus particulier, sortant plus de l’ordinaire et alors peut-être que la chrysalide actuelle deviendra papillon, qui sait ?
Set-list en photo

Place maintenant au deathcore agricole avec nos amis Suisses de VOICE OF RUIN qui ont mis dans leur brouette un nouvel EP « Consumed » à nous proposer mais pas que…
En effet nos Helvètes favoris ont de la ressource du point de vue compostions et ont de l’expérience scénique à revendre ayant même écumé le pays du soleil levant en compagnie de The Black Dahlia Murder il n’y a pas si longtemps
Alors, n’y allons pas par 4 chemins, Voice of Ruin envoie du « steak » comme dirait mon amis le deathcoreux fou. C’est un peu simpliste je vous l’accorde de présenter comme cela leur set, mais tout y est, ça joue fort, ça joue bien, avec des compositions accrocheuses tirées à bout portant sans répit sur un public qui pour la première fois de la soirée se met à bouger vraiment. Wall of death, Circle Pits à foison donc ce qui veut dire que Voice of Ruin a mis le public de Mâcon (et d’ailleurs aussi) dans sa poche tout simplement, il n’y a pas photo !
Alors conseil d’ami, si jamais cette formation issue des fermes Vaudoises passe près de chez vous, courrez, mais courrez-donc à pied, à cheval ou en tracteur, à leur concert vous m’en direz des nouvelles !
Set-List en photo


Changement brutale d’ambiance ensuite avec la venue de CELESTE dont les musiciens se présentent à nous dans le noir complet avec simplement des frontales équipées de leds rouges qui indiquent présence et mouvements avec un peu de fumée aussi pour ce brouillard céleste (sic).
Les Lyonnais nous plongent dans une atmosphère à la Neurosis soit, mais en y ajoutant une bonne part de sludge qui vous colle aux semelles du cerveau.
Pas facile d’entrer dans le monde de Celeste, mais une fois la porte ouverte de notre esprit on se laisse emporter sans résistance dans un univers glauque entre black-metal et doom. Le son est fort, très fort, du coup il en devient presque brouillon à certains moments car tout grésille, tout crépite dans les amplis. Rien à voir donc avec l’écoute de leurs enregistrements studios dans votre cave.
Mais ne nous arrêtons pas à ce détail peu important au final. L’important étant d’apprécier ce métal noir comme de l’encre, étouffant par moments avec des guitares saturées, des voix d’un autre monde, une ambiance funéraire quelque fois, une intensité rare même dans les passages plus calmes et une originalité à toute épreuve.
A la fin du set on peut se poser la fameuse question, qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’ère ?
Celeste arrivera-t-il à recréer cette ambiance au prochain Hellfest ? Pourquoi pas, nous le verrons bien le moment venu. En tous cas ce soir les Lyonnais ont placé la barre bien haute dans le post-core, post-métal, post-quelque chose, et ce fut bien.

GOD DETHRONED va ensuite réveiller en quelque sorte nos cerveaux embués avec son death métal cousin du black, les croix renversées sur scène annonçant la couleur.
Henri Sattler chanteur/guitariste et fondateur du groupe reste le seul membre d’origine surfant sur la mer démontée de cette formation qui a eu ses moments de gloire par le passé, mais aussi un certain silence live durant quelques années. Du coup la formation death/black des pays-bas a perdu quelques fans en cours de route. Alors ce soir je me demande ce que cela va donner les ayant vu pour la dernière fois en 2006 au marché Gare de Lyon en ouverture de Bolt Thrower et ayant appris en 2011 la dissolution du groupe.
Mais GOD DETHRONED renait de ses cendres comme le phénix de la mythologie grecque après 24 ans d’existence et une discographie conséquente, pourquoi pas ! Le test sera effectué ce soir donc pour nous au Festival de Chair et d’Acier.
Dès les premiers titres « Hating Life » et « Art Of Immolation » nous retrouvons le bon God Dethroned. La puissance de feu est là, les mélodies vicieuses et malsaines aussi, ouf, je respire. Et durant une heure et vingt minutes les Bataves vont assurer comme des bêtes en axant leur set-list sur leurs anciens albums, « The Grand Grimoire », « Bloody Blasphemy », « Into The Lungs of Hell" et « The Lair of The White Worm », que du bon et du millésimé bien interprété avec fougue et brio
God Dethroned semble donc bien reparti, et l’accueil du public de la cave à musique ce soir fut sans équivoque rien qu’à voir le déchaînement musclé devant la scène. Pour terminer cette première soirée du festival les Hollandais ont donc assuré (je me répète) et ce fut la bonne surprise, excellent tout simplement.
Set-list en photo.


Fin du premier round pour cette seconde édition du festival organisé par Wake Up Dead, que nous remercions pour l’affiche présentée et bien entendu pour l’organisation sans faille des festivités. Demain Samedi, sera un autre jour avec encore 5 groupes au menu du soir en salle et le premier après-midi de la fête médiévale dans la grande cour de la Cavazik.






 


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