CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


APOCALYPTICA - LYON
Avec : APOCALYPTICA + Lacrimas Profundere
Date du concert : 05-12-2007  
Lieu : Transbordeur - [ 69 ]  
Affluence : 1500  
Contact organisateur : http://www.ozirith.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 10 décembre 2007 - Chroniqueur : S.Y.L. - Photographe : eric / Ozirith  


Encore, encore encore ! les concerts se succèdent à un rythme effréné sur la région lyonnaise, le mois de Décembre sera chaud ! et la faute à qui ? BASE production, encore eux…et ceux-ci n’ont pas encore prévu de se reposer au vue des prochains évènements à venir pour le trimestre prochain.

Evènement tout public, l’affiche Apocalyptica + Lacrimas Profundere attire une foule impressionnante de tous bords arrivée en masse bien avant l’ouverture des portes. Comme d’habitude, l’horloge est impartiale et les allemands de Lacrimas Profundere ouvrent le spectacle sans tarder. Oubliez immédiatement les temps lointains où cette formation jouait un doom des plus mélodiques et des plus réussi pour découvrir des sonorités goth-métal-rock avec une bonne dose de glam. Mis à part les jeux de lumières, le show se voit très rapidement totalement dénué d’intérêt. Le public n’adhère pas à la banalité des compositions et du jeu de scène, et si le groupe bénéficie des moyens techniques impressionnants mis en place pour la soirée, rien n’y fait, trois petits tours et puis…

Le décor est vite posé pour accueillir Apocalytica, très attendu par un Transbordeur plein comme un œuf, 15 minutes plus tard, et c’est parti pour du grand spectacle. Car pour qui s’attendait à un show intimiste desservi tranquillement par 4 violoncellistes, vous n’y êtes pas. A ranger dans la catégorie « bloc busters », s’il y a bien un mot qu’Apocalytica ne connaît pas, c’est bien celui de la simplicité. A vrai dire, la technologie mise en place a du peser sur la centrale EDF la plus proche, faisant passer la fête des lumière locale pour un simple feu de bengale. Nous ne sommes donc pas à un concert de classique et pour les incrédules, oui, il est donc possible de headbanguer, de courir, et de sauter avec un violoncelle entre les mains. Les finlandais ne se privent d’ailleurs pas de le faire tout au long d’une prestation au volume sonore des plus énorme. Accompagnés d’un batteur explosif, le quatuor à cordes s’embarque alors dans un véritable show à l’américaine au jeu de scène très théâtralisé. Un peu trop peut être ? oui, le coté superstar dérange parfois, ce ne sont pas les photographes relégués à l’écart puis carrément expulsés qui diront le contraire…bonjour l’état d’esprit.
Un peu plus d’humilité n’aurait donc pas été de trop, surtout pour une formation qui rappelons le, tire sa notoriété de succès d’autres groupes. Car dans la playlist viennent bien sûr se glisser les immanquables reprises telles que « Refuse/Resist », ou encore « Battery », cependant, une bonne moitié du public semble considérer « Seek and destroy » comme une composition finlandaise.

Quoiqu’il en soi, il y a de la virtuosité dans l’air et les archets manquent de mettre le feu aux cordes (remplacez les par des scies et Apocalyptica vous abat en une heure tout votre bois pour l’hiver) ; il faut dire que pour assurer au violoncelle les solos de « Enter Sandman », il faut tout de même un certain talent. La prestation démentielle ne cesse de faire augmenter la température au niveau d’une foule qui s’anime, entièrement conquise, même par les ballades qui à titre personnel ne sont pas entièrement convaincantes. Ainsi le « Nothing else matters » joué en premier rappel démontre que décidément, rien ne vaudra jamais l’original. Mais les briquets sont levés et tout le monde en redemande. Le show s’achève alors avec le titre surprise « Seeman », from Rammstein of course. A voir au moins une fois, Apocalyptica vous promet de vous en mettre plein les yeux et les oreilles, à tel point qu’à la sortie, tout le monde avait même oublié la présence d’une première partie.


no images were found





 


Aller en haut