Ils étaient attendus, la foule présente devant la salle en témoigne. Il faut dire qu’ils s’étaient faits rares, c’est mon baptême d’Ultra Vomit en live et j’ai hâte.

Je récupère mon pass et pénètre dans la salle de l’Espace Culturel de Rombas. Première mauvaise nouvelle : pas de crash barrière, deuxième mauvaise nouvelle : c’est déjà bondé de monde à l’intérieur.

Mesurant un mètre moins vingt les bras levés sur un tabouret j’aime autant te dire que la tâche va s’avérer compliquée pour moi. Mais qu’importe je braverai la foule en délire pour t’avoir des photos lecteur. Ou pas on verra.

La première partie est assurée par les Vosgiens de DOG’N’STYLE. Rock stoner aux influences multiples (heavy entre autres).

Une chose est certaine ils ne manquent pas d’énergie et leur set bouge. J’ai un peu de mal à adhérer au départ mais leur envie, et leur enthousiasme semble contagieux et je me surprends à remuer la tête.

A revoir je pense dans un autre contexte (oui j’étais là pour Ultra Vomit, j’aime l’humour grinçant et gras même si je ne collectionne pas encore les canards).

Il y a du dynamisme, du potentiel et je pense que je vais m’atteler à approfondir ma connaissance quant à leur album.

Je pensais que les personnes massées devant la scène bougeraient pour se désaltérer entre les deux groupes, histoire que je puisse me faufiler tel un ninja… mais non ils sont tous restés là. Bref on repassera pour des photos en conditions optimales ah ah ah… #RireJaune

On va se débrouiller comme on peut. Une toile de projection circulaire est présente au-dessus de la scène. Le logo de la Fox apparaît mais façon Ultra Vomit. On ne lit pas « 20th Century Fox » mais « UV Ultra Vomit ».

Le nom du groupe apparait ensuite en digital, puis un pouls retentit. Les Ultra Vomit débarquent sur scène en fauteuil roulant, reliés à des perfs (bouteilles de plastiques !), en boitant, se tenant aux pieds des « perfs ». Bref ils ont plus l’air sur la fin qu’autre chose.

Un infirmier leur apporte leurs « médicaments ». Le pouls s’accélère et voilà nos Ultra Vomit requinqués en moins de deux.

Nous voilà partis dans l’univers d’Ultra Vomit où se mêlent finesse, poésie et délicatesse. Non je déconne !

Nous avons entre autre été les cobayes d’une expérience surnaturelle durant laquelle Fetus nous a hypnotisés, si ! si ! je te le dis.
(Bizarrement depuis ce concert je n’écoute plus qu’Ultra Vomit…)

Merci à Julie de l’Espace Culturel de m’avoir permis d’accéder au balcon pour quelques clichés.

J’assisterai donc d’en haut à l’appel du groupe qui cherche quelqu’un pour monter sur scène. Un jeune homme sera l’ « heureux » élu. Le groupe lui demande quel titre il souhaiterait chanter avec le groupe. Réponse : « Je collectionne les canards (vivants) ». C’est là que ça se gâte pour l’élu mais que nous (les autres) on s’est bien marré. Le groupe est ok mais impose une version gruik gruik. Kevin (le jeune homme ndlr) s’en sort tant bien que mal mais Fetus décide que c’était pourri et qu’il a gâché la chanson. Il le renvoit dans la fosse.

Et lui dit « Tu sais comment on appelle les gars comme toi ?? »
Et forcément le public a hurlé « Pauv’connaaaaaaaaaard » !!! Jolie transition !

Autre grand moment de la chanson française : la « minute Manard ». Manard le batteur du groupe délaisse ses fûts pour prendre un micro. Il est remplacé à la batterie par Flockos, guitariste à crête de son état, qui va s’avérer plutôt bon à la batterie d’ailleurs !

Il nous explique qu’il aurait bien chanté mais que des rumeurs persistantes circulent, et que ces rumeurs diraient qu’il aurait une voix de m****. Forcément le public lui fait une ovation et notre cher Manard se décide donc à chanter.

Sauf que plus de son peu de lumière. Manard accuse les ingés lumières et sons de complot et quand tout revient à la normal nous offre un titre d’anthologie : « Ingé lumière et ingé son » (sur l’air de « Poupée de cire poupée de son» de France Gall).

Bien évidemment il y aura un rappel et bien évidemment ils ne pouvaient nous laisser sans ce titre phare, et ils concluront donc le concert avec le fameux « Je collectionne des canards (vivants) », repris en cœur par tout le public.

Le groupe nous a offert ce soir un concert terrible. Humour gras à souhait, déconnade, metal, tout y était. Parmi la setlist : Une souris verte, I Like to Vomit, Je collectionne des canards (vivants) , Pauv’connard, Jack Chirac…

Sans oublier les échanges avec le public tout au long du concert, le tout dans une ambiance plus que festive.

Merci à l’équipe de l’Espace Culturel de Rombas (avec mention plus plus pour Julie) pour leur fort sympa et l’accred ! Merci à Ultra Vomit pour ce très bon moment.

Je reviens bientôt pour te raconter TESTAMENT, stay tuned…