CHRONIQUES DE CONCERTS

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HEADCHARGER
Avec : HELL OF A RIDE, SCORES, STICKY BOYS, HEADCHARGER
Date du concert : 13-05-2015  
Lieu : Le Chaudron - Le Mée sur Seine [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/amplifies?fref=ts  
Interview :  
   
Date de la chronique : 29 mai 2015 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : Phil (Maulny77) https://www.facebook.com/phil.metallik  


Le Chaudron résonne pourtant bien habituellement mais en ce jeudi soir il a décidé d'être Amplifiés... L'organisation met en scène quatre formations électriques de rock burné, Hell Of A Ride, Scores, Sticky Boys et Headcharger.

Avec un album sous le bras, le quintette ayant la lourde tâche d'ouvrir les débats lâche les watts sans tarder. Dans une atmosphère énergique et électrique côté public, les musiciens s'expriment au son de metal moderne et traditionnel, mettant en évidence une joie certaine d'être sur les planches. Les morceaux sont correctement restitués, assurés par des membres appliqués. La prestation scénique voit certains gimmick connus ressurgir, elle est cependant agréable et donne envie au public de suivre la tendance. Le set est relativement court mais intéressant et plaisant. Hell Of A Ride demande d'être revu plus longuement.
Après un changement de plateau, Scores entre en scène. Les musiciens assurent un set comme à l'accoutumée, une ambiance de folie sur les planches, des sonorités hard classic, des postures et poses parfaitement assimilées. Certains seront repoussés par l'attitude usée mais il est évident que les membres ne chaument pas, voyant Benjamin (chant) pratiqué le stage diving pour le bonheur du public constitué de nombreux fidèles. Même si l'on n'a guère de surprises avec cette prestation, elle transpire la sincérité et emmène au fur et à mesure le groupe vers la maturité.

Le troisième assaut métallique est donné par Sticky Boys. Le trio ne met pas longtemps à s'élancer, quelques accords suffisent à Alex, J.-B. et Tom pour finir l'ébullition à l'intérieur du Chaudron. Pas de fioritures, Alex a un franc parler et aime communiquer, avec son compère J.B les deux musiciens headbanguent, arpentent l'espace de fond en comble tout en distillant une liqueur à base des riffs incisifs hard bluesy et de basse ronronnante. Tom mène la danse derrière ses fûts sans faux pas. Les compositions sont toujours accessibles, directes et entrainantes. Le trio s'amuse sur la scène, avec le public et mouille la chemise. La communion et le partage avec la fosse sont évidents et flagrants. Avec un set d'une heure, les Stickys Boys visitent les deux albums édités par le groupe dans un esprit rock dans toute sa splendeur. Simple, efficace et carré... un bon compromis de hard traditionnel pour la musique et agité façon heavy metal pour l'attitude.

Il ne faut pas compter sur Headcharger pour faire redescendre la température dans la salle. Les Normands survoltés par leurs prédécesseurs envoient du lourd et prolongent le propos engagé depuis le début de la soirée. Le quintette dégage puissance, énergie et aisance sur la scène. Sans artifices, les musiciens évoluent à l'énergie, à la sueur du front comme laisse paraitre le visage de Sébastien (chant). La furie gagne toute la salle que l'on soit du côté public ou du côté scène. La communion est parfaite, Headcharger sait tenir en haleine ses fidèles simplement avec une prestation carrée et une maitrise d'interprétation. Du vrai rock'n'roll en quelque sorte. Le duo de six-cordistes se complètent dans les rythmiques et assurent des soli efficaces, son clone dédié à l'assise rythmique bastonne sans frémir. Le set d'un peu plus d'une heure défile sans temps morts, ravageant tout sur son passage. Lorsque les décibels s'arrêtent pour ne plus revenir, chacun est en mesure de confirmer qu'il a passé une soirée agréable et passionnante.

Le Chaudron a reçu quatre formations complémentaires mettant cette soirée sous le concept classic hard metal, les musiciens n'ont pas démérité et ont largement mis le feu sous la marmite. Le public est venu attiser régulièrement le brasier afin que la flamme perdure tout au long du show. Sans avoir à rougir des grands, l'équipe du Chaudron a contribué à cette euphorie en fournissant des lights propres et suffisants et une sonorisation claire.






 


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